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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La famille élective

Article de Dominique Mehl

Paru dans la revue Dialogue, n° 242, décembre 2023, pp. 25-41.

Mots clés : Enfance-Famille, Origine, Loi, Bioéthique, Procréation médicalement assistée, Famille naturelle, Anonymat, Génétique, Généalogie, Fratrie, Parenté, Famille élargie

La loi de bioéthique adoptée en 2021 inaugure un nouveau droit : le droit d’accéder à leurs origines génétiques pour les personnes nées grâce à un donneur anonyme. Toutefois, certaines d’entre elles ont déjà fait des recherches en recourant aux tests ADN, interdits en France mais facilement accessibles sur Internet. Ils racontent ici que la connaissance de l’identité du donneur s’étend à la découverte de demi-frères et sœurs. Ils témoignent que ce halo de personnes partageant la même expérience du don noue, le plus souvent, une relation, amicale ou quasi familiale. Fait éclore une famille élargie qu’aucune norme n’impose. Ajoute une nouvelle touche, la famille choisie, à la palette composite de la famille contemporaine.

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Dispositif de prise en charge multifamiliale des enfants présentant un TSA

Article de Silvia Cesano

Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 37-51.

Mots clés : Enfance-Famille, Accueil enfant-parents, Soin, Vulnérabilité, Stigmatisation, Parentalité, TSA, Thérapie familiale, Exclusion sociale, Immigration, Soutien à la parentalité, Médiation, Supervision, Émotion, Groupe d'appartenance, Parentification, Relation enfant-parents, Fratrie

Cet article présente le nouveau dispositif clinique de prise en charge multifamiliale mis en place dans un hôpital de jour pour des enfants présentant un trouble du spectre autistique sévère. Cette approche implique la mise en commun de plusieurs familles dans un contexte thérapeutique, avec le souci constant d’impliquer les parents dans la prise en charge des enfants. Le dispositif a accueilli les parents, les enfants ainsi que la fratrie de quatre familles lors de cinq séances espacées d’un mois environ. Ces séances ont pour objectif principal d’aider les familles à sortir de l’isolement et à retrouver un sentiment de compétence.

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Famille et handicap : mutations dans les pratiques

Article de Marcela Gargiulo, Régine Scelles

Paru dans la revue Dialogue, n° 236, juin 2022, pp. 167-181.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Famille, Handicap, Enfant handicapé, Fratrie, Soutien à la parentalité, Psychanalyse, Contre-transfert, Représentation sociale, Coopération, Annonce du handicap, Maladie génétique, Culpabilité

"Le bébé, l’enfant, l’adolescent, l’adulte handicapé doit affronter des conflits intra et intersubjectifs inhérents à toute vie et doit pouvoir être pensé dans le cadre de ses liens aux autres, en particulier aux membres de sa famille : chacun de ses parents, le couple parental, chacun de ses frères et sœurs, le groupe fratrie. À chacune des étapes de la vie de la famille, les enveloppes groupales (Kaës, 1976 ; Anzieu, 1976) pourront servir de protection, de contenant de pensée, mais elles pourront également être effractées, attaquées par des traumatismes, par exemple. Notre travail clinique auprès de ces familles est en grande partie consacré à favoriser le rôle protecteur et transformateur de l’appareil psychique familial et de limiter les atteintes que peut porter à celui-ci le handicap d’un membre de la famille."

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Pourquoi ai-je si mal à mon frère ?

Article de Régine Scelles

Paru dans la revue Dialogue, n° 236, juin 2022, pp. 151-165.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Psychologie clinique, Enfant handicapé, Fratrie, Éducation spécialisée, Souffrance psychique, Culpabilité, Honte, Relation familiale

"Ma connaissance des fratries comprenant un enfant ayant un handicap est issue de ma pratique de psychologue clinicienne dans un service de soins et d’éducation spécialisée à domicile. Elle vient aussi d’une recherche menée dans un cadre universitaire, qui s’appuie non seulement sur des analyses de livres, d’articles, de témoignages écrits, mais aussi sur des entretiens réalisés auprès d’adultes ayant un frère ou une sœur atteint d’un handicap et d’adultes de fratries « normales » servant d’échantillon-témoin. Pourquoi cette recherche ? C’est que, si de nombreuses études analysent les incidences de la naissance d’un enfant ayant un handicap sur la vie psychique des parents et proposent des moyens pour alléger leur souffrance, rien de tel n’existe pour la fratrie de ces enfants. Par ailleurs, les parents abordent le sujet avec beaucoup de réticences."

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Fratries : séparer pour soigner ?

Article de William Baticle, Claire Marie Hétier, Hana Rottman

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 141-159.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Fratrie, Séparation, Équipe pluridisciplinaire, Accueil familial, Maintien du lien, Rupture, Amour, Haine

Dans le domaine du placement d’enfants, la loi de 1996 préconisant le maintien de la communauté de vie des frères et sœurs est souvent comprise comme une injonction sine qua non. Cet article se fait l’écho des observations d’une équipe pluridisciplinaire (éducateurs, psychologue, psychanalyste) engagée depuis de longues années dans l’accueil familial qui dévoilent, à travers une analyse à la fois quantitative et clinique, une réalité qui vient nuancer cet impératif. Les auteurs montrent que, dans un certain nombre de cas, le maintien de la communauté de vie de la fratrie contribue à l’entretien de la pathologie des liens familiaux et à l’aliénation du sujet. Pourtant, il est possible d’imaginer des dispositifs où séparation de la fratrie n’est pas synonyme de rupture des liens fraternels.

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Consentir à l’inceste : un oxymore

Article de Jean Luc Viaux

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 39-55.

Mots clés : Enfance-Famille, Inceste, Consentement, Père, Fratrie, Abus sexuel, Loi, Violence, Mineur

Le consentement et le discernement seraient-ils dans l’inceste le gage qu’il n’y a pas de violence ? À lire la loi française telle qu’elle est et à entendre la défense de beaucoup de parents incestueux, la soumission du sujet incesté à leur entreprise serait la preuve d’une non-violence. Or, l’inceste est violence quelle que soit la façon dont les actes sexuels qui le réalisent sont commis parce que l’inceste ne se réduit pas à l’illégalisme de l’acte sexuel. Les cas cliniques et judiciaires dans lesquels l’allégation d’inceste consenti a été énoncée montrent que l’inceste n’est en fait jamais consenti pour ce qu’il est concrètement : un acte sexuel entre deux personnes interdites de mariage, mais qu’il est toujours une violence absolue dont la mentalisation ne vient que longtemps après. Ce que les victimes ont pu croire, même après révélation des actes, c’est que leur place d’enfant et la relation à celui qui les agresse passent par la confusion entre désir sexuel et désir de lien, la notion d’inceste étant indicible.

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Accompagnement du processus narratif dans un groupe fratrie

Article de Elodie Gabriel

Paru dans la revue Dialogue, n° 227, mars 2020, pp. 125-141.

Mots clés : Enfance-Famille, Groupe, Fratrie, Enfant handicapé, Dessin, Handicap, Émotion, CAMSP, Discours

Afin d’accompagner les frères et sœurs d’enfants handicapés, des dispositifs groupaux se développent depuis quelques années dans les services médico-sociaux. L’auteure, psychologue clinicienne, présente ici le fonctionnement d’un groupe fratrie destiné à des enfants de 4 à 10 ans, et plus particulièrement l’utilisation du dessin dans ce cadre. Par le croisement d’éléments théoriques et l’apport de situations cliniques, une réflexion est menée sur l’intérêt du dessin et du récit de celui-ci dans la relance des processus narratifs chez les enfants. Ces capacités de liaison ainsi soutenues permettent, le plus souvent, de contrer les effets traumatiques de la survenue du handicap dans la famille. Ceci permet d’appréhender l’un des facteurs de l’effet thérapeutique de ce dispositif.

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De la séparation à la rupture ?

Article de Karine Marteau Fassel

Paru dans la revue Dialogue, n° 226, décembre 2019, pp. 113-132.

Mots clés : Enfance-Famille, Autorité parentale, Conflit, Couple, Divorce, Magistrat, Garde alternée, Séparation, Maintien du lien, Fratrie, Grands-parents, Intérêt de l'enfant

Lorsque le couple se sépare, les liens se distendent mais ne sont pas immédiatement rompus. En effet, la séparation effective se trouve retardée pour diverses raisons : d’abord parce que l’un des époux – voire les deux – peut ne pas vouloir, au regard de convictions personnelles, envisager de rompre le lien conjugal ; ensuite parce que les époux peuvent se trouver confrontés aux lenteurs d’une procédure de divorce ; enfin – et plus généralement – parce que la séparation passe aussi par le retour à l’autonomie financière et patrimoniale, imposant à chacun de décider du partage des biens acquis pendant la vie commune. S’agissant des enfants communs, le législateur de 2002 a limité les effets de la rupture du couple parental en tenant l’enfant éloigné des conflits et des bouleversements engendrés par la désunion de ses parents, consacrant ainsi la notion de coparentalité, et ce dans l’intérêt des enfants. Au-delà, il s’agit également de garantir à l’enfant le maintien des liens qu’il a pu entretenir jusqu’à présent avec chaque composante de son entourage familial (frères et sœurs, grands-parents).

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Les relations fraternelles chez les enfants en famille d’accueil

Article de Nathalie Chapon

Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 171-190.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Fratrie, Accueil familial, Protection de l'enfance, ASE, Séparation, Relation familiale, Sociologie, Placement familial, Intérêt de l'enfant, Recherche, Famille d'accueil, Attachement, Affectivité

La relation fraternelle est une expérience unique qui touche la plupart des individus. Cette relation singulière peut être fragilisée dans certains contextes, notamment en protection de l’enfance, quand les mesures de placement engendrent souvent la séparation des fratries et induisent des relations complexes entre les enfants. L’article présente les résultats d’une recherche sociologique auprès de 25 enfants sujets de l’étude, confiés à l’Aide sociale à l’enfance en famille d’accueil. À partir de l’analyse d’entretiens réalisés auprès des enfants confiés et de l’ensemble des enfants avec lesquels ils vivent, c’est-à-dire les frères et sœurs, les enfants de la famille d’accueil et les autres enfants confiés dans la famille, l’auteur dégage six configurations exprimant les différentes relations fraternelles, allant d’une exclusivité fraternelle à une multiplicité du lien. C’est une nouvelle lecture des relations fraternelles qui est proposée par une reconnaissance de différentes configurations présentes au sein d’un dispositif de prise en charge en protection de l’enfance.

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La relation d’aide dans une fratrie avec une personne handicapée

Article de Clémence Dayan

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 39-52.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Fratrie, Handicap, Relation d'aide

L’article présente une réflexion théorique sur la relation d’aide dans une fratrie comprenant une personne handicapée. Après avoir évoqué la spécificité du lien fraternel, qui est, dans la configuration des liens familiaux, un lien horizontal, l’auteur, psychologue clinicienne, montre que la relation d’aide s’inscrit très tôt dans la construction du lien fraternel avec une personne en situation de handicap. Pour plusieurs raisons, les frères et sœurs vont occuper une fonction d’aidant pour l’enfant, puis l’adolescent et l’adulte handicapé, fonction qui peut aujourd’hui être établie sur le plan juridique pour les personnes majeures. L’article interroge les répercussions de cette relation d’aide aussi bien sur la fratrie que sur les personnes en situation de handicap elles-mêmes et conclut sur la nécessité de prendre davantage en compte, à l’avenir, le point de vue des personnes handicapées.

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