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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 1 à 10 sur un total de 23

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À propos d’une histoire d’Ancienne : ancrage, continuité et fonction pivot

Article de Alain Roucoules

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 126-130.

Mots clés : Travail social : Établissements, MECS, Institution, Mémoire, Récit de vie, Travail social, Partenariat, Enfant placé, Relation soignant-soigné, Attachement

L’histoire de Fanchon, ancienne, illustre les accompagnements « soigneur » et « soignant » dans des configurations de partenariat et de réseau formant une figure/forme de constellation. Dans cette figure de constellation émerge l’importance d’une fonction pivot qui, dans la situation, est occupée par la mecs (maison d’enfants à caractère social), assurant continuité et portage psychique de l’histoire de Fanchon.

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Vivre en institution… Pourquoi pas ?

Article de Thierry Ruiz

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 110-113.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social, Intégration, Enfermement, Autonomie, Institution, Mémoire, Handicap, Foyer de vie

Pour des personnes très vulnérables, construire sa vie, prendre conscience de son moi, de sa nature propre doit forcément passer par l’autre bienveillant, sauf à succomber au péril de l’enfermement sur soi. Avis aux femmes et hommes décideurs et pressés, amateurs de bousculade qui ne parlent que d’inclusion. Trop de femmes et d’hommes sont enfermés dehors.

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Les conditions sociales de l’efficacité performative de l’insulte

Article de Eric Lucy

Paru dans la revue Empan, n° 124, décembre 2021, pp. 130-135.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Non-violence, Insulte, Langage, Sociologie, Linguistique, Institution, Bourdieu (Pierre)

Comme toute violence, la violence verbale est un processus de déshumanisation et de négation qui, au-delà de la seule atteinte affective, inclut les menaces diverses pesant sur l'intégrité psychique ou morale. Pour les professionnels de l'intervention sociale, penser les conditions sociales de l'efficacité performative de l'insulte constitue une possibilité de déplacer son caractère destituant du côté des actes d'institution et dès lors, de la considérer comme le point de départ d'une relation.

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Analyse institutionnelle et formation

Article de Gilles Monceau, Dominique Sanson, Cinira Magali Fortuna, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 229, décembre 2021, pp. 5-124.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Analyse institutionnelle, Formation, Recherche, Travail social, Concept, Institution, Éducation, Santé, Pratique professionnelle, Gestion

Ce numéro propose une circulation entre différents pays et différents milieux professionnels pour interroger l’actualité de l’analyse institutionnelle en formation et en recherche. Les articles montrent que les deux gagnent à être pensées et menées ensemble. Souvent utilisé pour ne décrire que l’institué (le déjà-là, le stable, les routines) et non pas la dynamique institutionnelle, le concept d’institution se trouve ici réinterrogé. Dans les champs de l’éducation et de la formation, de la santé et du travail social, les recherches sur le processus d’institutionnalisation font nettement apparaître l’influence de la nouvelle gestion publique sur l’évolution des pratiques professionnelles. Parce qu’elle est transversale à différents domaines professionnels, l’analyse institutionnelle est particulièrement bien outillée pour travailler ce phénomène contemporain.

Clinique institutionnelle : les figures de l’agir

Article de Céline Attard, Jean Louis Pedinielli

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 147-163.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfance en danger, Institution, Transfert, Violence, Famille, Relation d'aide, Travail social, Prise en charge, Relation travailleur social-usager, Établissement social et médicosocial

Les auteurs développent une réflexion sur la clinique de l’agir dans l’institution en charge de protéger l’enfance. Ils soutiennent l’idée que le professionnel se trouve acteur malgré lui engagé par l’agir dans la relation dite d’accompagnement. Ainsi est envisagé le déploiement de mouvements transférentiels au sein de la prise en charge dont l’analyse constitue un support privilégié à la restitution du sens de l’agir. L’agir est appréhendé, au-delà de sa dimension économique, comme signifiant d’une impasse psychique. L’idée centrale se situe dans l’exploitation de cette symbolique de l’agir ; possible à travers un travail d’analyse spécifique qui permet la restauration de la dimension thérapeutique de l’institution.

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Écrits professionnels, professionnels de l’écrit, entre subjectivité et institution

Article de Christine Aubrée, Elisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 114, juillet-décembre 2020, pp. 15-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Écrit professionnel, Récit de vie, Atelier d'écriture, Approche clinique, Maladie, Éducation spécialisée, Protection de l'enfance, Évaluation, Pratique professionnelle, Institution, Subjectivité, Travail social, Mémoire de formation professionnelle, Formation, Médiation

Dans tous les domaines d’activité (entreprises, fonction publique, monde associatif) les professionnels de tous statuts hiérarchiques sont appelés à écrire leurs pratiques, et de plus en plus fréquemment à écrire sur leurs pratiques. Bien souvent exigées par les instances prescriptrices, évaluatrices, ces productions sont autant de traces susceptibles de repérer, de valider, d’invalider… les bonnes et les mauvaises pratiques des professionnels. Procédures, transmissions, reportings, projets d’établissement, rapports d’activité, dossiers patients… les écrits servent alors le contrôle normatif des pratiques. Comment les professionnels concernés en comprennent-ils le sens ? Comment y résistent-ils ? Pourtant, écrire, c’est aussi un processus capable d’accompagner la pensée. Ateliers d’écriture, médiation autour de l’écrit, écrits collectifs ou intimes sont autant de ressources pour soutenir les processus de symbolisation et de réflexion.
Comment de tels dispositifs sont-ils conçus ? À qui s’adressent-ils ? Quels sont leurs effets sur les sujets et sur les groupes ?
Enfin, écrire est un métier en soi, celui des écrivains, des journalistes, mais également des chercheurs et des universitaires tenus de publier les résultats de leurs travaux. Or, ces métiers se transforment, au gré des évolutions et des involutions techniques et technologiques, politiques, économiques. Comment ces professionnels éprouvent-ils ces mutations ?
Écrivant, écrivain, artisan de l’écrit, comment ces pratiques d’écritures sont-elles appréhendées par ceux qui les produisent, par ceux qui les exigent, par ceux dont elles « parlent », par ceux qui lisent ? Qu’est-ce que nos écrits disent de nous, sujets scripteurs ? Ce numéro de Connexions interrogera la nature et la fonction des écrits professionnels, la force réflexive des pratiques d’écriture, mais encore la singularité des professions de l’écrit.

Sommaire :
- Tribulations d’un groupe d’intervision… ou comment se sortir de l’épreuve de la Covid-19 par l’épreuve de l’écriture. Christine Aubrée, Élisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde. Page 15 à 26
- Écrire ou disparaître ? Tentatives d’inscription Delphine Rousseau. Page 27 à 39
- Quelle écriture et quelles lectures de récits relatifs au traumatisme… de l’atteinte somatique grave ? De la clinique à la littérature : regards croisés. Delphine Peyrat-Apicella, Rozenn Le Berre. Page 41 à 54
- Institution de l’écriture ; écriture de l’institution. Joseph Rouzel. Page 55 à 68
Écrits des professionnels en protection de l’enfance : outil clinique du suivi des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance. Feryal Arabaci-Colak. Page 69 à 80
- L’écriture comme génétique et politique du quotidien : l’exemple du cahier de bord en éducation spécialisée. Jean-Christophe Contini. Page 81 à 91
- L’écriture partagée avec les usagers, un projet aux enjeux pluriels. Marie-Christine Talbot, Raphaël Daufresne, Vincent Devoucoux, Catherine Jagu, Bernard Legras, Magali Malandain. Page 93 à 102
- Impact de l’écriture comme tiers dans l’accompagnement et sur l’évolution… des jeunes en parcours d’insertion en EPIDE. Stéphane Janszen. Page 103 à 116
- L’alternant et son mémoire. Présentation d’un dispositif psychosociologique d’accompagnement à la rédaction du mémoire. Fabio Marcodoppido. Page 117 à 129
- Étudiant(e)s-écrivain(e)s : l’expérience du master de création littéraire de Paris 8. Sylvain Pattieu. Page 131 à 140
- Flagrant délit d’écriture. Martine Lani-Bayle. Page 141 à 154

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Vers une redéfinition anthropologique du sujet de l'aide dans les pratiques d'accompagnement social ?

Article de Frédéric Blondel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 223-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement social, Approche historique, Décentralisation, Définition, Empowerment, Évolution, Insertion sociale, Institution, Intégration, Intervention sociale, Neurosciences, Organisation, Politique sociale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Protection sociale, Psychosociologie, Psychologie cognitive, Relation d'aide, Travail social, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

L’article se propose d’examiner, à partir de l’étude comparée de deux périodes (1945-2000 ; 2000 à nos jours), les inflexions que subit la relation d’aide sociale dans le champ de l’accompagnement des personnes vulnérables. Ces inflexions sont liées à des transformations rapides dans les champs politico-économiques, socio-organisationnels et enfin dans le champ des disciplines mobilisées pour penser les capacités d’autonomisation des demandeurs d’aide sociale. Deux conceptions de la relation d’aide sont étudiées. La première, d’inspiration psychosociologique, conçoit l’autonomie comme un projet à accompagner ; la seconde, d’inspiration comportementaliste et cognitiviste, conçoit l’autonomie comme réalisée et c’est à la levée de ce qui l’entrave que s’attache alors l’accompagnement.

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Paradoxes (inter)institutionnels et clinique de l'action : le cas du service social scolaire d'une collectivité territoriale

Article de Gilles Garcia, Corinne Rougerie, Pascal Fugier, Philippe Lyet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 141-153.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Analyse comparative, Approche clinique, CCAS, Collectivité territoriale, École, Équipe éducative, Institution, Intervention sociale, Méthodologie, Observation, Pratique professionnelle, Recherche, Scolarité, Service social, Sociologie, Terrain, Travail social, Vie institutionnelle

Une recherche-intervention conduite par une équipe de quatre chercheurs au sein du service social scolaire d’une ville française permet d’interroger les paradoxes institutionnels de l’intervention de ce service qui ne peut se déployer que par une forme d’invisibilisation de ses activités et modes opératoires tout en en pâtissant. La posture professionnelle que les travailleurs sociaux scolaires (tss) adoptent auprès de leurs partenaires institutionnels s’inscrit dans une logique d’action clinique, relevant d’une posture du « prendre soin », à travers laquelle le tss est à l’écoute de leurs expériences vécues et éprouvées. Certains mouvements défensifs ou offensifs ont été repérés dans des instances du dispositif de recherche à mesure que celui-ci s’est déployé. Cette démarche vient déranger l’organisation de travail et les vécus des acteurs de terrain et produit du changement par des jeux de pouvoirs qui échappent aux chercheurs.

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Lorsque la recherche avec les personnes accompagnées en protection de l’enfance se confronte aux défis démocratiques

Article de Anna Rurka, Patrick Rousseau

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 133-147.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Usager, Protection de l'enfance, Recherche sociale, Participation, Enquête, Démocratie participative, Travail social, Institution

Cet article discute les liens entre la participation des personnes accompagnées dans le champ de recherche en travail social et la participation civile au processus décisionnel à différents niveaux de la gouvernance. Ce domaine de la sphère publique est traversé par plusieurs tensions contradictoires qui influencent les politiques publiques et qui invitent les chercheurs à se positionner à travers les choix épistémologiques ou méthodologiques opérés. Il s’agira aussi de présenter un dispositif de recherche qui, étant confronté à des univers normatifs différents et aux configurations relationnelles changeantes, peut créer un espace délibératif contribuant à la démocratisation des connaissances produites.

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Les capacités d’agir des travailleurs sociaux

Article de Carolyne Grimard, Martine Zwick Monney

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 85-95.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Pratique professionnelle, Usure professionnelle, Négociation, Récit de vie, Institution, Temps, Relation d'aide, Partenariat, SDF, Chômage de longue durée, Empowerment

L’empowerment étant souvent approché sous l’angle des destinataires des prestations sociales, cet article l’aborde sous celui des travailleurs sociaux. Au travers d’exemples tirés de nos recherches sur l’aide à
l’insertion socioprofessionnelle (Zwick Monney, 2015) et l’aide aux sans-abri (Grimard, 2011, 2016), nous montrerons comment les professionnels, afin de construire la relation face à des situations paraissant sans solution, développent un ensemble de capacités et de stratégies reposant sur différentes formes de transactions sociales. Les professionnels font en effet face à un processus permanent d’arrangements, d’ajustements, de recherche de compromis, qui se concrétisent notamment sous la forme de coproduction des récits de vie et de mobilisation de ressources privées. Ces capacités d’agir étant aujourd’hui terminantes dans l’intervention sociale, la question de leur développement est également abordée.

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