Insérer des personnes souffrant de troubles cognitifs dans le milieu ordinaire, c’est le pari que s’est lancé la Fondation Amipi-Bernard Vendre dans six usines de câblage électrique de l’ouest et du centre de la France. Des postes mobilisant l’imitation et la plasticité du cerveau sont proposés aux salariés qui, ayant acquis la maîtrise d’une tâche, l’apprennent à quelqu’un d’autre.

Dossier composé de deux articles :

Un resto pour l’apprendre en mangeant !
Alexis Karacostas, psychiatre et psychothérapeute : « Il faut créer de la langue partagée »

Chaque semaine, Olivier Tsevery, comédien et fondateur d’Odysseus, enseigne l’improvisation théâtrale à des personnes atteintes de cécité ou malvoyantes, membres de l’Union nationale des aveugles et déficients visuels de Bordeaux. Un cours qui, sans être une thérapie pour les participants, agit comme « un remède contre l’inexpression ».

Lancées en 2014, les unités d’enseignement en maternelle accueillent les enfants de 3 à 6 ans atteints de troubles autistiques. Enseignants et professionnels médico-sociaux y travaillent de concert pour ramener leurs élèves vers un parcours scolaire ordinaire. Ouverte en 2015 au sein d’une école classique, celle de Saintes, en Charente-Maritime, offre à ses huit élèves autistes un suivi très personnalisé. Une expérience porteuse d’espoir.

Les outils éducatifs sur tablette développés par la start-up française LearnEnjoy, expérimentés de 2013 à 2016 par la Fegapei (aujourd’hui Nexem) avec l’assureur AG2R La Mondiale et utilisés aujourd’hui dans 150 établissements, montrent que le numérique a toute sa place dans le champ du handicap cognitif. Ils ont permis des progrès et renforcé les relations entre professionnels, aidants et bénéficiaires.