Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 16

Votre recherche : *

Pour une disciplinarisation du travail social coproduite avec les personnes usagères

Article de Claire Heijboer, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 207-221.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Formation professionnelle, Université, Expertise, Usager, Reconnaissance

La refonte législative et réglementaire du travail social en faveur de la participation des usagers à la vie de ses institutions entreprise en 2002, la conférence de consensus du CNAM « La recherche en/dans/sur le travail social » en 2014, la réforme de la formation professionnelle en travail social en 2018 et le développement, depuis 20 ans, d’une recherche en travail social associant l’ensemble des acteurs et actrices du travail social, ouvrent la voie d’une refondation institutionnelle du travail social porteuse d’une nouvelle critique sociale démocratique qui se rejoue dans la parution, à la rentrée 2021, du « Manifeste pour une Discipline Sciences humaines et sociales – Travail social ». Nous proposons d’explorer la perspective d’une disciplinarisation du travail social qui reposerait sur la reconnaissance et la valorisation de l’expertise usagère de ceux et celles qu’il ne convient plus de considérer uniquement comme des personnes bénéficiaires.

Accès à la version en ligne

Importer le Montreal Model dans l’éducation spécialisée française : un rebond démocratique du modèle associatif de 1901

Article de Alexandre Labelle

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 123-139.

Mots clés : Travail social : Établissements, Participation, Évaluation, Modèle, Association, Usager, Malade, France, Québec

Nous nous intéressons à la pertinence de la transposition, en France, d’un modèle de participation des usagers au système sanitaire initialement développé au Québec, intitulé le « Montreal Model ». En discutant certains éléments historiques et culturels spécifiques à ces deux contextes, nous proposons qu’une telle approche puisse favoriser une énergie démocratique au sein des associations de travail social et médico-social, sous réserve de prise en compte de ses modalités et limites, et des adaptations nécessaires au contexte socio-culturel et institutionnel français.

Accès à la version en ligne

Subvertir les dispositifs d’évaluation des institutions médicosociales : approche clinique et anthropologique

Article de Sébastien Ponnou, Maryan Lemoine

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 53-75.

Mots clés : Travail social : Établissements, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Foyer d'accueil médicalisé, Méthodologie, Pratique professionnelle, Participation, Usager

Les démarches d’évaluation des institutions médicosociales sont souvent vécues de manière intrusive par les équipes qui dénoncent l'incapacité de ces dispositifs à rendre compte des véritables enjeux des pratiques professionnelles. Face à ces écueils, nous avons développé et conduit deux évaluations internes fondées à la manière d’une recherche-intervention d’orientation clinique et ethno-anthropologique, au sein d’une institution regroupant un Foyer Occupationnel (FO) et un Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) accueillant des personnes en situation de handicap et de dépendance. Chacun de ces dispositifs était centré sur la recherche de la connaissance partagée du sens des pratiques et de la spécificité des enjeux institutionnels, afin de produire un travail d’auto-évaluation tout en contribuant à la formation des professionnels.
L’objectif de cet article est de présenter et de discuter les résultats, ainsi que les enjeux méthodologiques et conceptuels de ces démarches afin de porter contribution à l’élaboration d’une pratique de co-formation et d’évaluation alternative aux approches standardisées et managériales des établissements médicosociaux. En substituant aux démarches normatives d’évaluation des méthodes de recherche susceptibles de conjoindre approche scientifique, incertitude et enjeux cliniques qui font la spécificité des établissements médicosociaux, le dispositif soutient de manière inédite la participation des résidents et des professionnels aux pratiques d’évaluation. L’expérience valide également la pertinence et la fécondité d’un partenariat terrain/université qui mériterait sans doute d’être plus largement déployé.

Accès à la version en ligne

Participation des usagers : du champ des possibles aux modalités réelles de représentation

Article de Marion Schneider Yilmaz, Raul Morales La Mura

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 36-52.

Mots clés : Travail social : Établissements, Usager, Participation, Conseil de la vie sociale, Handicap, Personne handicapée, Consultation

Au tournant des années 2000, les principes de démocratie participative dans le champ sanitaire ont connu un fort développement en France, déclinant la représentation des usagers dans un nombre important d’espaces de consultation. En cela, ils assoient et légitiment la figure du « représentant des usagers » dans les processus décisionnels visant l’élaboration ou la redéfinition des politiques publiques. Pour le handicap, comme pour les autres secteurs de l’action publique, une place est généralement destinée à cette figure spécifique au sein d’un collège intitulé « représentants des usagers ». À rebours de la consécration du « représentant des usagers » dans les espaces de consultation, nous choisissons de déconstruire cette formulation pour en interroger la pertinence sémantique. Ce sont plus généralement aussi les enjeux démocratiques relatifs à la participation des usagers que nous questionnons.

Accès à la version en ligne

Entre respect et non-respect des règles en CHRS : les pratiques des travailleurs sociaux en tension

Article de Laure Liénard

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 115-127.

Mots clés : Travail social : Établissements, Sanction, Travailleur social, CHRS, Usager, Règle, Violence, Relation travailleur social-usager, Décision, Équipe, Pratique professionnelle

La violence est un fait récurrent dans les centres d’hébergement accueillant des personnes sans domicile fixe. Proscrite par le règlement, elle fait l’objet de sanctions pouvant aller jusqu’à un éloignement, temporaire ou définitif, de l’institution. Ces sanctions sont appréciées en équipe et font jouer de multiples niveaux de valeurs et perceptions ; mais c’est l’adhésion de l’usager et la qualité du lien qui sont évaluées en premier lieu.

Accès à la version en ligne

L'accueil, un territoire inclusif. L'exemple de la parentalité

Article de Corinne Rougerie, Marjorie Micor

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 133-145.

Mots clés : Enfance-Famille, Accueil, Usager, Parents, Travail social, Soutien à la parentalité, Inclusion, Ecole des parents et des éducateurs

Nous proposons d’interroger la fonction inclusive de l’accueil dans le champ du travail social en l’illustrant d’une pratique issue du secteur du soutien à la parentalité. L’accueil nous paraît être un analyseur de l’évolution des liens relationnels entre le public et les professionnels de la relation (Rougerie, 2015). L’évolution de la prise en compte des problèmes sociétaux s’inscrit de plus en plus dans le territoire de vie des personnes, en s’appuyant sur une pluralité d’acteurs. Mais la fonction d’accueil favorise-t-elle vraiment un accompagnement inclusif des personnes ? En croisant nos regards en sciences de l’éducation et en sociologie, nous interrogeons l’accueil comme territoire de rencontre, au-delà de sa matérialité. Le contexte de l’accueil des familles pour un soutien à la parentalité proposé par L’École des Parents et des Éducateurs de Moselle (EPE) vient illustrer la matérialité d’un accueil inconditionnel.

Accès à la version en ligne

De quoi l'inclusion est-elle le nom ?

Article de David Puaud

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 25-36.

Mots clés : Travail social : Métiers, Définition, Empowerment, Autonomie, Responsabilité, Usager, Relation travailleur social-usager, Comportement, Inclusion

Cet article vise à interroger de quoi l’inclusion est le nom. Le terme inséré est devenu ces dernières années une catégorie à part entière caractérisée par la figure de l’individu « insérés ». Cette catégorie mobilise de nombreuses notions et concepts sous-jacents tels que l’empowerment, l’autonomie, la conditionnalité comportementale. Il s’agit ici de définir ce que sous-tend le terme d’inclusion sociale puis d’étudier comment le processus d’insertion favorise l’uniformisation sociale et politique d’une population tout juste contrariée par quelques situations marginales contrôlées par l’agencement de la main droite et de la main gauche de l’État.

Accès à la version en ligne

Quelle place pour la honte dans les pratiques d’intervention sociale ?

Article de Kheira Belhadj Ziane

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 44, 2017, pp. 47-57.

Mots clés : Lien social-Précarité, Honte, Intervention sociale, Usager, Médiation, Activité culturelle, Canada, Québec

La honte est une dimension peu étudiée dans le champ du travail social. Or cette émotion est l’une des plus redoutables qui soit, tant au niveau individuel que collectif. Dans nos sociétés occidentales contemporaines, le mythe de l’acteur homérique a produit une stigmatisation des usagers de l’intervention sociale. Définis à travers des archétypes dévalorisés, le processus de désignation relié à leur non-conformité les expose de manière explicite à vivre l’expérience de la honte, d’autant plus lorsqu’il entre en relation avec un intervenant social. Cet article présente les résultats d’une recherche évaluative réaliste d’une pratique sociale originale de médiation culturelle, Cultures du coeur-Québec, à travers laquelle nous avons identifié des stratégies d’intervention faisant implicitement usage de la honte et d’autres qui contiennent le potentiel de dégager les usagers des aspects néfastes de cette émotion.

Accès à la version en ligne

Principaux acteurs et leviers du développement social et besoins de formation associés des travailleurs sociaux : la pratique et le point de vue d’un dirigeant de collectivité territoriale

Article de Denis Vallance

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 53-65.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, DSL, Travail social, Usager, Environnement social, Partenariat, Élu local, Travailleur social, Recherche universitaire, Pluridisciplinarité, Diagnostic, Territoire, Formation, Besoin

Après le rappel des principes fondateurs (solidarité nationale, citoyens-
acteurs, environnement mobilisé, solidarité intégrée aux politiques
publiques, approche adaptée au territoire), et des acteurs clés du développement social (l’usager, son environnement, les partenaires locaux, les élus, les intervenants sociaux), l’auteur expose les besoins nouveaux de formation des travailleurs sociaux puis les évolutions correspondantes qu’il préconise pour les cursus de formation.

Accès à la version en ligne

Des souffrances multiples à la souffrance paroxystique

Article de Senad Karavdic, Barbara Bucki, Michèle Baumann

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 38, 2015, pp. 9-22.

Mots clés : Souffrance psychique, Santé mentale, Milieu rural, Usager, Accès aux soins, LUXEMBOURG

Notre propos s’inscrit dans une compréhension des mécanismes présents dans la déconstruction des souffrances psychiques. Avec l’appui du RE.SO.NORD (REseau du centre SOcial de la région du NORD) du Luxembourg, un diagnostic sur les souffrances des personnes habitant les communes rurales a été réalisé auprès des professionnels de première ligne des domaines de la santé et du social qui les côtoient au quotidien. Vingt-six professionnels ont participé à des entretiens au cours desquels ils ont décrit les souffrances multiples de leurs clients. Elles sont apparues comme les effets d’une dérive et montrent comment les processus d’amplification des souffrances psychiques (anxiété permanente, dépression, etc.) et d’accumulation des facteurs sociaux et familiaux (perte d’emploi, séparation familiale, etc.) peuvent aboutir à l’émergence d’états de santé mentale critiques.
Dans cette logique de gradation paroxystique, les problèmes de santé mentale viennent s’agréger à un ensemble de comportements délétères. Cette gradation illustre un état que les clients atteignent lorsque les sphères intime et sociale se dégradent de concert. La souffrance paroxystique représente alors cet état au cours duquel les personnes semblent avoir comme perdu face à leurs souffrances et ne parviennent plus à s’en relever. Les professionnels reconnaissent un manque d’information et d’incitation à la consultation médicale que leurs clients redoutent par crainte d’une stigmatisation. Ils admettent l’existence d’un manque de coordination et d’accès aux soins de santé primaires et manquer d’aides pour ceux qui souffrant et leurs aidants familiaux afin de les préparer à devenir des acteurs capables de mobiliser leur « capabilité de santé ».

Accès à la version en ligne