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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Entre improvisations et expertises reconnues dans l’accompagnement scolaire et littéracique : l’expérience des bénévoles de Rosmerta, lieu de réquisition citoyenne pour des jeunes migrant·es

Article de Jérémy Baudier, Delphine Leroy

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 30, printemps 2024.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Accompagnement, Formation, Scolarité, Bénévolat, Soutien scolaire, Squat, Recherche-action, Rosmerta, Avignon

Une réquisition citoyenne (ou squat) au centre d’Avignon offre aux jeunes et familles accueilli·es (et débouté·es des espaces réglementés) un accompagnement global (hébergement, santé, juridique, etc.) qui comporte un suivi dans le domaine du projet scolaire ou/et professionnel. Il permet l’accès aux dispositifs scolaires institutionnels à de jeunes exilé·es exclu·es des dispositifs institutionnels de protection.
Cet article vise à mettre en relief la démarche bénévole d’accompagnement scolaire et littéracique au sein de cet espace d’accueil extra-institutionnel. Il s’agit notamment de l’action quotidienne de la trentaine de bénévoles qui effectuent un accompagnement souvent individualisé, mais aussi du maillage partenarial tissé avec les institutions locales en charge de la question.
C’est par le biais d’une recherche-action plus large avec le collectif Rosmerta, que cette expertise d’acteurs et d’actrices non professionnel·les de l’éducation a particulièrement attiré notre attention.

Les relations sociales des jeunes face aux discours d’activation des politiques de la jeunesse : analyse croisée des parcours atypiques de jeunes adultes vulnérables sur trois terrains de recherche au Québec

Article de Jonathan Binet, Sara Lambert, Marc Molgat

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 30, printemps 2024.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Politique sociale, Insertion sociale, Autonomie, Projet, Discours, Analyse de contenu, Lien social, Scolarité, Recherche d'emploi, Logement, Projet de vie, Québec

Cet article interroge les discours d’activation des politiques québécoises qui ont trait à la jeunesse en juxtaposant les intentions qu’ils présentent aux réalités relationnelles concrètes de jeunes adultes vulnérables dont les parcours sont atypiques par rapport au logement, à la scolarité et au travail. Il pose l’hypothèse que les discours des politiques québécoises d’activation et leur intention d’accélérer les transitions vers la vie adulte véhiculent des concepts susceptibles d’engendrer auprès des jeunes adultes des tensions normatives en exigeant qu’ils et elles deviennent rapidement autonomes et s’engagent dans la vie active, sans réel égard pour leurs conditions de vie et pour les soutiens relationnels auxquels ils et elles ont accès. Dans un premier temps, ce texte propose l’analyse des discours de trois politiques québécoises qui, bien qu’elles s’adressent à des groupes de jeunes différents, reconduisent des injonctions à l’activation les incitant à adopter rapidement des modes de vie autonomes. Dans un deuxième temps, il décrit les relations sociales de jeunes adultes vulnérables aux parcours atypiques qui s’éloignent, à différents niveaux, des normes relatives à la scolarité, à l’emploi et au logement, en prenant appui sur des résultats provenant de trois terrains de recherche situés en Outaouais, au Québec. Dans un troisième temps, en rapprochant l’étude des discours de ces trois politiques québécoises et l’analyse des relations des jeunes adultes, cet article vise à questionner l’utilisation des concepts d’autonomie, de stabilisation et de projet de vie à des fins d’activation et d’accélération des transitions vers la vie adulte.

Politique inclusive, catégories et dispositifs pour les "enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs" : scolarisation ou scolarité ?

Article de Franck Bettendorff

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 28, automne 2022.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Scolarité, Gens du voyage, Classification, Inclusion, Scolarisation, Collège

Les enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs (EFIV) sont des élèves relevant d’une catégorie institutionnelle scolaire, ce qui les place de facto parmi les élèves dits « à besoins éducatifs particuliers ». À partir d’une enquête de terrain effectuée dans un département français qui a mené pendant plus de dix ans une politique active de scolarisation de cette population, cette contribution discute la construction, la mobilisation et la pertinence de la catégorie EFIV. En se focalisant sur le collège, cycle d’enseignement où sont signalées des difficultés particulières de scolarisation, l’article analyse d’abord la construction de la catégorie institutionnelle en référence à la diffusion de travaux de recherche portant sur les caractéristiques des « Tsiganes » et « gens du voyage ». Il montre ensuite comment l’institution scolaire a mobilisé cette catégorie à travers un dispositif de scolarisation. En mettant en évidence l’évolution de la fréquentation scolaire, l’analyse déconstruit une conception essentialiste et homogénéisante du rapport à l’école de cette population. Par ailleurs, la diversité des mises en œuvre locales du dispositif indique que l’institution scolaire laisse au second plan le cadrage de l’inclusion et des modalités d’apprentissage. En distinguant la scolarité (la fréquentation des savoirs scolaires par les élèves) de la scolarisation (leur présence en classe), la contribution interroge ainsi la politique d’école inclusive à l’égard des EFIV.

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Caractériser les trajectoires de jeunes de quartiers populaires : une analyse par les récits de soi

Article de Jeanne Demoulin, Leïla Frouillou

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 27, printemps 2022.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Quartier, Récit de vie, Inégalité, Scolarité, Entretien, Recherche, Ile de France

Issu d’une recherche participative collective récente (ANR Pop-Part 2017-21), ce texte porte sur les trajectoires de jeunes de quartiers populaires franciliens. À rebours de la polarisation des regards médiatiques, voire sociologiques, sur deux figures complémentaires des parcours scolaires des jeunes de quartiers populaires, la rareté des trajectoires exceptionnelles redoublant les échecs et difficultés, il s’agit ici de mettre en évidence l’hétérogénéité des trajectoires sociales et scolaires dans les quartiers populaires. Dans un contexte de complexification des parcours de transition vers l’âge adulte, qui concerne aussi les jeunes de quartiers populaires, nous interrogeons les manières, socialement situées, dont les jeunes racontent leur parcours. Comprendre l’hétérogénéité des trajectoires implique une approche fine des positions sociales, croisant l’origine sociale, les configurations familiales, le genre, comme les trajectoires migratoires intergénérationnelles ou les pratiques religieuses. La première partie présente quatre manières idéal-typiques de raconter son parcours en entretien, illustrées par plusieurs portraits, qui permettent de faire émerger des contradictions dans le récit, des proximités ou porosités entre les manières de raconter sa trajectoire. La deuxième partie montre les fines différences de position dans l’espace social entre ces jeunes, pour en saisir les effets dans le rapport au monde.

Capital social et migration

Article de Hugo Bréant, Sébastien Chauvin, Ana Portilla, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 225, décembre 2018, pp. 4-100.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Statut social, Réseau, Inégalité, Mobilité géographique, Scolarité, Sociabilité, Religion, Groupe d'appartenance, Retour au pays, Mobilité sociale, Sayad (Abdelmalek), Russie, Suisse, Etats Unis d'Amérique, Sénégal, Algérie

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Vivre dans une famille sans logement : Facteurs de stress des enfants hébergés à l’hôtel dans le cadre du dispositif d’hébergement d’urgence

Article de Katarzyna Halasa, Geneviève Bergonnier Dupuy

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 21, automne 2018, 21 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Famille en difficulté, Hébergement temporaire, Hôtel social, Enfant, Précarité, Accueil d'urgence, Stress, Scolarité, Enfant de migrant

Le vécu de l’enfant dans la situation de sans logement a été très peu étudié en France. Aucune recherche française n’a été consacrée à l’identification et l’analyse des facteurs de stress auxquels sont exposés les enfants sans logement.
Cet article met en lumière les facteurs de stress identifiés par les enfants hébergés avec leurs familles à l’hôtel dans le cadre du dispositif d’hébergement d’urgence. Les données ont été recueillies auprès de 30 enfants d’âge scolaire (de 7 ans et demi à 13 ans) dans le cadre d’entretiens compréhensifs.
L’expérience d’une vie sans logement s’avère être une situation stressante pour les enfants : tous les enfants ont identifié au moins un facteur de stress dans leur vie. Au-delà des facteurs de stress propres aux enfants d’âge scolaire, les facteurs identifiés par les enfants participant à notre recherche peuvent être classifiés dans l’un des trois groupes suivants : les facteurs de stress liés à la situation de sans logement, à la pauvreté et/ou à l’expérience migratoire.

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Initier des futurs travailleurs sociaux au « travail émotionnel » à partir de récits autour de l’expérience scolaire

Article de Izabel Galvao, Zoé Rollin

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 18 p..

Mots clés : Travail social : Formation, Travailleur social, Formation professionnelle, Émotion, Récit de vie, Scolarité, Expérience pédagogique

Cet article vise à interroger comment la formation des travailleurs sociaux pourrait prendre en compte le « travail émotionnel » et accompagner les futurs professionnels à la fois à déconstruire les « règles des sentiments » et à développer des outils pour mieux gérer leurs propres émotions.
Face au constat d’une difficile prise en compte des émotions dans l’ensemble du travail relationnel, y compris dans le travail social et dans l’institution scolaire ordinaire, ce texte présente une démarche formative développée dans le cadre d’une licence professionnelle « métiers de l’animation sociale, socio-éducative et socioculturelle », plus particulièrement dans un module d’enseignement dédié à la réflexion sur des enjeux de l’école contemporaine. Après avoir argumenté ce constat et décrit le dispositif pédagogique mis en place, l’analyse de récits d’expérience scolaire produits par des étudiants cherche à donner de la visibilité à la dimension émotionnelle de l’expérience scolaire et du travail enseignant et à interroger la pertinence du récit biographique comme outil de formation au travail émotionnel.

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Thérapie familiale multidimensionnelle : conceptualisation du cas en termes de facteurs de risque et de facteurs protecteurs - Illustration clinique de son utilisation chez les joueurs problématiques de jeux vidéo

Article de Céline Bonnaire

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 4, décembre 2016, pp. 387-406.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeu vidéo, Addiction, Risque, Thérapie familiale, Scolarité, Lien social, Relation enfant-parents, Intergénérationnel, Psychopathologie

La thérapie familiale multidimensionnelle (MDFT) est un traitement de consultation, basé sur la famille, qui s’adresse à des adolescents présentant des conduites addictives (et des troubles du comportement). Initialement conçue pour la prise en charge des adolescents ayant une addiction aux substances (notamment le cannabis), cette thérapie s’avère tout aussi pertinente et efficace pour ceux ayant une addiction comportementale, particulièrement l’usage problématique des jeux vidéo. L’illustration clinique présentée dans cet article permet également de mesurer combien la conceptualisation du cas en termes de facteurs de risque et de facteurs protecteurs est riche et essentielle pour définir les différents objectifs thérapeutiques à atteindre.

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Petits enfants d'immigrés face aux études longues : un rapport au système scolaire socialement et historiquement situé

Article de Pauline Vallot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 241-268.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration-Interculturalité, Enfant de migrant, Immigré, Personne issue de l'immigration, Scolarité, Orientation scolaire, Enseignement supérieur, Histoire familiale, Enquête

Cette étude vise à renouveler la réflexion sur les aspirations scolaires des descendants d’immigrés en s’appuyant sur une description approfondie des configurations familiales et du cadre spatio-temporel dans lequel les individus ont migré. D’après l’enquête « Trajectoires et Origines » (Ined/INSEE, 2008) et à caractéristiques sociales et scolaires proches, les petits-enfants d’immigré.s scolarisés au lycée, majoritairement d’origine européenne, se caractérisent par une plus grande irrésolution que les enfants d’immigrés et les autres élèves face aux études longues. Nous montrons que les ressources liées à la position sociale des familles dans le pays d’origine rendent intelligibles les écarts observés entre enfants et petits-enfants d’immigré.s. La déception des parents de la deuxième génération quant à l’enseignement supérieur auquel beaucoup ont accédé à partir des années 1980 constitue par ailleurs une piste pour comprendre les hésitations des petits-enfants d’immigré.s. Le passé migratoire familial permet alors de caractériser plus finement les effets de l’origine sociale que ne le font les indicateurs usuels de profession et de diplôme des parents.

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Les risques psycho-sociaux scolaires (RPSS)

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 209-223.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Risque professionnel, Établissement scolaire, Enfant, Stress, Souffrance psychique, École, Scolarité

Le terme de risque psycho-social dans le monde professionnel est actuellement régulièrement mis en avant et atteste de l’évolution de notre société dans l’attention portée aux conditions du travail. Mais passé les murs du monde professionnel adulte, l’usage de ce terme disparaît. C’est particulièrement le cas au sein des établissements scolaires, pourtant lieux de travail et d’activités pour les élèves comme pour les professionnels. Nous souhaitons par cette communication proposer une définition des RPSS ; relever les formes prises par les RPS en milieu scolaire, en comprendre les manifestations et les effets, puis envisager les possibilités de prises en charge.

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