PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 125-132.
Mots clés : Justice-Délinquance, Éthique, Injonction thérapeutique, Justice des mineurs, Soin, Contrainte, Consentement, Législation, Adolescent, Délinquance juvénile, Sanction pénale, Enfermement
La justice des mineurs n’a cessé d’évoluer. Les mesures répressives et éducatives montrent que protéger les mineurs délinquants et les sanctionner traduit coercition et adhésion. Avec l’ordonnance de 1945, une sanction judiciaire est, avant tout, éducative et la justice ni laxiste ni dénuée d’autorité. La justice des mineurs révèle une vigie sociétale et interpelle face aux adultes en devenir, sans être dénuée de paradoxes.
Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 116-128.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Psychothérapie institutionnelle, Pratique professionnelle, Soin, Transfert, Réunion, Enfermement, Club
À partir d’un extrait d’entretien avec Maurice Capul, deux soignants en psychiatrie dressent un état des lieux de l’hôpital psychiatrique et s’interrogent sur ce qui a provoqué la catastrophe actuelle.
Paru dans la revue Empan, n° 126, juin 2022, pp. 43-53.
Mots clés : Travail social : Métiers, Éducation spécialisée, Violence, École, Mineur, Enfermement, Socialisation, Sport, Prison, Enfant en difficulté
Le retour aux textes de Maurice Capul est l’occasion de livrer une petite contribution à sa « science de l’éducation spécialisée » en alimentant cette dernière des travaux menés sur les violences scolaires, le rugby éducatif, la prévention du hooliganisme et les établissements pénitentiaires pour mineurs.
Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 110-113.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social, Intégration, Enfermement, Autonomie, Institution, Mémoire, Handicap, Foyer de vie
Pour des personnes très vulnérables, construire sa vie, prendre conscience de son moi, de sa nature propre doit forcément passer par l’autre bienveillant, sauf à succomber au péril de l’enfermement sur soi. Avis aux femmes et hommes décideurs et pressés, amateurs de bousculade qui ne parlent que d’inclusion. Trop de femmes et d’hommes sont enfermés dehors.
Un groupe de patients se réunit depuis plus d’un an, à la suite d’un atelier peinture, pour écrire sur « l’utilité du soin ». Il leur a été proposé, pour ce numéro d’Empan, d’écrire sur leur expérience, leur vécu de l’enfermement. Ils racontent chacun dans un petit texte la douleur de la maladie et le plaisir de retrouver la vie, surtout au contact des autres. Ils disent aussi les questions fortes et essentielles que la maladie les a forcés à se poser.
Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 72-78.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Prévention, Relation soignant-soigné, Contention, Enfermement, Droits des usagers, Organisation du travail
Le constat de l’auteur montre que l’exigence générale de la nécessaire réflexion sur un moindre recours aux mesures d’isolement, d’enfermement et de contention requiert une approche plus large. Celle-ci concerne l’évolution de nos pratiques qui implique un moindre recours sur l’ensemble des mesures de restriction des libertés. Un des axes de ces actions passe par une revisite de nos organisations visant à repositionner le temps soignant auprès de nos patients afin de travailler les éléments de prévention primaire, soit l’ambiance de l’unité.
Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 63-68.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Personne âgée, Enfermement, Contention, Intimité
Une unité « protégée » et non « fermée » en EHPAD pour des personnes ayant une pathologie cognitive peut avoir de réels bénéfices pour le sujet : réassurance par la présence des soignants, diminution des angoisses et préservation de la parole par le lien social. Mais tout un travail d’équipe auprès des familles doit être effectué pour effacer cette représentation, qui peut être négative, de sentiments d’enfermement et de perte d’intimité. Certains résidents peuvent également exprimer oralement ou par leurs actions leur désir de sortir d’un espace fermé et sécurisé. Aux équipes alors de proposer des accompagnements individualisés à l’extérieur.
Les contentions, qu’elles soient physiques ou médicamenteuses, en EHPAD se font uniquement sur prescription médicale, avec en amont une réflexion sur le bénéfice/risque pour le sujet de la contention. Enfin, l’institutionnalisation peut être vécue par certains comme un « enfermement », perte de sa vie d’avant – cela sera illustré par une vignette clinique.
Cet article traite du phénomène dit de « radicalisation », dans un environnement spécifique : la France. À l’expression « radicalisé », mot enfermant, les auteurs préfèrent celle de « mal converti », s’inspirant de Freud qui parle des « mal baptisés », diagnostic d’un enfermement. Avec les progrès du néolibéralisme, qui engendre une désaffection du sens, nous nous trouvons, semble-t-il, devant une impasse : le choix entre une religion de la laïcité ou un appel au religieux sous une forme radicale. Ainsi, à partir de quelques aspects : la déculturation, la laïcité, la marginalisation, le lien social, l’article vise à saisir la raison de cette conversion.
Jeunes infirmières dans un service d’urgences psychiatriques, nous allons tenter de rendre compte avec rigueur d’une situation de mise sous contrainte d’une patiente. Ce témoignage a nécessité l’aide de Lise Gaignard, psychodynamicienne du travail, afin de révéler nos propres contraintes en tant que soignantes et les défenses mises en œuvre.
Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 31-35.
Mots clés : Justice-Délinquance, Enfermement, Droit, Magistrat, Conditions de vie, Dignité, Liberté
L’enfermement consiste à priver l’individu de sa liberté d’aller et venir. Une telle atteinte justifie un encadrement juridique strict au centre duquel se trouve le juge, que la Constitution de 1958 a institué comme « gardien des libertés individuelles ». Mais outre la décision de privation de liberté, le droit s’intéresse de plus en plus aux modalités de l’enfermement, sous l’impulsion notamment de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, faisant désormais des conditions de détention un enjeu majeur, en lien avec l’avènement du concept de dignité humaine.