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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’hébergement de réfugiés chez des particuliers. Liberté, humanité, solidarité

Article de Elodie Rémy

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 201-218.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Accueil, Solidarité, Hébergement, Bénévolat, Cohabitation, Attachement, Relation d'aide, Engagement

Cet article traite de l’hébergement de réfugiés chez des particuliers, spécialement des liens qu’il crée et de la relation d’aide qui s’y construit, ainsi que de son impact sur les individus et la société. Il décrit comment cette forme spécifique de solidarité d’engagement, qui se concrétise par un accueil original réalisé au domicile de ménages non professionnels en faveur d’un public très vulnérable de personnes déracinées de force, peut conduire au prendre soin, malgré les ajustements à trouver et grâce au souci éthique d’équipes professionnelles et/ou bénévoles qui accompagnent les personnes et régulent les cohabitations. L’accent est mis sur la pluralité des niveaux et degrés d’intégration, laquelle ne repose pas exclusivement sur l’insertion socio-économique par l’emploi et le logement, mais également sur un sain attachement affectif entre personnes, facteur d’intégration et de bien « vivre ensemble »

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Protection subsidiaire : entretien

Article de Bruno Ranchin

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 44-49.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil, Droit des étrangers, Guerre, Classe sociale, Hébergement, Politique, Réfugié, Témoignage, Souffrance psychique, Mutilation sexuelle, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides)

Fati est arrivée en France en 2008. « Tout simplement la guerre. » Elle est venue pour protéger ses enfants. Elle attendra pas moins de cinq ans pour obtenir… une protection subsidiaire. Une décision temporaire. Après un CADA, elle a connu les centres d’accueil d’urgence, les centres d’hébergement, puis les logements hlm. Fati était sage-femme dans son pays africain. Ici, elle n’est rien. Alors elle se bat pour que ses enfants puissent faire des études et elle aimerait créer une association qui viendrait en aide, sur le plan sanitaire, aux personnes de son pays. Fati parle à la France. Pour qu’elle se décide enfin à adopter une vraie politique d’accueil.

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