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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’ESS existe-t-elle ?   Des approches institutionnelles aux initiatives solidaires de proximité

Article de Karine Astier

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 150, 2e trimestre 2021, pp. 85-90.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Solidarité

Cet article a été écrit durant l’année 2019, en master ids essap. Lorsque je me suis assise sur les bancs de l’université, j’avais une représentation idéaliste et simpliste de l’ess : une démarche sociétale innovante axée sur une économie solidaire. La chute de mes représentations a été un peu brutale et la vision s’est quelque peu confrontée à une réalité moins idéale, avec des définitions institutionnelles, une histoire politique. La frontière entre l’économique et le social reste floue.

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Elaboration de violences agies ou subies en groupe de formation

Article de André Sirota, Camille Curbilié

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 137, 1er trimestre 2018, pp. 105-117.

Mots clés : Travail-Emploi, Violence, Groupe, Narcissisme, Contre-transfert, Formateur

En groupe de formation ou dans une instance d’accompagnement d’une équipe de travail, il arrive que des propos dits par autrui soient reçus par nous comme des projectiles envoyés pour nous faire mal, nous déstabiliser, nous humilier, nous diminuer, voire nous anéantir. Selon les cas ou notre formation, nous pouvons être formateur, accompagnateur d’un groupe ou, par exemple, psychothérapeute ou analyste de groupe. Dans ces différentes occurrences, il peut arriver que nous nous sentions pris délibérément pour cible. Comme ce que nous recevons pour attaque peut ne pas en être une, nous avons à explorer et à comprendre ce qui est mobilisé en nous quand différentes expressions font violence au plus grand nombre ou quand nous nous ressentons personnellement visé.
Dans cet article, les auteurs montrent qu’une interpellation ressentie comme une « attaque » narcissique intime peut recouvrir et masquer d’autres visées. Le sens d’une attaque du cadre, de l’objet, de la tâche, du groupe, ou de la personne qui en est le principal garant, peut se révéler à nous, si nous avons le courage du travail psychique de l’après-coup. Il exige de nous la reconnaissance de nos projections propres, que l’on nomme transféro--contre-transférentielles quand on se réfère à la psychanalyse. Comprendre ce qui advient en soi permet de restaurer sa disponibilité psychique à autrui et à plus d’un autre.

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Le travail qui soigne ?

Article de Anne Lise Ullmann, Muriel Raoult Monestel, Gérard Zribi, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 128, octobre-décembre 2015, pp. 11-66.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Code, Personne handicapée, ESAT, Ergothérapie, Identité, Action éducative, Autonomie, Chômage, Atelier et chantier d'insertion, Insertion sociale, Réinsertion sociale, Réinsertion professionnelle, Prévention de la délinquance

Le travail, machine à aliéner pour certains, triste nécessité pour d’autres, pourrait-il avoir une fonction positive ? Travailler dans le cadre d’un chantier d’insertion, en intérim social, s’engager dans un job payé à la journée, être travailleur handicapé dans un esat, se former avec des éducateurs techniques… cela peut-il redonner dignité et estime de soi, constituer une rééducation ou un réaccrochage social ? Il faut aller voir, dans le concret des pratiques éducatives et thérapeutiques, les conditions de mise en place et de fonctionnement du travail proposé : autonomie d’action, responsabilité, coopérations, globalité des tâches, accompagnements, adaptations… Reste que le travail devient une denrée rare dans la grande cour de l’entreprise, et qu’il y en a de moins en moins pour les amochés de la vie. Sont-ils dès lors destinés à vivre toute leur vie d’emplois aidés ?

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Charte des Rues marchandes : pour une reconnaissance des "biffins" comme acteurs sociaux à part entière !

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 128, octobre-décembre 2015, pp. 81-86.

Mots clés : Travail-Emploi, Recherche-action, Milieu urbain, Économie sociale et solidaire, Expérimentation, Innovation sociale

C’est une réalité socio-économique, et aussi un collectif d’acteurs en recherche.
C’est la rencontre entre un parcours de vie et un parcours de l’objet qui suit tout le cycle de la récupération-vente entre la mise au rebut (récupération, tri, revalorisation) et sa réintroduction pour une seconde vie à travers des marchés qui se déroulent régulièrement dans l’espace public (marchés biffins). Par cette expérience collective d’une économie informelle se constitue un groupe diversifié de la population (communauté des récupérateurs-vendeurs) qui y trouve un complément de revenu et un espace de socialisation. Par extension, les Rues marchandes peuvent inclure d’autres activités ayant pour point commun une maîtrise d’usage de la rue comme lieux d’urbanité et d’attractivité.
C’est une association de fait proposant, à travers la présente charte, une plate-forme ressource, et des chantiers en Île-de-France, tout en ayant la perspective de croiser d’autres régions en France et ailleurs où cet espace socio-économique constitue un enjeu. Cet association de fait s’incarne dans un collectif de récupérateurs-vendeurs, militants, citoyens, chercheurs, créateurs, travailleurs sociaux, entrepreneurs et innovateurs de l’économie sociale, formateurs… Tous concernés pour poser autrement la question des Rues marchandes du côté de la solution, non du problème.

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