PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Mélanie Maillot Collet, Carolina Baeza Velasco
Paru dans la revue Devenir, vol. 34, n° 2, 2022, pp. 161-175.
Mots clés : Enfance-Famille, Stress, Parentalité, Mère, Père, Participation, Parents, Soin, Rôle
Le stress parental (SP) peut négativement impacter le bon développement des enfants. Or, peu de recherches étudiant le SP, intègrent les pères et évaluent les parents issus de la population générale. Ainsi, cette recherche a eu comme objectifs de mesurer le SP en lien avec l’alliance parentale, le partage des tâches et les stratégies de coping, puis de comparer ces différents facteurs entre les mères et les pères. Cent trente-quatre mères et cinquante pères ont répondu à des auto-questionnaires évaluant chacune des variables, durant la pandémie Covid. Les résultats ont démontré qu’un haut niveau de SP était lié à un fort taux d’utilisation de stratégies de coping émotionnelles, ainsi qu’à une faible alliance parentale. De plus, les mères ont perçu effectuer davantage de tâches parentales que les pères. Toutefois, autant les mères que les pères ont présenté un niveau élevé de SP. Ainsi, cette étude suggère l’importance de considérer le SP dans la population générale, en renforçant l’alliance parentale et en travaillant les stratégies dysfonctionnelles de coping.
Cette étude s’intéresse aux différentes stratégies de coping dyadique mises en place au sein du couple pour faire face au stress que représente la transition à la parentalité.
L’échantillon de recherche se compose de 108 participants en couple ayant eu leur premier enfant avec leur partenaire actuel dans les 3 dernières années. Leur participation consistait à répondre à des échelles permettant de mesurer le stress perçu (PSI-4-SF), le sentiment de compétence parentale (QAECEP), les stratégies de coping dyadique (DCI), la qualité de l’alliance parentale (PAI) ainsi que la satisfaction conjugale (D16). Les résultats montrent que les couples qui mettent en place des stratégies de coping dyadiques positives, notamment conjointes, semblent ressentir moins de stress, être plus satisfaits dans leur relation de couple, coopérer davantage dans l’éducation de leur enfant, et se sentir plus satisfait dans leur rôle de parent que ceux qui mettent en place des stratégies de coping négatives. Les résultats de cette étude permettent de percevoir les bienfaits que peut apporter un programme parental sur la gestion commune du stress.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 4, juin 2021, pp. 169-175.
Mots clés : Dyslexie, Parents, Stress, Entretien, Relation enfant-parents, Soutien à la parentalité
Produire de nouvelles connaissances sur le vécu des parents d’enfants dyslexiques français et l’impact d’un tel trouble sur la relation parent-enfant afin d’améliorer leur accompagnement.
Article de Youssef Tazouti, Céline Portenseigne, Christophe Luxembourger
Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 533-548.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Anxiété, École, Scolarisation, Difficulté scolaire, Niveau scolaire, Stress, Enfant, Parents, Relation enfant-parents
Cette étude se fixe deux objectifs. Le premier consiste dans la construction et la validation de deux questionnaires en langue française de mesure de l’anxiété scolaire chez l’enfant et chez les parents. Le second objectif, consiste à tester et comparer un modèle en pistes causales auprès des mères et des pères. Ce modèle fait l’hypothèse que l’anxiété scolaire des parents et de l’enfant sont des variables intermédiaires entre le statut socioéconomique des familles et les performances scolaires de l’enfant. Il permet de tester également les liens entre l’anxiété scolaire des parents et celle de l’enfant. L’étude a porté sur 167 parents et leurs enfants scolarisés en quatrième ou en cinquième année de la scolarité obligatoire (CM1 ou en CM2). Les résultats indiquent des bonnes qualités psychométriques ainsi qu’une bonne validité de structure et validité convergente des deux questionnaires. De même, le modèle que nous avons testé fournit des indices d’adéquation satisfaisants et permet d’expliquer une part importante de la variance des performances scolaires des enfants. Des liens significatifs ont été constatés entre l’anxiété des parents et celles des enfants ainsi qu’entre l’anxiété de l’enfant et ses performances scolaires.
Article de Emilie Courtois, Anne Laurent Vannier, Isabelle Davost Serizay, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 320, octobre 2018, pp. 11-31.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Bébé secoué, Haute autorité de santé, PMI, Puéricultrice, Prévention, Récidive, Groupe de parole, Diagnostic, Traumatisme crânien, Violence, Maltraitance, Infraction, Information, Équipe pluridisciplinaire, Accompagnement, Parents, Isolement, Soutien à la parentalité, Empowerment, Pleurs, Stress, Relation enfant-parents, Deuil, Mort, Périnatalité
Les recommandations de bonne pratique sur le syndrome du bébé secoué ont fait l'objet d'une mise à jour en 2017 par la Haute Autorité de Santé. Pas toujours facile à diagnostiquer, ce syndrome est sous-évalué. La puéricultrice des services de protection maternelle et infantile joue un rôle essentiel pour aborder le sujet avec les parents. Face aux pleurs du nourrisson, un programme de soutien aux habiletés parentales peut s'avérer être un outil de prévention utile. Enfin, comment accompagner les parents d'enfants victimes du syndrome du bébé secoué ? Les groupes de parole n'accueillent que très rarement ces parents pourtant susceptibles de récidive.
Article de Emilie Courtois, Marilyn Aita, Gwenaëlle de Clifford Faugère, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 316, avril 2018, pp. 11-29.
Mots clés : Santé-Santé publique, Petite enfance-Périnatalité, Prématurité, Nourrisson, Soin, Bruit, Développement, Neurologie, Environnement, Sommeil, Développement sensoriel, Stress, Hospitalisation, Gémellité, Recherche médicale, Soins palliatifs, Soutien psychologique, Parents, Accompagnement
De par son immaturité physiologique, le nouveau-né prématuré est un être vulnérable. Les soins, mais également l'environnement, peuvent influencer ses paramètres physiologiques et donc sa santé. Les soignants en service de réanimation ou de soins intensifs néonatals veillent à contrôler ce qui environne ces nouveau-nés, leur positionnement, leur sommeil, leur stress ou bien encore testent pour les jumeaux le cobedding. La mise en place du label Initiative Hôpital Ami des bébés (IHAB) associé au programme Nidcap (Neonatal Individualized Developmental Care Assessment) contribue également à ce niveau de qualité des soins. Lorsque, malgré ces actions, des nouveau-nés prématurés décèdent, les soignants veillent à intégrer la démarche palliative en réanimation néonatale.
Paru dans la revue Devenir (revue européenne du développement de l'enfant), vol. 26, n° 2, pp. 125-146.
Mots clés : Relation équipe éducative-famille, Qualité, Accueil, Approche systémique, Enquête, Biographie, Parents, Professionnel de l'enfance, Stress, Usure professionnelle, STRUCTURE D'ACCUEIL DE LA PETITE ENFANCE
Cette étude examine les facteurs associés à la qualité de la relation parents/professionnels dans le contexte des services de garde extrafamiliales des enfants d'âge préscolaire en France [...]