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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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De la complémentarité de l'engagement individuel et de la pensée collective en protection de l'enfance

Article de Christophe Anché

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 284, mars 2022, pp. 44-50.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Assistant de service social, Action collective, Partenariat, AEMO, Pratique professionnelle, Altérité

L’action en protection de l’enfance génère nombre de doutes et d’incertitudes. Le travail partenarial permet de dépasser les sentiments d’isolement et d’insécurité. À travers deux expériences de travail partenarial engageant deux assistants de service social, à vingt ans d’intervalle, les attitudes de confraternité professionnelle pèsent sur la collaboration par-delà les différences d’analyse. Le respect des modalités d’intervention et des différentes méthodologies de travail permet un travail dans l’intérêt des enfants.

Toute-puissance et impuissance dans les mesures d’aide éducative : une mainlevée problématique

Article de Claire Autant Dorier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 201-225.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Assistance éducative, Intervention à domicile, Expérimentation, Enquête, Droits des usagers, ASE, Relation équipe éducative-famille, AED, Juge des enfants, Protection de l'enfance, AEMO, Responsabilité

L’article rend compte d’une enquête menée au sein d’une association exerçant des mesures d’assistance éducative à domicile qui expérimente un dispositif renforcé afin de faire avec les usagers et de développer leur capacité d’agir. Partant d’un questionnement sur la traduction de la demande, celle-ci révèle des situations problématiques de mainlevée où il est mis fin à la mesure alors que les besoins demeurent et qu’une demande s’exprime. La reprise d’un cas met à jour un procès réciproque en (in)capacité : l’équipe éducative pointe la toute-puissance de la mère qui « met en échec » la mesure, tandis que celle-ci reproche aux instances éducatives d’être « incapables » d’aider son fils. La mainlevée signe alors l’impuissance des travailleurs sociaux à agir. Cette situation donne à voir comment les décalages dans les représentations et attentes respectives comme dans les temporalités et logiques d’action provoquent de la résistance et du décrochage. Le texte pose la question de l’effectivité des droits des familles dans leurs rapports avec les services de l’aide sociale à l’enfance et de l’efficacité du dispositif d’assistance éducative. Au-delà du pouvoir discrétionnaire des professionnels, les traductions et décisions prises interrogent la pertinence des politiques sociales et les conditions de leur mise en œuvre à l’échelle locale.

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Un usage dévoyé de la « mainlevée » en protection de l’enfance ? : distribution des (in)capacités d’agir et responsabilité des acteurs

Article de Claire Autant Dorier

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 23, automne 2019, n.p. n.p..

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, AEMO, Fin de la prise en charge, Responsabilité, Empowerment, Enquête, Auvergne Rhône Alpes

Notre recherche a porté sur une association qui exerce des mesures d’aide éducative en milieu ouvert. Elle proposait d’étudier comment s’opèrent des processus de traduction de la demande des usagers à cet échelon de mise en œuvre des politiques sociales en s’inspirant des travaux sur le non-recours au droit.
L’article présente un aspect pointé comme problématique par les professionnels : des décisions de « mainlevée » prises dans des situations où « on ne sait plus quoi faire ». Alors que la mainlevée devrait être prononcée quand il n’y a plus besoin de protection ou plus de demande d’aide, ici elle signerait le renoncement à accompagner et permettrait de ne plus engager de moyens face à un constat d’impuissance. Ces situations paraissent révélatrices des tensions entre l’injonction à « faire avec » les familles, le souci de protection des enfants et les difficultés à mobiliser les bonnes ressources au bon moment. Un cas est alors examiné en détail : l’article décrit par quelles (dis)qualifications les acteurs éducatifs passent et conduisent ainsi à pointer l’incapacité et à responsabiliser les seuls parents.
Or, la reconstitution chronologique du dossier montre des moments d’accélération ou de césure du suivi et fait apparaître que chacun des acteurs (parents, enfants, éducatrices, juges) a été tour à tour capable ou incapable d’agir selon les cadrages et recadrages de la situation. La responsabilité et la capacité d’agir apparaissent dès lors distribuées entre les acteurs et plus largement entre les actants (rapports, ordonnance, temps de travail, couteaux, institutions, partenaires, territoire… ; ce qu’il conviendrait de mieux reconnaître : d’une part en laissant davantage ouverts les échanges dans un travail « pour autrui » inspiré du care ; d’autre part en développant effectivement un travail communautaire « capacitant ».

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Du risque ordalique au vertige mobilisateur : effets de la pratique d’activités physiques de pleine nature chez des jeunes en difficulté (suivis en action éducative en milieu ouvert)

Article de Bastien Méric, Yan Bour, Thierry Long

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 109-114.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Conduite à risque, Délinquance juvénile, Activité physique, Plein air, PJJ, Sport, Intégration, Morale, Projet éducatif, Protection de l'enfance, AEMO, Éducation spécialisée, Travail social, Reconnaissance

Une étude sur les effets des activités physiques de pleine nature (APPN) sur la modification des prises de risques chez des jeunes en difficultés. Une méthodologie qualitative alliant récits de vie et entretiens semi-directifs auprès de jeunes pris en charge par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Les participants ayant connu un suivi par les APPN (Trophée sport aventure) affichent un changement positif dans leurs conduites. Elles sont transformées de conduites ordaliques et destructrices en conduites structurantes et maîtrisées.

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L’assistance éducative en milieu ouvert : objet de tension et de collaboration

Article de Abdellatif Benjeddour

Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 119-124.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Assistance éducative, AEMO, Protection de l'enfance, Représentation sociale, Interaction, Organisation, Enfance en danger, Intérêt de l'enfant, Conflit, Partenariat, Transversalité, AED, ASE

Le dispositif AEMO permet de prévenir et d’accompagner l’enfant et sa famille dans l’objectif de réduire ou d’améliorer le danger ou le risque de danger. L’article s’appuie sur les résultats d’une enquête qui dégage les représentations sociales et les enjeux de l’AEMO au sein des différentes organisations : justice, département, association agrémentée. Des tensions existent entre les organisations et les professionnels, elles freinent les projets de développement institutionnel et impactent l’accompagnement du jeune, même si les acteurs de terrain recherchent des solutions dans l’intérêt de l’enfant.

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Production des connaissances sur les processus participatifs comme finalité de la recherche

Article de Anna Rurka, Patrick Rousseau

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 48, 2018, pp. 61-76.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Participation, Protection de l'enfance, AEMO, Information, Écrit professionnel, Méthodologie

La recherche présentée dans cet article a été conduite pendant plus de trois années dans le champ de la protection de l’ enfance en France, avec les professionnels exerçant les mesures d’ assistance éducative sous le mandat judiciaire (Action éducative en milieu ouvert – AEMO) et avec les représentants d’ ATD Quart Monde. En se basant sur cet exemple, cet article contribue à la réflexion sur les finalités des recherches participatives qui, en l’ occurrence, constituent la production de connaissances sur les processus de recherche engagés. Les processus de recherche influencent la légitimité et l’ appropriation possible des savoirs produits par tous les participants. Cela implique de mettre en discussion les questions cliniques liées à la pratique professionnelle et la pratique de la recherche, ainsi que les questions éthiques liés à l’ asymétrie des places et au pouvoir de et sur la recherche. La posture du chercheur dans ce contexte est loin d’ être neutre. Le chercheur apparaît comme l’ acteur d’ interface qui à la fois organise le processus et participe pleinement à ce processus, dans une articulation des savoirs qui, ensemble, alimentent la totalité de connaissances produites par la recherche participative.

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