Le numéro interroge plusieurs points :
-Comment fédère-t-on une équipe ? Comment organiser la communication au sein d'une équipe ?
-Comment le "faire équipe", une fois redéfini, s'adapte-t-il dans la pratique à l'offre sociale et médico-sociale actuelle et/ou en gestation ?
-Quelles sont les nécessaires transformations du management de ces équipes, désormais différentes, dans leur nature, de ce qu'elles ont pu être précédemment ?
Le numéro propose des pistes de réflexion, des exemples, voire des solutions, pour éventuellement aider à adapter l'inévitable travail en équipe à la nouvelle donne en matière d'offre sociale et médico-sociale...

La posture de direction proposée amorce la question de l'innovation managériale. Pour que cette innovation puisse se développer, il faut être habité d'un certain courage managérial qui nécessite à la fois le lâcher-prise d'une certaine forme de pouvoir et l'assurance suffisante pour guider l'action. Il faut alors s'autoriser à déconstruire des années de connaissances, de réflexions managériales pour impulser de nouvelles façons d'aborder les situations, les projets et les hommes...

Exposé d'une technique de communication pluridisciplinaire (ou pas) en quête des compétences des acteurs ; cette forme de communication évince l'emprise des inconvénients de la communication spontanée. Ici appliquée à trois situations, elle a permis de transformer l'apparente complexité en solution, certes complexe, mais adaptée aux compétences psychosociales des acteurs et des institutions.

Nous avons souhaité conduire et partager une réflexion autour de la question : quelles sont les conditions du partenariat indispensables à la réussite des parcours de vie des personnes et des familles ?

Il convient donc aussi, pour mieux comprendre les situations complexes, de se focaliser sur les contextes et dans les systèmes d'interactions dans lesquelles elles se produisent.

Le travail social, depuis quelques années est confronté à une complexité accrue des situations auxquelles il est censé apporter une réponse. Quels que soient les secteurs d'intervention, les exemples sont nombreux qui démontrent que les seules compétences des structures et des professionnels qui les représentent sont insuffisantes pour apporter une réponse aux problématiques auxquelles ils sont confrontés.

L'ingénierie sociale illustre cette expertise endogène portée par les principes d'un diplôme d'état en travail social et pose la nécessité pour l'intervention sociale d'une ouverture réflexive, d'une analyse sur le sens et les finalités de ses actions afin d'affirmer et d'assumer un regard spécifique sur la réalité sociale, regard différent et complémentaire de celui posé par d'autres domaines de sciences sociales...