PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 91-103.
Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Psychologie du développement, Épidémie, Isolement, Attachement, Vulnérabilité, Confiance, Neurosciences, Émotion, Risque, Projection, PMI, Maltraitance, Stress, Confinement
La pandémie du Covid‑19 touche particulièrement les jeunes enfants, les plus vulnérables et les plus malléables de nos sociétés. Tout porte à croire que l’isolement et la distanciation sociale sont contre-nature.
De nouvelles connaissances issues des neurosciences nous fournissent d’autres clefs de compréhension du développement des jeunes enfants, de leurs émotions, que nous explorons, en suivant Alex et sa maman dans les méandres de cette année inouïe, entre défis, risques, promesses et nécessités.
Article de Evelyne Thommen, Laetitia Baggioni, Aline Veyre, et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 413-434.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance-Famille, Psychologie du développement, Émotion, Questionnaire, Outil, Visage, Jeune enfant, Enfant, Peur, Colère
La reconnaissance et la compréhension des émotions par l’enfant sont des aspects fondamentaux de son développement. L’étude présente les résultats obtenus à partir de l’évaluation de 284 enfants âgés de 41 à 135 mois. Le QCEE (Questionnaire de Compréhension des Émotions pour Enfants) a été utilisé comme outil de récolte des données. La reconnaissance émotionnelle est évaluée à l’aide d’expressions faciales alors qu’une tâche d’inférence d’émotions à partir d’une histoire permet d’évaluer plus spécifiquement la compréhension des émotions. Les résultats montrent que la joie est l’émotion la mieux reconnue, quels que soient l’âge et la modalité de présentation. La peur est mieux reconnue dans une histoire avec un contexte, plutôt que sur un visage, contrairement à la colère. Ces résultats permettent de montrer le partage très progressif des conventions de représentations des émotions sur le visage et dans les récits au cours du développement. Cet outil en langue française pourra être utilisé par les professionnels qui interviennent sur le développement du raisonnement émotionnel des enfants.
Article de Emile Courtois, Catherine Gueguen, Miriam Rasse, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 312, décembre 2017, pp. 11-29.
Mots clés : Enfance-Famille, Professionnel de l'enfance, Jeune enfant, Émotion, Communication non-verbale, Développement, Cerveau, Souffrance psychique, Empathie, Médiation, Relation adulte-enfant, Pleurs, Son, Attachement, Stress, Apprentissage, Corps, Temps, Éducation, Pikler (Emmi), Loczy
Outil indispensable de communication pour les tout-petits, l'émotion doit être accueillie par les professionnels de la petite enfance. Comment se recentrer autour des émotions de l'enfant ? Quel comportement adopter face à elles ? Les neurosciences affectives nous montrent que la prise en compte des émotions peut avoir un impact sur le développement du cerveau. Pleurs, morsures et autres émois ne sont donc pas à traiter à la légère. L'approche piklérienne ou bien encore les systèmes dits "intégrés" nous offrent quelques réponses afin de prévenir la souffrance psychique du jeune enfant.