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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Parcours de migrants

Article de Fatna Belgacem

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 145-151.

Mots clés : Travail social : Formation, Migration, Pauvreté, Guerre, Danger, Peur, Étudiant, Travail social, Récit de vie, Écriture, Formation, Éducateur spécialisé

Les étudiants éducateurs spécialisés de première année du Pôle de formation et de recherche de l'Arseaa, site d'Albi, dans le cadre de l'unité de formation DF4, à propos des phénomènes migratoires, ont rédigé des "parcours de migrants", sous forme de narration, soutenus par la connaissance de diverses causes de la migration et des textes législatifs en vigueur dans les pays concernés. Il en est résulté des documents variés, les rédacteurs tentant d'être au plus près de la vie réelle de ces migrants. Nous publions ici quelques-uns d'entre eux.

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Psychanalyse, clinique et travail social à l'université

Article de Marcelo Ricardo Pereira, Sébastien Ponnou

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 127-135.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Travail social : Formation, Travail social, Formation, Psychanalyse, Université, Intervention sociale, Éthique, Écoute, Brésil

Depuis ses fondations contemporaines dans les années 1940 en France, le travail social est traversé par une tradition clinique et psychanalytique qui irrigue les pratiques, les dispositifs institutionnels et les dynamiques de formation du secteur.

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La formation au travail social en Belgique (1920-1940), entre "maternalisme" et professionnalisation

Article de Guy Zelis

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 11-21.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Formation, Travail social, Professionnalisation, Maternité, Femme, Rôle, Évolution, Compétence professionnelle, Belgique, 1920-1940

L’étude de la formation au travail social en Belgique (1920-1940) veut souligner deux axes qui paraissent traverser la formation au travail social : le « maternalisme » d'une part, et la professionnalisation d'autre part. Maternalisme et professionnalisation sont potentiellement contradictoires. Malgré le succès des féministes pour projeter les rôles maternels et domestiques dans la sphère publique, le «maternalisme » rappelle les prémisses selon lesquelles la maternité était considérée comme le rôle primordial des femmes ; en conséquence, le foyer était le lieu premier des femmes et les compétences féminines concernaient d'abord les domaines de l'éducation. L'élargissement du rôle familial et maternel des femmes constitue l’un des fondements du « maternalisme » réformiste. De cet élargissement est né le travail social dans une perspective professionnelle. Plutôt qu'une évolution qui conduirait, de 1920 à 1940, du maternalisme à la professionnalisation, l'expression « la maternité comme profession » (que j'emprunte à Christoph Sachsse) exprime la tension existant entre les deux pôles de l'activité à laquelle prépare la formation au travail social.

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Les formations en travail social en Flandre : analyse historique et évolutions

Article de Wim Verzelen

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3 & 4, décembre 2019, pp. 76-87.

Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travail social, Histoire sociale, Enseignement supérieur, École, Formation professionnelle, Évolution, Professionnalisation, Flandre, 20ème siècle

L’histoire des formations en travail social en Flandre s’articule autour de plusieurs axes. Le premier renvoie à la construction pilarisée qu’à connue la Belgique et qui a structuré trois courants parmi les écoles dispensant cet enseignement. Ce sont principalement les mouvements de travailleurs chrétiens et socialistes qui ont marqué le développement de ces formations au XXe siècle. Un deuxième axe, que nous qualifierons de professionnalisation, est apparu dans les années 1960 pour marquer une rationalisation managériale des formations. Le troisième axe concerne l’ancrage, dans l’enseignement supérieur, de l’organisation des programmes au sein de licences et de maîtrises, niveaux qui représentent somme toute une partie de cette professionnalisation latente.

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Innovations et participation des personnes ressources concernées, une dynamique européenne  : retour sur un congrès de grande ampleur

Article de Chloé Altwegg Boussac, John Ward

Paru dans la revue Vie sociale, n° 25-26, 2019, pp. 27-42.

Mots clés : Travail social : Formation, Participation, Projet pédagogique, Travail social, Formation, Adulte, Usager, Éthique, Valeur sociale, Coopération internationale, Technologie de l'information et de la communication, Innovation, EASSW (Association européenne des écoles de travail social), UNAFORIS (Union nationale des acteurs de la formation et de la recherche en intervention sociale), PowerUs

Cet article propose un résumé sélectif des idées et pratiques partagées lors de la conférence « Les formations en travail social, faire bouger les lignes pour un avenir durable » organisée à Paris en juin 2017 par l’UNAFORIS et l’EASSW sous l’égide de l’UNESCO. Plusieurs grandes tendances ont émergé : le besoin impératif d’une réaffirmation des valeurs du travail social dans la formation ; les usages des nouvelles technologies pour favoriser une approche plus inclusive ; l’engagement de la formation dans les réponses à donner à la crise des réfugiés ; la coopération et la participation comme base de l’acte de formation et de la conception des programmes. Les auteurs montrent comment la participation des personnes ressources concernées constitue une clé de voûte des innovations présentées en réponse à toutes ces questions.

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24 heures chrono. Comment sensibiliser de futurs travailleurs sociaux au paradigme systémique dans le cadre d’un cours de vingt-quatre heures ?

Article de Frédéric Delvigne

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 89-123.

Mots clés : Travail social : Formation, Approche systémique, Formation, Travail social, Travailleur social, Méthode pédagogique

L’auteur témoigne de son expérience d’enseignement de la systémique. Dans le cadre d’un cours de vingt-quatre heures, il tente de sensibiliser de futurs professionnels psychosociaux à la « pensée systémique ». La pédagogie est résolument centrée sur la « formation » (mobilisation du « vécu » des apprenants) plutôt que sur l’« apprentissage » (mémorisation de concepts). L’auteur explique comment il fait « sentir » le paradigme systémique au départ de quatre principes : 1) Nous n’agissons pas toujours en notre nom propre mais au nom d’un réseau d’appartenance ; 2) Ce que nous appelons un « problème » peut être vu comme une « solution » ; 3) Avant d’engager une aide psychosociale, il y a lieu de questionner le contexte et 4) La collaboration avec la famille ne se décrète pas, elle se construit. Des exemples concrets et des analyses de situation viennent illustrer le propos.

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Usages et fonctions des pédagogies de la médiation dans la formation des travailleurs sociaux  : analyse des carnets de voyage des étudiants

Article de Joffroy Faure, Sébastien Ponnou

Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 105-111.

Mots clés : Travail social : Formation, Pédagogie, Méthode pédagogique, Approche clinique, Travail social, Formation, Créativité, Transfert, Médiation, Relation, Groupe de travail

Héritées des modules de « techniques éducatives », les Pédagogies des médiations expressives (PME) sont conçues comme un dispositif de formation aux potentialités créatives et émancipatrices à l’œuvre dans la relation d’aide. Nous avons souhaité en étudier la spécificité via l’analyse de 155 « carnets de voyage » d’étudiants, dont la fonction est de rendre compte de la traversée de l’expérience. Les résultats obtenus soulignent la pertinence des PME en termes de pédagogie de la relation et de formation aux approches cliniques en travail social, et suggèrent l’opportunité d’aménager les outils réflexifs susceptibles d’en potentialiser les effets dans la formation des travailleurs sociaux.

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L’académisation des écoles de formation professionnelle du travail social en France : contextualisation et caractérisation d’un processus à l’issue incertaine

Article de Stéphane Rullac

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 16, printemps 2016.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Intervention sociale, Formation, Épistémologie, Identité professionnelle, Université, Organisme de formation, Recherche sociale, Norme, Pratique professionnelle

Depuis 2008, la création conjointe de l’UNAFORIS (Union nationale des associations de formation et de recherche en intervention sociale) et des PREFAS (Pôles de recherche et d’étude pour la formation et l’action sociale), a engendré d’importants enjeux politiques, institutionnels et épistémologiques, qui ont en commun l’intégration de la norme scientifique au cœur des écoles professionnelles du travail social. Dans le sillage du projet des HEPASS (Hautes écoles professionnelles pour l’action sociale et de santé), les normes et les activités de l’enseignement supérieur (ECTS- European credits transfer system), LMD (Licence, master, doctorat) et une activité de recherche, s’intègrent progressivement à l’appareil de formation professionnelle du travail social. Ce processus « d’académisation » génère un mouvement délicat de négociation entre normalisation scientifique et différenciation universitaire, selon la culture d’autonomie de ces écoles de formation professionnelle. Ce processus multidimensionnel génère des enjeux complexes pour les acteurs concernés. Nous proposons de distinguer les différentes dimensions qui s’entremêlent dans la réalité, pour mieux les décrire et les analyser. L’objectif de ce propos est de réduire le risque de confusion des registres qui est préjudiciable à la construction d’une communauté de chercheurs réunie autour d’une « scientifisation » susceptible de soutenir les pratiques professionnelles du travail social.

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