PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 305-314.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, MECS, Jeune en difficulté, Violence, Répétition, Carence familiale, Équipe éducative, Psychothérapeute, Accompagnement, Émotion, Conflit de loyauté
Que faire de ses émotions quand on reçoit dans un foyer des adolescents violents, décrits comme « incasables » ? C’est à travers le cas de Sabri que nous verrons comment, au niveau des sous-systèmes, se travaillent les isomorphismes dans le foyer et avec les partenaires permettant ainsi de sortir de la répétition.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 2, juin 2018, pp. 199-211.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail d'équipe, Approche clinique, Psychothérapeute, Émotion, Mécanisme de défense, Souffrance psychique
Au travers d’illustrations cliniques, l’auteur aborde la complexité du travail en équipe. Il s’agit de prendre en compte différents niveaux d’intervention parmi lesquels ce qui est en jeu au sein de l’équipe, ce qui concerne le professionnel et le patient. Le « milieu humain » (Dessoy, 1988 ; 1993 ; 1994), l’identification d’isomorphismes et l’interpellation au sein même de l’équipe servent notamment de repère pour poursuivre la prise en charge et tenter d’amorcer un changement.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 4, décembre 2017, pp. 371-392.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Psychothérapeute, Travail d'équipe, Supervision, Conflit, Souffrance psychique, Émotion, Mécanisme de défense, Décision, Changement, Communication paradoxale, Relation interpersonnelle, Relation professionnelle
De quelques souffrances intrinsèques au travail d’équipe et aux tensions entre professionnels. À partir de son expérience de superviseuse, l’auteure décrit plusieurs enjeux et souffrances liés aux tensions entre coéquipiers : panne dans le processus de décision, silence/bruits de couloir/porte-parole, enlisement dans l’émotionnel et son cortège de « mécanismes de défense groupaux », sentiment de confusion et situations paradoxales, difficultés personnelles. Ensuite, elle propose quelques pistes qui se construisent autant dans le dialogue en équipe que grâce au dialogue intérieur de l’intervenant.
En présence de ses patients, le thérapeute pense, éprouve des émotions, des sensations ; il est traversé de souvenirs personnels, d’associations, de métaphores... De ce riche matériel, il ne leur restitue généralement que peu d’éléments relevant de la sphère affective – émotions, sensations, images – car très souvent, il privilégie plutôt les idées, les représentations, les hypothèses, à savoir du matériel issu de la sphère cognitive. De plus, ce qu’il leur communique provient plutôt de son soi professionnel que de son soi privé. Cette double censure a de bonnes raisons d’être car le thérapeute a un rôle professionnel à tenir à l’égard de ses patients. Mais n’est-ce pas là du gaspillage, voire de l’automutilation ? Bien élaborées et moyennant certaines mesures de précaution, les interventions comportant une utilisation plus large du soi du thérapeute sont parmi les plus mobilisatrices. Cet article propose des illustrations cliniques ainsi que des repères méthodologiques pour les construire.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 31, n° 3, pp. 249-266.
Mots clés : Émotion, Thérapie, Relation, Communication, Relation soignant-soigné, Psychothérapeute
Si le passage dans le traitement de l'individu à la famille, constitua une révolution épistémique, le retour à l'individu se fait avec moins de bruit. Néanmoins, l'individu récupéré par la thérapie systémique est un individu relationnel. La psychothérapie commence à prendre en compte le principal instrument de la relation : l'émotion, sans laquelle il n'y a pas de cognition. Cela est actuellement facilité par les avancées en neuroscience et l'étude des relations précoces. Des concepts comme schéma et communication émotionnelle sont nécessaires pour comprendre le processus de changement. Malgré les difficultés de la prise en compte de l'émotion, elle reste un élément essentiel dans la relation et dans toute thérapie. Les thérapeutes ne peuvent plus faire l'économie des émotions, ni celles du patient ni les siennes propres.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, AFERTES-Arras, pp. 445-460.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Psychothérapeute, Thérapie familiale, Approche systémique, Émotion, Subjectivité, Système
Pour Nathalie Duriez, la danse de la rencontre se joue au niveau de la régulation émotionnelle. La famille arrive avec ses habitudes émotionnelles acquises au fil du temps, chacun a sa façon de s’ajuster aux autres. Les thérapeutes ont de leur côté des réactions acquises dans leur famille. La confrontation entre les deux systèmes familial et thérapeutique permettra à la famille de vivre une autre expérience de danse. Cette danse évolue donc avec l’introduction des stratégies de régulation émotionnelle des thérapeutes et devient alors thérapeutique.