PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Agora, n° 91, 2022 [2], pp. 7-20.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Enquête, Récit de vie, Diplôme, Québec
La jeunesse pose problème quand il s’agit de l’envisager sous l’angle sociologique afin de savoir comment les jeunes s’insèrent dans la société ou, plus exactement, dans la vie sociale. En effet, la jeunesse correspond à une courte période de l’existence, sujette aux aléas de l’entrée dans la vie adulte. Comment peut-on, dans ces conditions, saisir la vie d’une personne pour qui l’intégration à la société est en voie de se faire ?
Les problèmes, on le devine, sont d’ordre à la fois théorique et méthodologique. Le présent article cherche à les cerner à la lumière de deux enquêtes conduites à dix ans d’intervalle auprès d’une même cohorte de jeunes, en vue d’appréhender concrètement leur insertion sociale et professionnelle au terme de leurs études universitaires. Un retour sur cette expérience qui remonte à plusieurs années met ici au jour la pertinence que peut revêtir une étude longitudinale auprès des jeunes, dont le récit de vie paraît constituer la méthode idéale malgré les difficultés qu’elle ne manque pas de soulever d’entrée de jeu.
Paru dans la revue Agora, n° 90, 2022-1, pp. 7-20.
Mots clés : Travail social : Formation, Animation socioculturelle, Diplôme, Professionnalisation, Formation
Les diplômes dans le monde de l’animation socioculturelle sont organisés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils sont un indicateur pertinent pour analyser le processus de professionnalisation du monde de l’animation. Trois périodes scandent l’émergence et la structuration de l’offre de formation. Trois marqueurs sont mobilisés afin d’éclairer cette professionnalisation : le contexte politique qui définit les fonctions sociales du monde de l’animation, les acteurs en grande partie structurés autour de la jeunesse et de l’éducation populaire et les diplômes en tant que tels.
Venus en France pour y poursuivre leurs études supérieures, les étudiants en migration internationale sont censés retourner dans leur pays après l’obtention de leur diplôme. S’il en va ainsi pour une grande part d’entre eux, une autre part, non négligeable, tend à prolonger son séjour puis à rester sur place, parfois définitivement : pour quelles raisons ? La question du « pourquoi » mérite d’être posée mais également celle du « comment ». Si les raisons de s’installer en France sont multiples, nous verrons, en lisant ce dossier, comment, au fil de leur séjour, nombre d’étudiants et d’étudiantes s’habituent à vivre en France alors que leurs liens avec leur pays d’origine se distendent…