Dans la clinique psychiatrique, il arrive que des patients refusent des soins au cours d'un traitement alors que celui-ci arrive à son terme. Cette opposition, souvent signe du mal-être du patient, peut être considérée comme une résistance à vaincre qui entraîne pour celui-ci un changement dans la relation thérapeutique avec les soignants.

Dans un contexte d'évolution constante des techniques médicales, la surmédicalisation de la vieillesse ou du handicap est une tendance croissante. Le choix de refus de soins par le patient entraîne les équipes soignantes sur deux versants opposés : la nécessité du respect du droit à la décision et l'impératif de protection des personnes. En tant que professionnels, quelle attitude adopter ?

Dans la clinique psychiatrique, il arrive que des patients refusent des soins au cours d'un traitement alors que celui-ci arrive à son terme. Cette opposition, souvent signe du mal-être du patient, peut être considérée comme une résistance à vaincre qui entraîne pour celui-ci un changement dans la relation thérapeutique avec les soignants.

Tout individu se forme de façon plus ou moins volontaire, plus ou moins consciente, de deux manières : l'hétéroformation et l'autoformation. L'autoformation ou "se former soi-même" ne résulte pas d'une démarche solitaire (autodidacte) ; la validation des acquis de l'expérience ou professionnelle entre dans ce processus : savoirs et savoir-faire multiformes contribuent à la richesse de ce type de dispositif.

L'insertion des compétences informationnelles (pour les apprentissages théoriques, procéduraux ou expérientiels) dans les référentiels de formation des métiers paramédicaux amènent aujourd'hui des professionnels, praticiens et documentalistes, à travailler ensemble de manière transverse, privilégiant la reconnaissance des compétences de chacun... et leur nécessaire complémentarité. La "synchronisation cognitive" favorise la construction d'une culture collective du travail et une représentation partagée de l'activité.

Chez les étudiants en IFSI, la question de l'engagement et de l'investissement au début de leurs études. Plus tard, comment peut-on dire que les jeunes professionnels sont devenus de bons praticiens ? Autonomes, responsables, réflexifs... L'auteur explique aussi les chemins différents de la formation initiale et de la formation continue. Au cours de la première, le poids institutionnel est important avec le référentiel de formation, l'organisation, l'ingénierie... Pour la deuxième, les professionnels ont plus l'opportunité de travailler sur le fond et viennent chercher des réponses aux questions qu'ils se posent. La question de la motivation est une valeur forte dans ces situations.

L'effet "blouse blanche" est indéniable sur bon nombre de patients. Comme toute tenue de travail, elle est utilisée dans un contexte professionnel précis : ici; il s'agit d'une mesure de protection "standard" sur le plan hygiénique ; elle a évolué parallèlement à la place de la femme dans la société. La tenue devenue unisexe, elle affiche clairement l'appartenance à un groupe professionnel. La tenue est aussi symboliquement synonyme de fonction, la mettre fait entrer dans la fonction de soignant, la retirer pour retrouver les vêtements civils permet de laisser au vestiaire les préoccupations professionnelles. Mais aussi, la tenue structure la relation avec le patient, elle est garante d'un cadre rassurant, elle vise à donner confiance mais peut aussi être perçue comme stressante pour certains patients. L'essentiel, pour les professionnels qui endossent cette tenue est de faire de cette dernière un outil de communication afin d'incarner des valeurs professionnelles humaines.

Le sexe biologique et le genre social influencent réciproquement la santé. Quand il est question de douleur, la prévalence, l'expression, la perception, la tolérance et le traitement diffèrent entre les hommes et les femmes.

La crise du Covid nous a rappelé que nous étions tous vulnérables face à ce virus inconnu et violent, que nous étions aussi dépendants de l'Etat qui a pris toutes les décisions en matière sanitaire, et qu'enfin, nous étions interdépendants et que nous devions repenser nos relations aux autres.

L'auteure décrit son expérience de soignante, d'abord en tant qu'infirmière puis ensuite en tant que psychologue. Les 2 postures, dans l'écoute, sont radicalement différentes...