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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 10

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You can’t stop what’s coming

Article de Thierry Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 74-75.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement, Émotion, Parcours professionnel, Témoignage, Relation travailleur social-usager, Rencontre

Au moment du départ à la retraite un cadre éducatif témoigne des émotions qui ont été, pour lui, essentielles au cours de sa vie professionnelle. Tous ceux avec qui il a partagé sa vie professionnelle ont « augmenté sa part d’existence ».

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Crise et urgence

Article de Pervenche Pierrillas

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 53-55.

Mots clés : Travail social : Métiers, Mineur non accompagné, Crise, Éthique, Équipe pluridisciplinaire, Accueil d'urgence, Adolescent, Migration, Anxiété, Émotion, Violence

Un lieu d’accueil traditionnellement destiné aux mineurs non accompagnés (MNA), attaché à leur offrir, dans l’urgence, une hospitalité chaleureuse et structurante, se voit confier, à l’occasion du confinement, des enfants dits cas complexes. L’équipe est confrontée à une déflagration par ces jeunes si radicalement différents, pleins de colère et de violence. Comment les intervenants sont-ils mis à mal par cette confrontation ?

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Des ateliers re-créatifs en formation d’éducateurs de jeunes enfants : ou comment ces espaces de rencontre en soi relient à plus grand

Article de Sandrine Lucas

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 40-46.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éducateur de jeunes enfants, Créativité, Corps, Jeune enfant, Émotion, Affectivité, Formation professionnelle, Atelier, Éveil, Culture, Rencontre

La broyeuse économique voudrait nous faire accroire que la vie c’est froid comme un écran tactile. Que nos missions de travailleur·ses du médico-social seraient comptables. Foin de nos émotions, ça nous ferait perdre de l’argent. Nos émotions sont vivantes et partageables. Elles nourrissent nos pratiques des liens si on se donne la peine de leur redonner du temps conté (et pas compté) et de l’espace. Pousser les murs, c’est comme faire pousser des graines d’utopie.

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Distance, proximité, l’important c’est ce que l’autre supporte. Vers l’instauration d’un « espace d’aide potentiel »

Article de Xavier Bouchereau

Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 67-78.

Mots clés : Travail social : Métiers, Relation d'aide, Distance, Pratique professionnelle, Accompagnement social, Posture professionnelle, Compétence, Émotion, Winnicott (Donald Woods)

Aisément mentalisable, l’idée de « bonne distance » a longtemps participé à rassurer les professionnels en insistant sur ce qui relèverait d’une possible maîtrise de la relation d’aide. Mais en réalité, la « bonne distance » n’est pas un concept opérant de l’accompagnement social, elle échoue à dire la complexité de la rencontre entre un professionnel et la personne qui sollicite son aide, elle l’enferme dans une unidimensionnalité technique que la clinique récuse. C’est pourquoi, à partir des travaux de Donald Winnicott, nous proposons de développer la notion d’« espace potentiel d’aide », un espace dynamique, avec sa propre temporalité, que le professionnel va patiemment broder d’émotions, consolider d’écoute, vivifier de paroles pour que le sujet accepte de reconsidérer ce qu’il vit.

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Significations plurielles de la norme de " bonne distance " dans le travail d’accompagnement

Article de Lise Demailly

Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 19-31.

Mots clés : Travail social : Métiers, Relation travailleur social-usager, Distance, Éthique, Accompagnement, Émotion, Autonomie, Institution, Respect

Le terme de « bonne distance » mobilise, pour parler de la relation et du travail relationnel, une métaphore spatiale, qui évoque un tir bien réglé ou un curseur qui serait à la bonne place entre éloignement et proximité. Cette « bonne distance » a des justifications professionnelles et éthiques. Bien que la formule soit commode, elle est très floue. L’article montre, à partir d’exemples empiriques, comment elle recouvre un certain nombre de conflits : autour du contenu de la professionnalité, des modalités du respect de l’usager, des méthodes de formation à la bonne distance, plus expérientielles ou plus technicistes. Par ailleurs, le contenu de la « bonne distance » est un construit social, soumis à variations historiques, et également sensible aux situations concrètes d’interaction, comme le media de l’interaction, l’âge des usagers, le cadre institutionnel du travail de care. Enfin, l’article montre que si la thématique commode de la « bonne distance » est interprétée de manière psychologisante, elle masque une autre problématique, importante et délicate, celle de la gestion de l’autonomie de l’usager, qui renvoie à des enjeux non seulement psychologiques et émotionnels, mais aussi politiques. L’éthique des professionnels se joue également par rapport aux institutions.

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« Renouer la chaîne du temps »

Article de Françoise Brechet

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 83-86.

Mots clés : Travail social : Métiers, Jeune en difficulté, Éducateur spécialisé, Témoignage, Maintien du lien, Mémoire, Émotion, Relation travailleur social-usager, Réfèrent

Quel est ce processus qui fait que des années après, dans des espaces éloignés apparaissent des jeunes/adultes qui viennent à la rencontre d’une ancienne éducatrice ? Vivacité des souvenirs, du lien noué alors, émotions partagées par-delà parfois leur « cabossage » de vie. Témoignage de l’incarnation de la relation, de l’investissement toujours vivant chez l’un et chez l’autre. Du pour de vrai de la relation.

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Perceptions et réactions d’intervenants québécois face à la dispensation de services sociaux aux jeunes et aux familles en temps de COVID-19

Article de Marie Claude Simard, Ève Pouliot, Danielle Maltais, et al.et al.

Paru dans la revue Écrire le social, n° 4, 2022, pp. 7-21.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Épidémie, Relation éducative, Émotion, Pratique professionnelle, Anxiété, Télétravail, Usure professionnelle, Bien-être, Adaptation, Québec (Province du)

Cette étude qualitative vise à documenter les perceptions et les réactions des intervenants du réseau des services sociaux à l’enfance, jeunesse, famille face aux conséquences de la pandémie de COVID-19. Entre la 3e et la 4e vague de la pandémie au Québec, 11 intervenants, incluant deux gestionnaires, ont pris part à des groupes de discussion. Les résultats révèlent qu’ils ont ressenti de la peur, de la colère, de l’anxiété, des sentiments d’impuissance et d’incompétence, des tensions et ont dû faire face à une polarisation des opinions, ainsi que de la surcharge et de l’épuisement. Pour s’adapter à cette situation, ils ont employé diverses stratégies, dont la méditation et le télétravail. Ces résultats permettent de dégager cinq constats qui pourront servir à l’amélioration des pratiques et du bien-être des intervenants dans le contexte de la pandémie et en période post-pandémie.

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Jeux de rien… je de vilains

Article de Amélia Bréchet

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 42-50.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, MECS, Adolescent, Théâtre, Traumatisme, Émotion, Créativité, Confiance

Quand ce petit rien qu’est le « jeu théâtral » autorise le déplacement des « je » de gamins ayant vécu des événements traumatiques graves au cours de leur très courte histoire de vie.

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La colère chez les éducateurs de la PJJ : une émotion inutile mais légitime face à la transgression d’un jeune

Article de Elsa de Grenier de Latour, Mael Virat, Nathalie Przygodzki Lionet

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 23, automne 2019, n.p. n.p..

Mots clés : Travail social : Métiers, PJJ, Relation éducative, Émotion, Relation travailleur social-usager, Colère, Éducateur de justice, Stagiaire

Le travail éducatif auprès d’adolescents en conflit avec la loi peut être source de frustration et de colère. L’interprétation par les éducateurs du sens des comportements d’opposition est possiblement liée à leur réaction émotionnelle. Cette étude vise à explorer l’attitude des éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) envers la colère. En présentant à des éducateurs stagiaires (N = 85) un scénario fictif qui relate une situation de transgression où un éducateur ressent de la colère, cette étude s’intéresse à l’évaluation de l’utilité et de la légitimité de la colère du professionnel ainsi qu’à la manière d’interpréter le comportement de l’adolescent (attributions causales contrôlables versus incontrôlables et internes versus externes).
Les résultats indiquent qu’une large majorité des éducateurs jugent que la colère est inutile et qu’une légère majorité d’entre eux jugent qu’elle est pourtant légitime. Par ailleurs, les éducateurs tendent plutôt à percevoir les causes du comportement de l’adolescent comme étant internes mais incontrôlables, ce qui fournit une explication indulgente à la transgression, qui semble pouvoir être liée à l’attitude envers la colère. À la lumière de ces résultats et dans le contexte du travail émotionnel à accomplir par les éducateurs, ces attributions causales indulgentes peuvent être interprétées comme des stratégies cognitives de régulation de la colère. Enfin, la légitimité accordée à la colère pourrait traduire une revendication d’autonomie émotionnelle par les éducateurs ou une attitude favorable à la colère malgré des connaissances sur son inutilité.

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Engagement en travail social : de l'utilité des émotions

Article de Alexandrine Laizeau, Catherine Galopin

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 270, septembre 2018, pp. 26-38.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Émotion, Empathie, Relation travailleur social-usager, Relation d'aide, Risque, Assistant de service social

Depuis plusieurs années, nous ne nous reconnaissons pas dans les discours techniques concernant notre savoir-faire et notre savoir-être d’assistant(e) de service social. C’est pourquoi, nous avons souhaité faire entendre une autre voix. Il s’agit pour nous de réhabiliter l’apport de l’humain par le biais des émotions dans le travail social. Dans un premier temps, nous nous sommes penchées sur notre propre rapport aux émotions pour comprendre notre fonctionnement, ainsi que notre cheminement. Dans un second temps, nous avons beaucoup lu, des sociologues, des philosophes mais aussi des articles de terrain. Nous avons été très surprises de la richesse de la littérature sur les émotions. Celle-ci met non seulement en lumière leurs forces, mais aussi les dangers de leur instrumentalisation. Finalement, ce travail d’étude a poussé notre réflexion bien plus loin que ce que nous avions imaginé…

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