Article de M. Lebrault, G André Trévennec, C. Vidailhet
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 7, novembre 2017, pp. 415-428.
Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Adoption internationale, Origine, Étude de cas, Abandon, Nationalité, Prénom, Filiation, Famille, Famille naturelle, Pays d'origine
Si abandonner signifie étymologiquement « laisser à la merci de » (en référence aux bébés laissés dans les tours, à la merci des bêtes sauvages), c’est surtout aujourd’hui rompre les liens de filiation qui assurent à l’enfant stabilité, permanence et lui procurent un sentiment de continuité d’être et de sécurité interne. Ces liens lui permettent de se situer dans une histoire, dans un réseau généalogique. Ils lui assurent un ancrage transgénérationnel entre le passé et le futur, ainsi qu’un sentiment d’appartenance à un corps familial. La filiation se réfère à l’acte de procréation, à un cadre législatif et à un acte psychique qui se construit avec le temps et permet de se considérer « fils ou fille de ». Qu’en est-il de ces liens de filiation quand l’enfant a été adopté, quand son histoire a commencé, loin de son pays d’accueil, par un abandon, souvent dans un contexte à hauts risques ? Quels liens garde-t-il avec son passé et son pays d’origine ? Que représente pour lui d’avoir été adopté ?
Article de Bernard VERNIER
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 78, juin 1989, pp. 18-23.
Mots clés : Famille, Relation familiale, Modèle familial, Filiation, Relation enfant-parents, REPRESENTATION COLLECTIVE, Identité sociale, Norme sociale, Prénom, GRECE