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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 15

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Favoriser et accompagner en justice la sortie du silence sur les « violences de l’intime »

Article de Laurence Bégon Bordreuil

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 96, avril-juin 2023, pp. 111-123.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Silence, Inceste, Intimité, Violence, Famille, Justice, Réparation

Les violences intrafamiliales ou les violences sexuelles au sein d’une institution, comme entre inconnus, touchent intrinsèquement à l’intimité du corps. Elles seront ainsi ici nommées « violences de l’intime ». Elles constituent des atteintes si graves à l’intégrité physique, psychique et à la dignité des personnes qu’elles conduisent aux mêmes réflexes de silence. La libération actuelle de la parole met au défi la justice. Peut-elle favoriser la sortie du silence ? Comment peut-elle établir les faits et accompagner les victimes ? A-t-elle vocation à réparer et si oui comment ?

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La « commission violence », un dispositif éducatif groupal pour répondre à la violence des adolescents placés

Article de Isabelle Mathieu, Sydney Gaultier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 92, 2021, pp. 124-133.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement de la personne et identité, Violence, Adolescent, Groupe, Enfant placé

En institutions éducatives, la violence des adolescents placés insécurise et bouleverse les règles du vivre ensemble, heurte la groupalité professionnelle dans sa fonction contenante et interroge le sens du métier. Nous proposons et illustrons une réponse institutionnelle groupale nommée « commission violence » comme instance régulatrice et inclusive qui participe d’une forme de scénarisation positive du collectif en charge de l’adolescent et de la mission protectrice, pour tous, qui lui incombe.

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Des vécus de carences au désespoir essentiel. Avec Jonas, neuf  ans

Article de Jean Baptiste Desveaux, Mélanie Georgelin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 90, octobre-décembre 2021, pp. 188-197.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Carence affective, Enfant en difficulté, ITEP

Dans cet article, nous proposons de penser les vécus de carences d’enfants et d’adolescents accueillis en Institut thérapeutique éducatif et pédagogique (itep), et leurs nombreux retentissements sur le plan psychique, relationnel et social. Les aménagements antisociaux, qui émergent comme une tentative de solution face aux carences précoces, viennent bouleverser radicalement l’économie psychique du sujet tout autant que son écologie psychique subjective, altérant les liens relationnels et intersubjectifs. Nous abordons ainsi le cas de Jonas, 9 ans, sous l’égide de la dialectique espoir/désespoir et tentons de montrer en quoi elle est au cœur de cette clinique de l’extrême. Il s’agit enfin de dégager des propositions psychothérapeutiques, dans une perspective post-winnicottienne.

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À propos de la haine chez le bébé. Les racines périnatales et infantiles de la violence

Article de Bernard Golse

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 12-22.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Haine, Nourrisson, Violence, Agressivité, Périnatalité

Après quelques rappels visant à distinguer la violence, l’agressivité et la haine du point de vue de la métapsychologie, l’auteur propose de situer l’agressivité dans le cours du développement en différenciant l’agressivité existentielle, l’agressivité de vérification de la survie de l’objet dans l’optique de D.W. Winnicott, et l’enfin l’agressivité œdipienne.
Après quoi, diverses problématiques sont envisagées pour évoquer la dialectique qui existe toujours entre la haine de soi et la haine de l’autre (les dépressions anaclitiques et l’hospitalisme de R. Spitz, le complexe de la mère morte de A. Green) avant d’aborder la question des racines périnatale et infantile de la violence ultérieure, notamment chez les adolescents.

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Les figures de la haine

Article de Didier Lauru, Jean Yves Le Fourn, Bernard Golse, Elisabeth Darchiset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 6-161.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Haine, Affectivité, Violence, Adolescent, Jeune, Nourrisson, Enfant maltraité

La haine est un des affects fondamentaux qui structurent le sujet humain dès son plus jeune âge. Dans le développement de l’enfant, elle peut se manifester sous des symptômes très divers, dans le langage et/ou dans ses agirs, comme le met en évidence la clinique des adolescents. Nous observons une montée en puissance de la haine dans les rapports entre les enfants ou chez les adolescents. L’autre est stigmatisé, raillé ou rabaissé, au nom d’une différence. À partir de ces constats, quelles élaborations peuvent nous aider à mieux penser la haine et ses figures contemporaines ?

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Le 119 au service des enfants en danger et des parents en difficulté pendant le confinement

Article de Violaine Blain

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 87, 2021, pp. 81-90.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Protection de l'enfance, Partenariat, Téléphone, Violence

Le confinement a nécessité, pour la ligne nationale dédiée à la protection de l’enfance qu’est le Snated allô-119, une adaptation immédiate pour assurer la continuité du service et faire face à une augmentation conséquente de son activité liée en partie aux campagnes de communication visant le numéro 119. Les partenariats ont pu être activés avec efficacité avec l’ensemble des acteurs du champ de la protection de l’enfance. Cependant, le temps nous dira si l’augmentation des appels est à mettre en lien avec une réelle augmentation des violences faites aux enfants dont la place et la prise en compte des besoins fondamentaux restent encore à consolider.

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Blessure identitaire et citoyenneté interne à l’adolescence

Article de Amira Karray

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 86, 2020, pp. 152-162.

Mots clés : Adolescent, Violence, Scolarité, Identité sociale, Citoyenneté

Les adolescents en difficultés scolaires et sociales éprouvent souvent une blessure identitaire due notamment à la stigmatisation et l’exclusion, qui les mettent dans des « cases ». Face à cette attaque de leur identité dans la Cité, ils construisent ce que nous proposons d’appeler la « citoyenneté interne » comme processus alternatif à la blessure identitaire subie et répétée. La citoyenneté interne consiste en l’appropriation de soi mais aussi de son contexte social et symbolique, pour cheminer différemment à travers une position de sujet-citoyen capable d’étayer les processus de subjectivation et de construction identitaire à l’adolescence. C’est par la citoyenneté interne que les adolescents arrivent à s’inscrire progressivement dans leur environnement et à trouver un sens à leurs difficultés et leurs ressources créatrices, au croisement de la subjectivation, du lien social et culturel, et de la contingence citoyenne. Il s’agit ainsi d’une inscription interne, d’un ancrage symbolique, à la fois singulier et collectif, spécifique et anonyme, au sens d’être un parmi les autres et relié avec les autres, en interaction et en transformation dans la même Cité.

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Le harcèlement scolaire, « une haine narcissique »

Article de Claude Monneret

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 82, juin 2019, pp. 139-147.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Groupe, Enfant, Adolescent, Émotion, Violence, Maltraitance, Établissement scolaire, HARCELEMENT

Le harcèlement scolaire est une défense narcissique du sujet vis-à‑vis d’une menace de désorganisation psychique et/ou l’affirmation d’un narcissisme triomphant. Chez les auteurs de harcèlement, on repère des troubles psychiatriques narcissiques alors que les suiveurs et les observateurs peuvent présenter une personnalité névrotique. Le sujet recourt à la haine pour se consolider narcissiquement à travers une relation sadomasochiste qui peut évoluer vers une violence destructrice où entre en jeu la pulsion de mort. L’identification et l’empathie à l’égard d’autrui sont suspendues. La pulsion agressive supplante la pensée et l’échange de paroles entre les protagonistes.

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La destructivité des enfants et des adolescents malvoyants

Article de Daniel Oppenheim

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 80, janvier-mars 2019, pp. 177-185.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Adolescent, Handicap visuel, Violence, Peur, Psychothérapie

La destructivité (tournée vers soi ou vers les autres) des enfants et des adolescents atteints de déficience visuelle sévère a été peu étudiée. L’auteur en présente les causes, en particulier les peurs et les terreurs, le sentiment d’insécurité, le trouble identitaire, le décalage, voire la rupture relationnelle avec les parents et les autres. Cette destructivité est accentuée par des situations sociales et familiales difficiles, marquées par des violences externes ou intra-familiales, des ruptures de continuité de lieux et/ou de références linguistiques, culturelles, identitaires. Pour prévenir et traiter cette destructivité en actes, il importe de tenir compte de ces éléments. Cette question sera développée dans un autre article. Un cas clinique illustre ces remarques. Néanmoins, la destructivité des enfants déficients visuels s’exprime de façon plus ou moins forte et n’est qu’un élément parmi bien d’autres de leur expérience.

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« Figures du monstre en psychothérapie analytique. Deux cas d’enfants violents accueillis en Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (itep) »

Article de Mélanie Georgelin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 78, 2018, pp. 125-133.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, ITEP, Cure analytique, Violence

Nous proposons d’interroger la figure du monstre telle qu’elle émerge au cours de psychothérapies analytiques d’enfants accueillis en itep. Le monstre, en tant que résurgence et figuration de l’archaïque, offre un support identificatoire aux enfants et permet la relance des processus de pensée au cours d’une période de latence gravement perturbée. Nous aborderons deux cas d’enfants : Nils, de 7 à 9 ans et Tom, de 10 à 12 ans. À leurs côtés, nous tenterons de penser en quoi, et à quelles conditions, les monstres qui les occupent peuvent constituer des tentatives de symbolisation et de subjectivation au sein de la relation transférentielle. Enfin, il s’agira de lier question de l’origine et origine du mal, ou comment penser l’inhumain en l’homme, interrogation éminemment contemporaine au carrefour de la psychopathologie, la psychanalyse et la philosophie.

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