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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

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Penser la complexité, un étayage pour la pratique managériale

Article de Denis Miailhe, Judith Balas Ezzemzami, Jean Marc Combes, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 81-87.

Mots clés : Management, Stratégie, Motivation, Innovation, Association

Dans un contexte de complexification croissante, de notre place de formateurs et d’intervenants, nous proposons de penser cette réalité en termes de complexité pour l’étayage de la pratique managériale.
Quatre pistes s’offrent à nous : réinventer le travail : une valeur ajoutée pour l’entreprise associative ; faire coopérer le stratégique et l’opérationnel : une condition de l’innovation ; investir la fonction des cadres : le lieu où s’articulent instances associatives et réalités de terrain ; former l’encadrement à la compréhension des enjeux : un incontournable de l’engagement associatif.

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Management et « bore-out » dans le secteur médicosocial

Article de Huguette Jordana

Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 78-80.

Mots clés : Usure professionnelle, Souffrance psychique, Honte, Management, Ennui, Motivation

Le syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui (bore-out) s’avère provoquer des problèmes de santé physique et psychique comparables à ceux qu’on observe lors du burn-out : syndrome d’épuisement professionnel dû à un excès de travail, mais la honte en plus. L’ennui est la perte de motivation, la lassitude, faute de travail ou parce que le travail ne correspond pas aux compétences du salarié et qu’il n’y trouve plus de satisfaction.

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Aimer son travail : 13 novembre 2015 dans un hôpital parisien

Article de Jean François Gomez

Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 88-95.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Hôpital, Urgence, Gestion, Motivation, Management, Organisation du travail, Travail social, Implication personnelle, Paris

À partir du récit de la nuit du 13 novembre 2015 à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, proche du Bataclan, l’auteur étudie le comportement du personnel hospitalier, pris dans la tourmente d’événements exceptionnels. La gravité de la situation va les obliger à s’adapter très rapidement ; les principes de hiérarchie et d’organisation se verront radicalement modifiés. L’auteur en tire des réflexions actuelles sur les orientations managériales à l’hôpital, puis par extension sur les évolutions du travail social, alimentées par les travaux récents de deux sociologues. Pour l’idéologie managériale, la grande inconnue est précisément la « merveille » qui s’est produite à Saint-Antoine et qui a pu enfin se libérer : la capacité des professionnels d’aimer leur travail et de s’y investir en pleine capacité.

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Existe-t-il une « génération Y » de professionnels de santé ?

Article de Frédéric Pierru

Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 38-45.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé-Santé publique, Génération, Sociologie, Santé, Profession médicale, Hôpital, Jeune, Motivation, Management

Le thème de la « génération Y » est devenu un lieu commun médiatique et managérial dans le cadre d’une mise en scène politique d’une lutte des âges remplaçant la lutte des classes. Après avoir rappelé les pièges que recèle la grille de lecture générationnelle, cet article prend l’exemple des professions de santé pour montrer que l’idée selon laquelle « les jeunes » seraient des « individualistes » réticents à s’inscrire et à s’engager dans des collectifs n’est absolument pas recevable et, partant, mettre en évidence que la notion de « génération » doit être circonscrite empiriquement à un champ d’activité donné. Ce terrain suggère plutôt l’inverse de ce lieu commun : les jeunes professionnels de santé sont bien plus enclins que leurs aînés à s’engager dans de nouvelles formes d’exercice professionnel, plus collectives et pluri-professionnelles ; et si certains d’entre eux développent des comportements opportunistes, ce n’est certainement pas en raison de leur « culture générationnelle » mais parce que ce sont les nouvelles formes de management qui les induisent.

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