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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Quand les prénoms parlent… De l’original à l’originel en clinique de l’infertilité

Article de Anne Agüero, Sarah Bydlowski

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 49-62.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Procréation médicalement assistée, Psychologie du développement, Parentalité, Filiation, Prénom, Désir d'enfant, Fécondation in-vitro

Alors que le recours à l’Assistance Médicale à la Procréation médicalement (AMP) est de plus en plus fréquent, les études parues donnent des résultats contradictoires sur le devenir et le développement des enfants ainsi conçus. Dans le cadre d’une recherche longitudinale, exploratoire, quantitative et qualitative menée à 3 mois, 2 ans et 4 ans, nous proposons de nous intéresser aux prénoms donnés. Nous faisons en effet l’hypothèse, que le choix du prénom est non seulement un miroir du vécu d’étrangeté ressenti par les parents, mais qu’il contient en germes, les premières interactions avec leur part de rêverie, de fantasmes et de dette parentale. La méthodologie est constituée d’entretiens filmés, analysés selon quatre axes principaux : la narration spontanée et manifeste du choix du prénom, la préexistence du prénom à la grossesse, le prénom comme choix commun parental, l’inscription du prénom dans une filiation. Notre objectif est de pouvoir dégager de notre cohorte de 70 familles des invariants concernant les éventuelles fragilités psychiques qui pourraient découler d’une AMP afin de mettre en place des actions de prévention.

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Sous le régime de l’exception : accéder à la parentalité grâce au diagnostic préimplantatoire en France

Article de Anne Sophie Giraud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 281-299.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Embryon, Diagnostic, Fécondation in-vitro, Maladie génétique, Procréation médicalement assistée, Bioéthique, Sélection, Législation

Le diagnostic préimplantatoire (DPI) est un diagnostic biologique réalisé sur des cellules prélevées sur un embryon obtenu par fécondation in vitro (FIV). Il permet d’éviter le transfert d’embryons atteints d’une maladie génétique. Il est l’une des modalités d’accès à la parentalité offerte en France aux couples porteurs d’une maladie génétique héréditaire sévère qui ne souhaitent pas transmettre cette maladie à leur enfant ou ne peuvent mener à bien une grossesse en raison de cette anomalie génétique.
Mais le DPI n’est pas un parcours sans obstacle pour les personnes qui souhaitent y avoir recours : engorgement des centres, temps d’attente long, taux d’échecs élevés, médicalisation de la procréation, quadruple sélection à l’entrée. L’une des raisons qui fonde sa difficulté d’accès est le régime d’exceptionnalité auquel le DPI est soumis dans la loi française afin d’éviter de possibles tentatives eugénistes. Ce sont ces multiples empêchements à la parentalité par le DPI que je questionnerai dans cet article. Je montrerai également que les critères d’accès au DPI et mobilisés par l’institution médicale et le législateur dessinent en creux non seulement les normes d’une « bonne » parentalité mais surtout d’une « bonne vie ».

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Distribuer l’espoir, préparer le deuil. Réajustements des attentes procréatives face à l’échec de la FIV dans une clinique de fertilité belge

Article de Shana Riethof

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 263-280.

Mots clés : Enfance-Famille, Désir d'enfant, Traitement médical, Fécondation in-vitro, Deuil, Parentalité, Filiation, Stérilité, Patrimoine génétique, Procréation médicalement assistée, Échec, Belgique

À partir d’une enquête ethnographique menée dans une clinique de fertilité belge, cet article examine plusieurs stratégies déployées par le corps médical afin de réajuster les attentes des couples qui multiplient les essais infructueux de fécondation in vitro (FIV). À ce moment du parcours, il est proposé au couple une dernière tentative avec ses propres gamètes avant un éventuel passage vers le don d’ovocytes, celui-ci éliminant le lien génétique maternel. Par l’analyse de scènes ethnographiques où se jouent de tels dilemmes, je situe l’espoir d’être parent et le deuil de la fertilité comme deux outils discursifs complémentaires permettant de réorienter les trajectoires affectives des partenaires. Cette redistribution de l’espoir peut néanmoins se heurter à la résistance des couples dans un contexte d’incertitude inhérent à la prise en charge. Il apparaît alors que le renoncement à la norme de l’enfant biologique permet d’accéder à d’autres formes de maternité et de parentalité qui ne sont pas forcément fondées sur le lien génétique mais sont soumises à condition.

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Faire famille par don d’enfant ou par don d’ovocytes en situation transculturelle

Article de Isam Idris

Paru dans la revue Dialogue, n° 240, juin 2023, pp. 127-138.

Mots clés : Enfance-Famille, Don, Don d'ovule, Culture, Enfant, Parentalité, Migration, Adoption, Procréation médicalement assistée, Représentation sociale

À partir du cadre de consultation d’évaluation préalable à la prise en charge dans la consultation transculturelle, l’auteur aborde deux situations d’accompagnement culturellement éclairé à la parentalité par don traditionnel d’enfant et par adoption dans la première situation et par don à la fois légal et légitime d’ovocytes dans la seconde. Les représentations culturelles de la parentalité chez les deux familles migrantes se trouvent dynamisées par la loi du pays d’accueil et les techniques de procréation médicalement assistée pour donner lieu à des métissages et à de nouvelles manières de faire famille en situation migratoire. L’étrangeté des représentations et des pratiques culturelles de la parentalité implique un décentrage clinique évitant leur interprétation par des troubles psychiques ou leur réduction à des croyances n’ayant pas ou peu de poids face à la science.

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La GPA relationnelle et ses enjeux pour la parentalité

Article de Françoise Cailleau

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 360, octobre 2022, pp. 19-23.

Mots clés : Enfance-Famille, Gestation pour autrui, Filiation, Parentalité, Psychologie clinique, Recherche clinique, Procréation médicalement assistée, Législation, Affectivité, Grossesse, Belgique

En Belgique, la pratique de la gestation pour autrui ne fait l’objet d’aucune réglementation ni interdiction formelle. Toutefois, en structure hospitalière, un ensemble de règles existent visant à prohiber toute démarche marchande et à faire appliquer les lois de la filiation juridique. Une recherche en psychologie clinique a eu pour objectif de dégager les processus de parentalité et de filiation ainsi que leurs enjeux relationnels entre les différents protagonistes et à l’égard du bébé à naître.

Instituer la famille. Entre parenté et parentalité

Article de Benoît Hachet, Victoria Chantseva, Gaëlle Meslay, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 139-140, 2ème et 3ème trimestres 2021, pp. 3-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Parenté, Institution, Filiation, Gestation pour autrui, Procréation médicalement assistée, Adoption internationale, Famille recomposée, Homoparentalité, Paternité, Mariage, Droit, Psychanalyse, Adoption, Jeune enfant, Enfant

Introduction, Myriam Chatot, Marie-Caroline Compans, Marine Quennehen, Zoé Yadan
Temps avec les enfants et temps sans les enfants. L’expérience parentale de la résidence alternée paritaire, Benoît Hachet
Rendre « propre » son enfant selon son « rythme » individuel. Contraintes temporelles contradictoires d’un apprentissage d’hygiène. Victoria Chantseva
Les familles homoparentales sous contrôle. Des contraintes juridiques et administratives dans l’établissement de la filiation, Gaëlle Meslay
Devenir parent à travers les frontières nationales et raciales. Emparentement et institution du lien parental dans l’adoption internationale,
Solène Brun
La figure paternelle en psychanalyse. Un effacement institutionnel au profit d’une implication relationnelle ? Emmanuel Gratton
Les trois temps des pluriparentalités en France. Une analyse de travaux empiriques contemporains, Agnès Martial
La parenté d’intention en droit français. Nouvelle figure du système de filiation ? Marie Mesnil

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Cet enfant qui nous séduit : séduction et sexualité des enfants en questions

Article de Bernard Golse, Alex Raffy, Rémy Reyre, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 245, juillet 2021, pp. 21-110.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Enfant, Parentalité, Sexualité, Sexualité infantile, Complexe d'Œdipe, Complexe de castration, Abus sexuel, Inceste, Régression, Handicap, Amour, Procréation médicalement assistée, Séduction, Droits de l'enfant

La crise actuelle de civilisation interroge les fondements de nos rapports humains : revenons aux liens précoces entre enfants et adultes, remaniés au long de l’existence.
Les enfants nous séduisent pour l’avenir qu’ils semblent nous promettre – de plus d’une façon. Mettre en question la séduction et la sexualité des enfants nous fait revisiter les suites, avatars, et critiques de la dite « sexualité infantile » : quelles sources précoces, quelles spécificités chez les filles et les garçons confrontés à l’énigme – ou à la crudité – de la sexualité des adultes ? Quelle place dans la vie de chacun, relativement aux liens d’attachement, et à ce qui permet de se constituer, dans sa vie affective et sociale, comme Je en lien à l’Autre, et responsable ? Dans la clinique, l’éducation, et le rapport aux lois ?
Et dans l’amour-même, cette notion reste-elle bien pertinente ?

Sommaire :
- Quelques évolutions biotechnologiques, biopsychologiques et sociétales. Impact sur le sexuel, la sexualité et la psychanalyse. Bernard Golse. Page 21 à 32
- Le complexe d’Œdipe est-il en état de mort cérébrale ? Alex Raffy. Page 33 à 43
- Les lieux du corps. Le corps handicapé comme paradigme du corps du sujet contemporain. Rémi Reyre, Yi Mi-Kyung. Page 44 à 52
- Trois fillettes aux abois. Chien de transe, chien de cirque, chien de transfert. Pierre Sabourin. Page 53 à 64
- Parentalité et psychanalyse au temps des éprouvettes. Florence Guignard. Page 65 à 78
- Étude des fondements de la sexualité adulte au sein de la sexualité infantile. Cléopâtre Athanassiou-Popesco. Page 79 à 88
- Une autoreprésentation du drame originel de la psychanalyse construit sur le modèle du fétichisme. Philippe Réfabert. Page 89 à 94
- Au-delà de l’inhibition : notes sur la sexualité des veuves. Jean-Pierre Sag. Page 95 à 100
- La tendresse, vecteur de traductions des séductions vers le rêve. Laurent Tigrane Tovmassian. Page 101 à 110

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Enjeux de l’accompagnement psychologique de la conception médicalisée

Article de Sylvie Bourdet Loubère, Delphine Rambeaud Collin

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 157-164.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Psychologie, Parentalité, Stérilité, Couple, Procréation médicalement assistée, Sexualité, Désir d'enfant, Suivi médical, Relation enfant-mère, Relation triangulaire, Narcissisme

Cet article a pour objectif de penser l’accompagnement psychologique de la conjugalité en service de médecine procréative. La mise en sens de la sexualité du couple a souvent tendance à achopper sur le constat d’infertilité, la rendant potentiellement inutile. Le protocole médical et ses injonctions renvoient alors plus au corps « fonctionnel » qu’à sa dimension libidinale. La présentation du cas de Léna et Paul illustre ce désinvestissement du conjugal au profit du surinvestissement d’un « devenir parent », non sans conséquences sur la dynamique familiale instaurée, une fois l’enfant né.

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Infertilité secondaire et libre réalisation de l’arbre généalogique ou comment explorer les enjeux de la filiation et du désir d’enfant chez la femme gabonaise

Article de Carelle Vanessa Koumba, Claudine Veuillet Combier

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 159-176.

Mots clés : Enfance-Famille, Désir d'enfant, Généalogie, Stérilité, Médiation, Croyance, Culture, Procréation médicalement assistée, Psychanalyse, Maternité, Statut social, Culpabilité, Patriarcat, Parentalité, Gabon

L’article interroge, à travers une vignette clinique, le désir d’enfant et l’infertilité secondaire en étant à l’écoute des enjeux inconscients et des représentations socioculturelles gabonaises. Il repère comment le recours à l’AMP n’exclut pas l’adhésion aux croyances traditionnelles de la malédiction. La recherche s’appuie sur une méthodologie qualitative et intègre la libre réalisation de l’arbre généalogique. L’utilisation de la médiation projective permet d’investiguer les liens familiaux, conjugaux et la place fantasmatique de l’enfant dans l’espace généalogique. L’analyse souligne, sur le plan intrapsychique, une conflictualité œdipienne non résolue. Elle pointe le passage obligé par la maternité pour accéder à un statut social valorisé soutien de l’identité féminine.

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Devenir parents avec une IAD

Article de Jean Pierre Durif Varembont

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 79-98.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Stérilité, Filiation, Paternité, Couple, Procréation médicalement assistée, Relation enfant-parents, Parenté, Roman familial

Des couples ne peuvent pas avoir d’enfant à cause de la stérilité de l’homme. Dès lors, comment se négocie leur choix de recourir à une PMA plutôt qu’à l’adoption ? Y a-t-il des modalités particulières du passage du conjugal au parental lorsqu’un couple recourt à l’insémination artificielle avec donneur ? Comment se construit précocement le lien à l’enfant à venir aussi bien pour le père que pour la mère ? Ces questions font l’objet du présent article à partir de données cliniques tirées d’une recherche menée par une équipe de psychologues et de médecins dans un CECOS pendant deux ans. L’analyse des entretiens menés avec chaque membre de 24 couples hétérosexuels en attente d’IAD nous permet de montrer comment se nouent spécifiquement pour ces hommes et ces femmes devenant parents avec l’IAD les composantes instituée, narcissique, biologique et narrative de la filiation.

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