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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La distance pour commencement

Article de Yves Pillant

Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 129-143.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation d'aide, Travail social, Altérité, Éthique, Distance, Affectivité, Action sociale, Témoignage

Cet article interroge aussi bien la notion de « bonne distance » que celle de « bonne proximité ». Il y a comme une torsion entre deux matrices de notre culture. L’une, récente, provient d’une psychologisation des vécus, l’autre, ancienne, valorise un idéal de communion entre les humains. Mais ces termes sémantiquement opposés sont éminemment combinés dans l’expérience de la relation à l’autre. C’est dans la distance que prend chair une présence qui n’annule jamais cette distance mais permet à chacun de devenir unique dans et par la relation. Cette approche de la rencontre peut permettre à l’action sociale de retrouver une visibilité et de mettre à distance les diktats technocratiques qui veulent la réduire à une fonction d’ajustement dans la société actuelle.

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L’Usagent : participation des personnes, expertise usagère et refondation du travail social français

Article de Claire Heijboer, Carine Moreno Saint Martin

Paru dans la revue Écrire le social, n° 3, juillet 2021, pp. 19-29.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Usager, Participation, Démocratie participative, Travail social, Approche historique, Coopération, Établissement social et médicosocial, Expertise, Participation des usagers

Quels sont les effets de la participation des usagers sur la reconfiguration des rapports sociaux et de pouvoir dans les institutions d’action sociale et médico-sociale ? Nous présentons une enquête en deux volets : l’un exploratoire visant à saisir et caractériser les « rapports sociaux d’usage » (Chauvière, 2006 ; Janvier, 2015) et l’autre interventionnel visant à faire émerger l’expertise des usagers sur leur propre situation dans et avec les institutions, au moyen de la mise en discussion de cette « expertise usagère » (Heijboer, 2019) avec les expertises scientifiques et professionnelles dans une cadre d’un dispositif méthodologique de Recherche usagère coopérative (RUC). Nous faisons l’hypothèse que les usagers sont une des clefs, sans doute la principale, de la reconfiguration des rapports sociaux et de pouvoir dans les institutions.

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Écrits professionnels, professionnels de l’écrit, entre subjectivité et institution

Article de Christine Aubrée, Elisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 114, juillet-décembre 2020, pp. 15-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Écrit professionnel, Récit de vie, Atelier d'écriture, Approche clinique, Maladie, Éducation spécialisée, Protection de l'enfance, Évaluation, Pratique professionnelle, Institution, Subjectivité, Travail social, Mémoire de formation professionnelle, Formation, Médiation

Dans tous les domaines d’activité (entreprises, fonction publique, monde associatif) les professionnels de tous statuts hiérarchiques sont appelés à écrire leurs pratiques, et de plus en plus fréquemment à écrire sur leurs pratiques. Bien souvent exigées par les instances prescriptrices, évaluatrices, ces productions sont autant de traces susceptibles de repérer, de valider, d’invalider… les bonnes et les mauvaises pratiques des professionnels. Procédures, transmissions, reportings, projets d’établissement, rapports d’activité, dossiers patients… les écrits servent alors le contrôle normatif des pratiques. Comment les professionnels concernés en comprennent-ils le sens ? Comment y résistent-ils ? Pourtant, écrire, c’est aussi un processus capable d’accompagner la pensée. Ateliers d’écriture, médiation autour de l’écrit, écrits collectifs ou intimes sont autant de ressources pour soutenir les processus de symbolisation et de réflexion.
Comment de tels dispositifs sont-ils conçus ? À qui s’adressent-ils ? Quels sont leurs effets sur les sujets et sur les groupes ?
Enfin, écrire est un métier en soi, celui des écrivains, des journalistes, mais également des chercheurs et des universitaires tenus de publier les résultats de leurs travaux. Or, ces métiers se transforment, au gré des évolutions et des involutions techniques et technologiques, politiques, économiques. Comment ces professionnels éprouvent-ils ces mutations ?
Écrivant, écrivain, artisan de l’écrit, comment ces pratiques d’écritures sont-elles appréhendées par ceux qui les produisent, par ceux qui les exigent, par ceux dont elles « parlent », par ceux qui lisent ? Qu’est-ce que nos écrits disent de nous, sujets scripteurs ? Ce numéro de Connexions interrogera la nature et la fonction des écrits professionnels, la force réflexive des pratiques d’écriture, mais encore la singularité des professions de l’écrit.

Sommaire :
- Tribulations d’un groupe d’intervision… ou comment se sortir de l’épreuve de la Covid-19 par l’épreuve de l’écriture. Christine Aubrée, Élisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde. Page 15 à 26
- Écrire ou disparaître ? Tentatives d’inscription Delphine Rousseau. Page 27 à 39
- Quelle écriture et quelles lectures de récits relatifs au traumatisme… de l’atteinte somatique grave ? De la clinique à la littérature : regards croisés. Delphine Peyrat-Apicella, Rozenn Le Berre. Page 41 à 54
- Institution de l’écriture ; écriture de l’institution. Joseph Rouzel. Page 55 à 68
Écrits des professionnels en protection de l’enfance : outil clinique du suivi des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance. Feryal Arabaci-Colak. Page 69 à 80
- L’écriture comme génétique et politique du quotidien : l’exemple du cahier de bord en éducation spécialisée. Jean-Christophe Contini. Page 81 à 91
- L’écriture partagée avec les usagers, un projet aux enjeux pluriels. Marie-Christine Talbot, Raphaël Daufresne, Vincent Devoucoux, Catherine Jagu, Bernard Legras, Magali Malandain. Page 93 à 102
- Impact de l’écriture comme tiers dans l’accompagnement et sur l’évolution… des jeunes en parcours d’insertion en EPIDE. Stéphane Janszen. Page 103 à 116
- L’alternant et son mémoire. Présentation d’un dispositif psychosociologique d’accompagnement à la rédaction du mémoire. Fabio Marcodoppido. Page 117 à 129
- Étudiant(e)s-écrivain(e)s : l’expérience du master de création littéraire de Paris 8. Sylvain Pattieu. Page 131 à 140
- Flagrant délit d’écriture. Martine Lani-Bayle. Page 141 à 154

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Les réseaux sociaux et la vie sociale : une synthèse de la connaissance

Article de Josiane Versini

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 179-187.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Réseau social, Sociabilité, Travail social, Précarité

Ce texte, après avoir rappelé la définition des réseaux sociaux (notamment de Facebook) et l’histoire de leur développement au cours de ces dernières années, étudie leur impact en termes de sociabilité en particulier pour des populations en situation de précarité. Il s’appuie pour cela sur certains travaux notamment réalisés au Québec. Il pointe l’utilité de ces nouveaux médias pour les pratiques des professionnels de l’insertion sociale.

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Impartialité et lutte contre la discrimination : maîtres mots de la laïcité au Royaume-Uni et aux États-Unis

Article de John Ward

Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 83-96.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Laïcité, Travail social, Relation travailleur social-usager, Égalité, Pratique religieuse, Discrimination, Croyance, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Etats Unis d'Amérique

Cet article fait l’inventaire des caractéristiques principales de la laïcité au Royaume-Uni et aux États-Unis du point de vue de leur organisation sociale et politique en tentant de lever quelques malentendus sur les positions supposées du « monde anglo-saxon ». Il souligne l’importance de la neutralité et de l’impartialité dans le discours professionnel, ainsi que la diversité des pratiques concernant des sujets ayant trait à la relation entre religion et travail social.

A quoi servent les droits aujourd'hui ?

Article de Judith Hayem, Monique Selim, Bernard Hours

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 1, n° 206, janvier-avril 2018, pp. 39-314.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droits de l'homme, Droit international, Droits de l'enfant, Droit des étrangers, Droit du travail, Internet, Identité sexuelle, ONG, Conflit, Politique, Travail social, Rue, Service public, Cameroun, Serbie, Mexique, France

La multiplication présente des droits, leur production continue, leur caractère fondamentalement inédit constituent des phénomènes nouveaux. Promus et revendiqués à un niveau immédiatement global, faisant l’objet de campagnes organisées et financées, les droits, dans leur croissance exponentielle, interpellent la réflexion.
Ce numéro de L’Homme & la société explore la tension entre les notions de droit au singulier et au pluriel. Blocs idéologiques, les paquets de droits sont tout à la fois des “prêts-à-penser”, des instruments de gouvernance globale, des outils de pression géopolitique et des modes de légitimation du capitalisme orientés vers la renaturalisation du monde et de sujets dotés de droits naturels attachés à l’humanité comme espèce. Ces droits sont autant l’expression de mobilisations de subjectivités, à divers niveaux subversives, que des supports d’intervention internationale des États les plus puissants.
La multiplication de droits obtenus par des groupes de population ou des minorités distincts correspond en partie à une amélioration du droit, par une spécification de celui-ci attentive aux besoins particuliers. Néanmoins, l’inflation des droits est simultanément créatrice d’identités potentiellement réificatrices évoluant vers une scissiparité infinie. Ainsi, ces nouveaux droits peinent à devenir concrets en regard des rapports économiques et dans une conjoncture générale d’augmentation forte des inégalités. L’abstraction des droits à l’égard des conditions de leur effectivité tend à les réduire à des marchandises symboliques, tout en s’inscrivant dans une configuration où le/les marchés de divers types envahissent les sociétés.
Pour autant, de nouveaux sujets politiques émergent et de nouveaux combats politiques se mettent en œuvre, donnant aux droits une vertu de repolitisation certaine. Et ce, bien que le droit à la sécurité de plus en plus prédominant – en particulier dans la lutte antiterroriste globale – permette aussi, aux gouvernements, dans certains contextes dictatoriaux, de supprimer leurs opposants.

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L'accès aux droits sociaux comme instrument de régulation de l'activité professionnelle -Le cas des employés des services sociaux municipaux en charge des dossiers d'accès au Revenu minimum d'insertion en Catalogne

Article de Joan Cortinas Munoz

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 2, 2015, 25 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Pauvreté, Enquête sociale, Non-recours, Culture professionnelle, Travail social, RMI, Catalogne

Nous abordons ici la question du non-recours aux droits sociaux par le biais des pratiques professionnelles du travail social dans un contexte d'une action sociale fortement bureaucratisée et hiérarchisée. Ces phénomènes couplés à la culture professionnelle des éducateurs spécialisés et assistants du service social ainsi qu'à leur position de classe façonnent les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux. Dans cette configuration, le droit peut être un outil utilisé par les professionnels des services sociaux pour reprendre le contrôle sur leurs pratiques professionnelles.
Nous nous appuyons sur une enquête par observation et entretiens sur les perceptions et gestion concrète par les agents des services sociaux du rôle d'informateurs/gestionnaires qu'ils jouent vis-à-vis des dossiers d'accès au revenu minimum d'insertion . Cette enquête a eu lieu entre 2006 et 2009 dans les services sociaux municipaux d'une ville de la banlieue de Barcelone.

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