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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les jeunes enfants ont-ils vraiment une sexualité ?

Article de Régis Brunod

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 4, 2020, pp. 323-333.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Enfant, Sexualité, Développement, Sexualité infantile

Il est communément admis, jusqu’aux plus hautes instances officielles de santé, que la sexualité de l’être humain serait une fonction présente dès la naissance dont le mode d’expression varierait ensuite avec l’âge. Notre expérience professionnelle de médecin auprès d’enfants ayant des troubles du développement ainsi que d’expert judiciaire nous a amenés à mettre en doute cette affirmation et à poser la question suivante : pourquoi la sexualité ne suivrait-elle pas un mode d’établissement comparable à celui des autres secteurs du développement au cours de la croissance.

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L'exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) : un nouveau syndrome

Article de Daniel Marcelli, Marie Claude Bossière, Anne Lise Ducanda

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 2, 2020, pp. 119-137.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Jeune enfant, Symptôme, Danger, Développement

Les auteurs décrivent un ensemble de signes cliniques apparaissant chez les jeunes enfants qui présentent une exposition précoce et excessive aux écrans de toute nature. Ils proposent de les regrouper en un syndrome nommé « exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) ». Ce syndrome associe des troubles de l’attention, un retard de langage, des troubles de la motricité fine, un intérêt de plus en plus exclusif pour l’écran, des troubles relationnels sous forme d’agressivité, instabilité.
Apparaissant dès 8-10 mois chez les enfants les plus exposés, ce trouble se constitue progressivement dans le cours de la deuxième année. Une des caractéristiques essentielles de ce syndrome est sa régression voire disparition s’il est mis fin rapidement à cette surexposition. En revanche quand celle-ci persiste au-delà de 3-4 ans, la régression symptomatique risque de n’être que partielle. Les auteurs proposent des éléments de réflexion et de compréhension psychopathologique et psychodéveloppementale concernant ce syndrome dû à ce qu’ils considèrent comme un véritable perturbateur neurodéveloppemental, à savoir l’écran, en particulier les petits écrans nomades lorsqu’ils sont laissés durablement entre les mains des tout-petits.

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