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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le bénévolat d'entreprises : un renouvellement de l'engagement dans l'action collective pris entre recherche de sens et essor des entreprises sociales

Article de Camille Morel, Sébastien Poulain

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 32, automne 2021, pp. 163-179.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Association, Bénévolat, Coopérative, Délégation, Économie, Économie sociale et solidaire, Entreprise, Évolution, Implication personnelle, Institution, Modèle, Motivation, Service public, Témoignage, Travail

Les associations détenaient le monopole de la délégation de service public en assumant des missions d’intérêt général et accueillaient donc l’ensemble des bénévoles qui s’impliquaient dans des causes dites sociales. Mais les lois ess et pacte ont confirmé une évolution du rôle social confié aux entreprises en les légitimant dans leur position au service de l’intérêt général. Dès lors, les entreprises commencent à s’intéresser aux bénévoles et vice versa, occasionnant ainsi un renouvellement des formes de l’engagement. L’objet du présent article est d’étudier ces nouveaux « bénévoles d’entreprises » et d’analyser les modalités de ces contributions en s’intéressant à leur vécu de cette évolution.

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Travailler de longues heures : la construction de l'emprise du travail chez les salariés du multimédia et des services informatiques

Article de Christine Gauthier

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 171-184.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adaptation, Conditions de travail, Dynamique de groupe, Économie, Enquête, Entreprise, Évolution, Informatique, Management, Méthodologie, Multimédia, Organisation du travail, Pouvoir, Pratique professionnelle, Recherche, Subjectivité, Travail, Valeur, Emprise

La flexibilité temporelle et les transformations des emplois et des organisations ont pu favoriser l’adoption, par les salariés du multimédia et des services informatiques, de conduites d’hypertravail. Se posent alors les questions suivantes : ces conduites révèlent-elles une emprise vis-à-vis du travail et comment les entreprises, au regard des pratiques organisationnelles et managériales, soutiennent-elles leur développement ? À partir d’une approche systémique et psychosociale, l’analyse qualitative réalisée à partir de 22 entretiens biographiques met en relief cinq situations d’emprise au travail. Ces résultats permettent de conclure à la diversité des formes d’emprise. Si elles sont parfois soutenues par une manipulation managériale qui entraîne une suraffiliation organisationnelle, elles peuvent aussi s’appuyer sur une organisation du travail délétère et vécue comme une mise à l’épreuve de soi.

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Formes contemporaines d'organisation et de travail : évolutions, révolutions ?

Article de Jean Philippe Bouilloud, Anne lise Ulmann, Bénédicte Vidaillet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 27, printemps 2019, pp. 9-237.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Aliénation, Autonomie, Autorité, Catégorie socioprofessionnelle, Coopération, Définition, Économie, Économie sociale et solidaire, Emploi, Environnement socioprofessionnel, Évolution, Gestion, Immigré, Innovation, Marché du travail, Mondialisation, Motivation, Organisation, Organisation du travail, Participation, Pouvoir, Pratique professionnelle, Précarité, Relation, Représentation sociale, Socialisation, Sociologie, Sociologie du travail, Stratégie, Technologie numérique, Travail

Ce numéro s’intéresse aux formes émergentes d’organisations et de pratiques, qui renvoient à de nouveaux imaginaires politiques et économiques, et aux conséquences que ces transformations pourraient avoir pour le monde du travail. Quelles sont les définitions de ces organisations nouvelles et/ou alternatives? En quoi établissent-elles des ruptures ou des continuités avec des formes plus anciennes d’organisation et de travail ? Dans quelle mesure les nouveaux dispositifs techniques (numérique, logistique, etc.) font-ils évoluer les règles du jeu de l’emploi, du travail et des relations sociales ? Quelles sont les figures des « engagements », politiques, économiques, sociaux, de ces nouveaux acteurs du monde économique ? Quel sens ces acteurs de nouvelles formes de travail et d’organisations donnent-ils à leur action ? Face aux éventuelles conséquences négatives de ces engagements (échec, précarité…), quelles ressources mettent-ils en œuvre? Enfin, quelles conceptions du travail, du pouvoir, de l’argent, de la réussite, ces nouvelles formes du travail traduisent-elles, ou contribuent-elles à véhiculer ?

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La rse est-elle psychosocialement responsable ?

Article de Michel BARABEL, Christian BOURION, Marc BONNET, Julienne BRABETet al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie, vol. XVI, n° 38, été 2010, 326 p..

Mots clés : Entreprise, Management, Psychosociologie, Responsabilité, Organisation sociale, Rôle social, Éthique, REPRESENTATION, Stratégie, Légitimation, Économie, Développement durable, Méthodologie, Théorie, Salarié, Comportement, Mouvement social, Politique sociale, Évolution, Gestion

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Médiateur social : une profession émergente ?

Article de Fabienne BARTHELEMY

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 50, n° 2, pp. 287-314.

Mots clés : Médiation, Travail social, Profession, Statut professionnel, Évolution, Sociologie, Professionnalisation, Régulation sociale, Adaptation, Économie, Marché du travail, Organisation, Institution, Concept, Théorie, Coordination, Coopération internationale

Cet article s'inscrit dans le prolongement des travaux actuels sur les dynamiques de recomposition de l'intervention de l'Etat en matière de régulation des marchés de travail. Centré sur les activités dites de « médiation sociale », il montre qu'après avoir organisé le champ du travail social en professions institutionnalisées les pouvoirs publics, par la délivrance de contrats de travail temporaires, misent implicitement sur la capacité des travailleurs à créer et consolider leurs activités par eux-mêmes. Ce mouvement de stabilisation, retracé dans cet article, se distingue de la « professionnalisation » des métiers classiques du travail social. Loin de rechercher une forme d'autonomie professionnelle, les médiateurs s'ancrent au contraire dans des relations de dépendance où ils prennent différentes formes, se rendent malléables et se recomposent suivant les exigences de leurs interlocuteurs. Cet article se propose de bâtir un cadre conceptuel destiné à rendre compte de dynamiques de plasticité et de malléabilité, et non de fermeture et de clôture. C'est dans cette perspective qu'il importe des concepts issus de la sociologie des formes d'actions réciproques de Simmel, de la sociologie économique et de la sociologie des organisations. Ce faisant, il apporte une contribution aux réflexions actuelles sur les théorisations sociologiques permettant de rendre compte des activités de travail encadrées par l'Etat et paradoxalement malléables.

Economie politique des pratiques et transaction sociale pour le bien commun

Article de Josiane STOESSEL RITZ

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 20, pp. 121-133.

Mots clés : Échange, Vie quotidienne, Société, Évolution, Économie, Responsabilité, Individu, Communauté, Régulation sociale, Compétence sociale, Temps, Contrat d'insertion par l'emploi, Agriculture

Dans nos sociétés post-modernes, la compréhension de ce qui fait société passe par l'interrogation des pratiques de la vie quotidienne. Plus autonomes et responsables, les individus sont engagés dans des pratiques d'échanges et de renouvellement d'accords tacites qui les relient dans l'action. Le production du bien commun se dégage des processus transactionnels qui régulent la vie quotidienne dans une économie de pratiques. La transaction sociale comme paradigme s'enracine dans une théorie de l'action par l'engagement réciproque des acteurs pour le vivre ensemble.

Sociologie des valeurs : théories et mesures appliquées au cas européen

Article de Olivier GALLAND, Yannick LEMEL, Pierre BRECHON, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 47, n° 4, pp. 683-968.

Mots clés : Sociologie, Valeur, Valeur sociale, Théorie, Concept, Statistiques, Méthode, Évaluation, Individu, Évolution, Tradition, Religion, Morale, EUROPE, Comportement politique, Interaction, Groupe d'appartenance, Économie, Argent, Immigré, Enfant de migrant, Individualisme, SECULARISATION, MOEURS, MODERNITE, TOCQUEVILLE (ALEXIS DE), DURKHEIM (EMILE), WEBER (MAX), EUROPE, ETATS UNIS D'AMERIQUE

Au nom du progrès

Article de Anne Laure SIMONNOT

Paru dans la revue L'Information psychiatrique, vol. 79, n° 2, février 2003, pp. 115-118.

Mots clés : Psychiatrie, Évolution, Rapport, Économie, Hôpital psychiatrique, TOULOUSE (EDOUARD)

La modération salariale en France depuis le début des années 1980

Article de Rozenn DESPLATZ, Stéphanie JAMET, Vladimir PASSERON, et al.

Paru dans la revue Economie et statistique, n° 367, pp. 39-67.

Mots clés : Salaire, Évolution, Économie, Durée du travail, SMIC, Chômage, Croissance économique, Inflation, Prix, Pouvoir d'achat, 1980-2003