PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Jean Luc OUTIN, Caroline HEFTER, Gilles PISON, et al.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 180, novembre-décembre 2013, pp. 4-148.
Mots clés : Crise, Crise économique, Fécondité, Inégalité, Union européenne, Politique, Vote, Protection sociale, Politique sociale
La crise financière et économique de 2008 est un bouleversement majeur des dernières décennies, tant ses conséquences multiformes se font ressentir sur les sociétés européennes. Au départ financière, cette crise s'est propagée à l'ensemble de l'économie productive, provoquant ainsi une remontée du chômage et une dégradation des comptes sociaux. L'intervention des États pour empêcher une crise systémique a mis en danger certains d'entre eux, obligeant à une intervention massive des organisations internationales, sans toutefois empêcher une récession dans la plupart des pays européens. Ces difficultés économiques majeures obligent les systèmes de protection sociale à intervenir pour prévenir l'augmentation des différentes formes de vulnérabilité (hausse du chômage, de la précarité, de la pauvreté_). Mais les bouleversements économiques et sociaux sont tels qu'ils remettent en cause la nature même des systèmes sociaux européens et, dans les pays d'Europe du Sud, font vaciller les bases de l'État social.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 180, novembre-décembre 2013, pp. 52-59.
Mots clés : Crise, Crise économique, Vote, Pauvreté, Précarité, Politique
Quel est l'impact politique des crises et, plus concrètement, de la pauvreté ? La grande majorité des personnes précaires garde un lien avec la politique, qui se distend toutefois au fur et à mesure qu'augmente la précarité. L'éloignement est ainsi le premier effet politique des crises. Quant aux choix politiques, si l'extrême-droite s'attire une sympathie croissante des personnes les plus en difficulté, la majorité des personnes précaires continue de voter pour la gauche.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 179, septembre-octobre 2013, pp. 28-36.
Mots clés : Protection sociale, Mutation industrielle, Développement local, Politique sociale, Commune, Collectivité territoriale, Financement, Inégalité, Crise, Innovation sociale, EUROPE