Article de G. Bodi, C. Maintenant, V. Pennequin, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 71, n° 3, mai 2023, pp. 134-142.
Mots clés : Jeu, Jeu vidéo, Addiction, Genre, Étude de cas, Risque, Population
La pratique des jeux vidéo a été très largement étudiée ces dernières années, notamment leur utilisation problématique voire pathologique. Cependant, les études s’intéressant aux spécificités des joueurs de jeux vidéo et aux jeux vidéo eux-mêmes se font rares, particulièrement en France. Pourtant, ne serait-il pas important de mieux connaitre cette population et ce loisir pour mieux comprendre les résultats obtenus dans la littérature ?
La présente étude a donc l’objectif de répondre aux questions suivantes : Qui sont les joueurs de jeux vidéo ? Qui joue à quoi ? Et quels sont les risques de cette pratique ?
Article de G. André Trevennec, M. Lebrault
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 66, n° 4, juin 2018, pp. 219-239.
Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Adoption internationale, Enquête, Méthodologie, Abandon, Adolescent, Comportement, Risque, Rupture
L’accompagnement post-adoption des enfants adoptés est aujourd’hui le grand défi à relever. En effet, après les années où l’adoption internationale culminait au niveau mondial à 45 000 enfants par an, comme en 2005, elle chute très fortement et concerne maintenant en majorité des enfants à besoins spécifiques : avec problèmes de santé, adoptions tardives, fratries avec enfants grands. Actuellement, beaucoup de ces enfants parviennent à la phase critique de l’adolescence avec l’existence d’un passé multi-traumatique impactant leur devenir. Compte tenu des nombreuses demandes d’accompagnement des familles au cours de cette période de haute vulnérabilité individuelle et familiale, l’ONG Médecins du Monde a réalisé une étude rétrospective sur une population d’adolescents adoptés. Ces résultats viennent compléter ceux déjà publiés,
Article de X. Bigard
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 65, n° 7, novembre 2017, pp. 442-447.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Risque, Conduite à risque, Drogue, Cannabis, Sport
L’objectif de cette revue est d’évaluer les formes, et la prévalence du dopage sportif chez les enfants et adolescents.
Article de E. Debarbieux
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 6, octobre 2016, pp. 349-352.
Mots clés : Risque, Harcèlement moral, Contrôle, Répression, Violence, École, Vulnérabilité, Seine Saint Denis
Article de N. Charfi, S. Halayem, M. Touati, et al.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 3, mai 2016, pp. 147-154.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Agressivité, Âge, Risque, Diagnostic, Comportement, Trouble du comportement, Enfant
Notre travail avait pour objectif d’étudier les facteurs de risque des comportements auto- et hétéro-agressifs chez des enfants souffrant de troubles du spectre autistique. Il s’agit d’une étude transversale réalisée auprès de 50 enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme (critères du DSM-5). Le diagnostic a été confirmé grâce à l’Autism Diagnostic Interview-Revised (ADI-R). La sévérité de l’autisme a été déterminée par la Childhood Autism Rating Scale. Les comportements agressifs ont été évalués par le Behavior Problems Inventory (BPI-01) traduit et validé en arabe. Le profil psycho-éducatif révisé a évalué l’âge de développement et les différentes compétences en l’occurrence la perception. Pour déterminer les facteurs de risque, nous avons procédé à une analyse univariée suivie d’une analyse multivariée. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’auto-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé, l’âge de diagnostic plus tardif, les troubles digestifs, le seuil de douleur élevé, la déficience intellectuelle, le score de perception plus bas et le score de l’ADI-D plus élevé. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’hétéro-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. L’étude multivariée a permis d’isoler 3 facteurs indépendants pour l’auto-agressivité : l’âge moyen plus élevé, les troubles digestifs, la déficience intellectuelle et 2 facteurs indépendants pour l’hétéro-agressivité : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. Ces données nous invitent à considérer l’agressivité comme une conduite multifactorielle.