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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’enfant gravement malade dans le regard de ses parents

Article de Jérémie Mallet

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 15-31.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Enfant malade, Relation enfant-parents, Annonce de la maladie, Maladie, Cancer, Mort, Psychologie clinique, Regard, Soutien à la parentalité

La survenue d’une maladie grave chez l’enfant vient percuter et modifier de manière considérable les liens intrafamiliaux. C’est à partir du moment inaugural de l’annonce diagnostique, dans un échange de regards avec ses parents, que l’enfant prendra conscience de la gravité de sa maladie. C’est aussi en fonction de la réaction à venir de ses parents, au fil de l’évolution de la maladie et au gré des traitements, que l’enfant va lui-même, en tant que sujet porteur de sa propre histoire, éprouver les effets psychiques de cette maladie et lui conférer un sens particulier. D’un point de vue de psychologue exerçant en oncologie pédiatrique, il s’agit ici d’éclairer les enjeux psychiques liés à l’irruption d’un cancer chez l’enfant en portant une attention particulière sur la manière dont cet événement éprouvant est vécu par ses parents et dont on peut en retrouver les effets dans le discours de l’enfant. La possibilité pour l’enfant de dire ce qu’il perçoit dans le regard meurtri de ses parents porté sur lui nous semble contribuer à l’appropriation de l’épreuve de la maladie, voire au dépassement de celle-ci.

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Naissance abîmée : entre mise au monde et mise à mort

Article de Delphine Bonnichon

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 137-152.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Fantasme, Maladie, Enfant malade, Soin, Équipe soignante, Séparation, Relation enfant-parents, Enfant handicapé, Perte, Relation enfant-mère

L’article interroge les résonances interfantasmatiques dans le lien mère-enfant induites par une maladie incurable chez le bébé et leur infiltration dans le lien famille-soignants. Dans le cadre d’une recherche clinique, l’auteur retrace les étapes traversées avec une mère dont l’enfant est malade. Les soins butent sur une pré-ambivalence favorisant une prégnance des fantasmes sadiques et meurtriers dans le lien primaire. Ces affects et fantasmes se retrouvent du côté des soignants, colorant le lien aux familles accompagnées. Identifier ces enjeux intersubjectifs, comprendre ce que sollicitent la maladie de l’enfant et les soins engagés semble indispensable pour s’ajuster aux besoins de l’enfant, du groupe-famille et du groupe soignant dans leurs intrications.

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Quelles limites temporelles au désir de devenir père par assistance médicale à la procréation ? Les incertitudes du droit français

Article de Laurence Brunet

Paru dans la revue Dialogue, n° 219, mars 2018, pp. 37-50.

Mots clés : Enfance-Famille, Procréation médicalement assistée, Droit, Désir d'enfant, Paternité, Âge, Maladie, Mort, Temps

Le droit français a posé des limites temporelles au désir des hommes infertiles de devenir père en recourant aux nouvelles techniques de procréation : il faut être vivant et en âge de procréer. La première limite ne prête pas à discussion, la seconde est beaucoup plus délicate à définir. Pourtant l’une comme l’autre sont aujourd’hui mises à l’épreuve. Trois configurations particulières permettent de le montrer, dans lesquelles l’incertitude sur les seuils légaux résulte de l’interprétation extensive ou dérogatoire qu’en font des juges ou bien d’une incohérence inhérente à la réglementation elle-même. Dans les trois hypothèses étudiées dans cet article, des paillettes de sperme congelé restaient à disposition alors même que l’homme était soit décédé, soit en fin de vie, soit d’un âge avancé.

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Aceepter sa vulnérabilité. rester vivant jusqu'au bout

Article de Marie Odile GERARDIN

Paru dans la revue Dialogue, n° 183, mars 2009, pp. 95-108.

Mots clés : Accompagnement, Tolérance, Maladie, PROTECTION

Face à la violence des émotions liées à la maladie grave, les familles et les soignants sont appelés à faire confiance aux ressources du malade. Accompagner un malade, c'est traverser avec lui une part de ce qu'il vit, partager une vulnérabliité commune. Cet accompagnement peut permettre au patient de prendre conscience de ce qu'il vit et de s'appuyer sur lui-même pour traverser cette étape de sa vie sans être détruit psychiquement