PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 84, décembre 2023, pp. I-XIII.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Norme, Société, Représentation sociale, Appartenance sociale, Groupe d'appartenance
Des règles rigides, imposées par d’autres et quasiment immuables sont des stéréotypes des normes. Bien que nous soyons spontanément enclins à imiter les autres, nous évoquerons qu’un besoin d’appartenance incite l’individu à suivre des normes. Pour autant outre la finalité d’un besoin d’appartenance, nous discuterons de leur usage comme moyen pour changer nos attitudes ou nos comportements, qu’ils soient signes d’émancipation ou d’aliénation.
Article de Jean Brice Pascal, Delphine Scotto di Vettimo
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 80, décembre 2022, pp. 51-65.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail, Harcèlement moral, Agressivité, Sociologie, Société, Évolution, Culture
Une sorte d’épidémie de l’agressivité et du harcèlement semble régner au travail. Cependant, Freud a dressé un constat double : le travail est le meilleur moyen de réparer notre détresse subjective et l’agressivité est constitutive de notre psychisme. Comment se détacher d’une pensée affective difficilement objectivable pour envisager que le discours du harcèlement est une manifestation de notre temps, révélant un délitement du groupe ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 103-111.
Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe, Écoute, Éducation spécialisée, Projet d'entreprise, Pratique professionnelle, Société, Politique sociale, Désinstitutionnalisation
Interviewé par Sébastien Fournier, Philippe Gaberan invite les professionnels de l’éducation spécialisée et du travail social à renouer avec l’esprit d’entreprise et à renouer avec un savoir-faire équipe qui forcément passe par l’écoute de l’autre et la négociation.
Les associations ne représentent plus le seul mode d’organisation dans le champ de l’économie sociale et solidaire. L’autoentreprise qui maille les compétences à partir de plateformes ou d’autres styles de regroupement directement connecté sur les demandes des personnes en situation de vulnérabilité, les organisations de taille réduite, souple, mobile, réactive, portée par des acteurs engagés, solidaires sont les principes qui sont défendu dans cet entretien.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 49-62.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Société, Médecine, Relation soignant-soigné, Médecin, Santé publique, Politique sanitaire, confinement, Coronavirus
L’auteure rappelle le sens donné à la médicalisation de l’existence depuis les années 1970 et la réinterroge à partir de « l’épreuve » du coronavirus, du confinement, des malades et des soins ainsi que des décisions politiques françaises.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 36-48.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Souffrance psychique, Santé mentale, Société, Politique, Médecine, Éthique, Travail social
Ce texte propose de mettre en avant certains questionnements et enjeux en lien avec le processus de médicalisation en cours dans nos sociétés contemporaines et plus précisément de montrer en quoi le travail social est interrogé par ce processus. Nous cherchons entre autres à relever l’importance de penser la médicalisation avec d’autres dimensions de la société – individualisation, gouvernementalité, sécurité, etc.
Nous proposons également de nous pencher sur le champ de la santé mentale, en considérant notamment certains éléments significatifs de ce processus.
Pour l’auteur, le poil, ce modeste cuticule, serait une figure de l’obscène. Lorsque le poil parait, il sème du trouble, il effraie, dégoute ou fascine. Omniprésent dans l’imaginaire, il occupe une place de choix dans l’univers poétique ou spirituel. Tantôt exhibé, tantôt caché il est à l’image de la corporéité contemporaine : l’objet d’une autodétermination, pour l’individu d’aujourd’hui, dans les usages et dans la mise en scène de son corps. Le travail social, pour qui le corps est un des premiers lieux de l’action, est confronté parfois à bas bruit, parfois de manière plus tonitruante à cette gestion de l’affirmation identitaire dans laquelle le poil devient un signifiant, un étendard ou un symptôme.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. 84-89.
Mots clés : Société, Travail social, Souffrance, Solidarité, Pratique professionnelle, Innovation sociale, Action collective
Revue de presse sur la thématique du numéro. En trois chapitres :
- Libéralisme et individualisme, impacts sur la société et sur le travail social
- Constats de professionnels, des solutions envisagées
- Vers des dynamiques collectives
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. 49-61.
Mots clés : Travail social de communauté, Solidarité, Action collective, Changement, Société, Mouvement social, Individualisme, Valeur
Comment notre système social élaboré dans la modernité étouffe-t-il les velléités d’une intervention sociale plus locale, plus horizontale, plus collective, plus en phase avec la société contemporaine ? Peut-on repérer des pistes de changement qui permettraient aux différentes parties prenantes, usagers et professionnels de construire ensemble des modes de solidarité en congruence avec l’époque ? Comment prendre en compte la saturation des formes de solidarité de la modernité et participer à un autre imaginaire, en congruence avec le quotidien concret de l’époque postmoderne.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. XXI-XXVIII.
Mots clés : Productivité, Libéralisme, Adulte en difficulté, Exclusion sociale, Politique sociale, Politique économique, Société, Méthode de travail social, Formation, Solidarité, Recherche-action
Les IRTS sont censés être des « lieux tiers », disposant de trois leviers : la formation, l’animation et la recherche. Je fais l’hypothèse que ces trois leviers peuvent être mobilisés ensemble pour créer les conditions d’une appropriation collective des enjeux sociétaux actuels, préalable à une redéfinition partagée d’un « à venir » possible. .../... Concrètement, à la manière des artisans — ou des arts-disants — il est possible de considérer le réel comme un système apprenant en créant des espaces où étudiants, professionnels et habitants tentent ensemble de penser et d’agir sur leur environnement. Dans ce cadre, penser et agir sont considérés comme les deux moments dialogiques de l’action. Et le tout est une (dé)marche de recherche collective. Certes, il faut un peu « mouiller la chemise » pour, ici et maintenant, prendre en compte le réel.