Article de Zoé Rollin
Paru dans la revue Agora, n° 81, janvier-avril 2019, pp. 79-92.
Mots clés : Santé-Santé publique, Ecole-Enseignement, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Maladie, Cancer, Scolarité
Cet article vise à renseigner comment un événement de santé majeur (cancer) vient modifier l’expérience scolaire des adolescent·e·s, en cherchant à en dessiner les implications à long terme. L’étude s’appuie sur une méthodologie mixte, dont trois années de recherche socio-ethnographique, en centres de soins et en établissements scolaires. La recherche montre combien l’expérience scolaire est façonnée par les temporalités de la scolarité à l’épreuve de la maladie grave chronicisée. La maladie est perçue, à court terme, comme une parenthèse, mais les effets de sa gestion sociale peuvent peu à peu la faire muter en situation de handicap.
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Article de Sigolène Couchot Schiex
Paru dans la revue Education et sociétés, n° 39, 2017, pp. 153-168.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Contrôle social, École, Internet, Comportement social, Violence, Harcèlement moral, Adolescent, Norme, Image, Genre
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Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 6-108.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Ennui, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Désir, ELEVE SURDOUE, École
Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.
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