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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Se déplacer après 60 ans : un élément structurel fondamental dans la dynamique du vieillir

Article de Jean François Barthe, Marcel Drulhe

Paru dans la revue Empan, n° 133, mars 2024, pp. 126-134.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Mobilité géographique, Sociabilité, Vieillissement, Habitat, Enquête, Santé, Autonomie, Transport, Midi Pyrénées

Le déplacement des sujets vieillissants est un indicateur d’autonomie, un opérateur de la culture domestique et la médiation obligée de l’accès au « marché du 3e âge », mais aussi facteur de la validation de soi comme concitoyen à part entière. Une enquête confirme les effets de l’avancée en âge sur la réduction des déplacements, mais un usage fréquent de l’automobile dans les jeunes générations de retraités permet d’entretenir plus long-temps la sociabilité, de conforter l’ouverture sur le monde et offre l’engagement dans des formes du vieillir ancrées dans l’autonomie.

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Les mobilités résidentielles au cours de la retraite

Article de Rémi Gallou, Sabrina Aouici, Laurent Nowik

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 86, 2021, pp. 21-182.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Mobilité géographique, Retraite, Personne âgée, Migration, Contrainte, Décision, Relation familiale, Qualité de la vie, Bien-être, Maintien à domicile, Habitat, Logement, Lien social, Résidence autonomie, Belgique, Maroc, France, Pays de Galles

L’étude des comportements résidentiels est un bon outil d’analyse des transformations sociales, démographiques et politiques qu’expérimentent les générations de retraités. Pendant leur retraite, les individus s’adaptent aux différents changements, que ce soit dans leur vie familiale ou leur environnement social et économique. C’est souvent le moment de réévaluer l’adéquation du logement et de son cadre immédiat aux modes de vie. Beaucoup de retraités recherchent davantage de bien-être, la proximité d’un proche, des services appropriés... Souhaitée ou subie, la mobilité résidentielle n’est pas anodine et, au-delà de sa dimension territoriale, elle modifie les configurations sociales et les solidarités qui sont déterminantes pour soutenir le vieillissement. Alors que certains retraités déménagent parfois plusieurs fois au cours de la retraite, d’autres en revanche confortent leur ancrage résidentiel en procédant à des améliorations de leur logement. Traiter de la mobilité résidentielle pendant la retraite est donc indissociable des réflexions sur le logement adapté au vieillissement et sur le maintien à domicile.
Ainsi, ce dossier de Retraite et société, à travers ses contributions issues de l’enquête française Amare ou de recherches menées dans d’autres pays, nous rappelle l’importance du lieu de vie avec l’avancée en âge.

Sommaire :

- Mobilité résidentielle et vieillissement : pour le meilleur et contre le pire. Sabrina Aouici, Laurent Nowik. Page 21 à 45
- Reconfigurations des logiques résidentielles et désinstitutionnalisation des parcours de vie. Céline Clément, Catherine Bonvalet. Page 47 à 69
- Mobilité de retraite et mobilité post-retraite en Belgique : qui a migré, migrera ? Jean-Paul Sanderson. Page 71 à 89
- Déménager au cours de la retraite, la recherche d’un équilibre entre idéal et compromis. Rémi Gallou. Page 91 à 116
- Mobilités résidentielles des retraités français au Maroc : entre choix hédonistes et enjeux familiaux. Jordan Pinel. Page 117 à 140
- Intégrer la mobilité résidentielle dans une politique de maintien à domicile. Une recherche exploratoire d’un service d’accompagnement au pays de Galles. Sarah Hillcoat-Nallétamby, Jim Ogg, Alexandra Sardani. Page 141 à 161
- Mobilité résidentielle en résidence autonomie : quelles reconfigurations des relations sociales et familiales ? Anne-Bérénice Simzac. Page 163 à 182

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Vieillissement, marginalité urbaine et mal-logement

Article de Hervé Marchal, Thibaut Besozzi

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 85, 2021, 184 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Vieillissement, Personne âgée, Habitat, Foyer logement, Pauvreté, SDF, Réinsertion sociale, Femme, Identité, Exclusion sociale, Accompagnement social, Accueil d'urgence, Hébergement, Rue, Précarité

La question des personnes âgées de la rue n’apparaît pas comme centrale, que ce soit dans les études ou dans le discours public, peu s’en faut : ce sont plutôt les « jeunes en errance » qui focalisent l’attention des chercheurs et des politiques. Pourtant l’absence de domicile correspond à l’une des formes les plus extrêmes de la précarité, dans un monde contemporain de plus en plus urbanisé, comme vient d’ailleurs de le révéler de façon saillante et crue la crise sanitaire inédite liée au Covid-19. Qui plus est, lorsqu’on est âgé.
Alors, comment vivent les sans-domicile vieillissants au quotidien ? Comment ce vieillissement influence-t-il, voire détermine-t-il, les possibilités d’action au jour le jour ? Et que peut vouloir dire « se réinsérer » pour des sans-abri de 60 ou 70 ans en proie à une logique d’abandon de soi ? Quelles institutions médico-sociales accueillent les personnes vieillissantes ayant un parcours de rue et comment les prennent-elles en charge ? Et puis, de fait, la question de la projection identitaire se pose différemment à 70 ans... Ainsi, la logique de « projet de vie » ne peut pas s’appliquer dans les mêmes termes qu’au début ou au mitan de la vie.
Ainsi, à travers les différentes contributions qui forment ce dossier, Retraite et société souhaite rappeler les particularités de ces sans-abri que l’âge discrimine au quotidien et exclut le plus souvent des possibilités existantes de réinsertion.

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Les modes de vie dans les ensembles résidentiels pour personnes âgées autonomes

Article de Sandrine Bacconnier Baylet, Béatrice Chaudet, François Madore

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 40, n° 156, juin 2018, pp. 199-216.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Habitat, Personne âgée, Mode de vie

L’objet de cet article est de mieux comprendre les raisons de l’emménagement des seniors dans des Ensembles résidentiels pour personnes âgées autonomes (ERPAA) ainsi que leurs modes de vie. Il est indispensable dans un premier temps de définir ces ERPAA, en montrant leur diversité typologique et leur inégale inscription territoriale. Une triple interrogation structurera ensuite le propos : pour quelles raisons les résidents de ces ERPAA ont-ils fait ce choix résidentiel et, une fois installés, que font-ils ici et quelles sont leurs pratiques spatiales ? Notre contribution s’appuiera sur les résultats d’un programme de recherche intitulé « Longévité, Mobilité et Autonomie » (LMA) financé par la région des Pays de la Loire. En termes de méthodologie, nous mobiliserons : une base de données permettant de recenser les ERPAA en Pays de la Loire ; les résultats de focus group ayant impliqué 52 résidents de sept complexes résidentiels (trois résidences services, un village seniors, une résidence autonomie, une Marpa et un Domicile services appartenant à une société mutualiste) ; les entretiens auprès de promoteurs et/ou gestionnaires de ces ERPAA.

Vieillissement et territoires. Défis démographiques, enjeux démocratiques. Volume I : définir les territoires et les adapter au vieillissement

Article de Mickaël Blanchet, Christian Pihet, Pierre Marie Chapon, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, n° 76, juin 2017, 167 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Territoire, Milieu urbain, Milieu rural, Aménagement du territoire, Quartier, Habitat, Maintien à domicile, Solidarité, Qualité de la vie, France, Québec (Province du), Sénégal

Entre 2000 et 2050, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus passera de 600 millions à près de 2 milliards (ONU, 2011 et 2013). Dans le même temps, 2,5 milliards de personnes supplémentaires sont attendues dans les milieux urbains. Ces évolutions obligent à repenser les modes d’urbanisation, l’adaptation du périurbain et du milieu rural. Ils questionnent l’avenir des solidarités formelles et informelles et le rôle structurant des politiques publiques. La conjonction des transitions démographiques et des mutations territoriales s’opérant au niveau mondial impose donc de revisiter les cadres d’analyse ordinaires pour anticiper et accompagner les effets du vieillissement sur les territoires. S’appuyant sur des travaux et expérimentations menés en France et à l’étranger, le premier numéro de ce dossier, composé de deux volets, propose une série de pistes en matière d’aménagement des territoires et de construction d’espaces démocratiques, pour tenter de relever ces nombreux défis auxquels la société doit faire face.

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Anticiper le grand âge ? Comment les jeunes retraités baby-boomers "adaptent" leur logement

Article de Fanny Auger, Vincent Caradec, Ségolène Petite

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 15-43.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Retraite, Personne âgée, Vieillissement, Logement, Adaptation, Bien-être, Habitat, Confort, Projection, Mobilité géographique

Cet article aborde la question de l’adaptation du logement au vieillissement mais en élargissant la focale généralement utilisée : d’une part, il s’intéresse aux jeunes retraités de la génération du début du baby-boom et non aux personnes très âgées, confrontées à des limitations fonctionnelles ; d’autre part, plutôt que de partir d’une liste limitative d’adaptations, il considère l’ensemble des aménagements que les retraités mettent en œuvre ou envisagent d’entreprendre dans leur logement. L’objectif est de savoir dans quelle mesure ces jeunes retraités anticipent le grand âge et adaptent leur logement à leur (futur) vieillissement. Pour y répondre, des entretiens semi-directifs complétés par une visite guidée du logement ont été réalisés auprès de 47 couples de jeunes retraités propriétaires.
L’analyse est organisée en trois parties. La première cherche à établir dans quelle mesure les jeunes retraités se projettent dans le grand âge et anticipent des adaptations de leur logement. La deuxième explore une logique sociale particulièrement prégnante au sein de cette génération et qui apparaît motrice dans l’« adaptation » des logements : l’aspiration au confort. En effet, les aménagements entrepris en ce sens correspondent pour partie à ce que les professionnels de l’habitat considèrent comme des adaptations du logement. La troisième partie aborde un autre mode d’adaptation de l’habitat souvent évoqué dans les entretiens, pour le présent et pour l’avenir : la mobilité résidentielle.

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