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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le rôle du centre de planification et d’éducation familiale dans les situations de violences faites aux femmes

Article de Emmanuelle Piet

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 348, juin-juillet 2021, pp. 16-19.

Mots clés : Enfance-Famille, Dépistage, Sexualité, Violence, Mutilation sexuelle, Abus sexuel, Harcèlement sexuel, Violence conjugale, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Soutien psychologique

Le centre de planification et d’éducation familiale occupe une fonction importante dans le dépistage, l’orientation et la prise en charge des victimes de violences, aussi bien lors des séances de prévention auprès des collégiens et des lycéens, qu’au cours des consultations pour un conseil en contraception, un dépistage d’infections sexuellement transmissibles ou une demande d’interruption volontaire de grossesse.

Consentir à l’inceste : un oxymore

Article de Jean Luc Viaux

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 39-55.

Mots clés : Enfance-Famille, Inceste, Consentement, Père, Fratrie, Abus sexuel, Loi, Violence, Mineur

Le consentement et le discernement seraient-ils dans l’inceste le gage qu’il n’y a pas de violence ? À lire la loi française telle qu’elle est et à entendre la défense de beaucoup de parents incestueux, la soumission du sujet incesté à leur entreprise serait la preuve d’une non-violence. Or, l’inceste est violence quelle que soit la façon dont les actes sexuels qui le réalisent sont commis parce que l’inceste ne se réduit pas à l’illégalisme de l’acte sexuel. Les cas cliniques et judiciaires dans lesquels l’allégation d’inceste consenti a été énoncée montrent que l’inceste n’est en fait jamais consenti pour ce qu’il est concrètement : un acte sexuel entre deux personnes interdites de mariage, mais qu’il est toujours une violence absolue dont la mentalisation ne vient que longtemps après. Ce que les victimes ont pu croire, même après révélation des actes, c’est que leur place d’enfant et la relation à celui qui les agresse passent par la confusion entre désir sexuel et désir de lien, la notion d’inceste étant indicible.

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