PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 125-137.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Tutorat, Typologie, Transmission, Savoir, Institution, Équipe, Travail
Si le concept de transaction sociale s’applique à divers domaines de la sociologie, nous mettons en avant sa valeur heuristique dans une recherche-action sur le « tutorat » dans différents secteurs dont celui de l’aide
à la jeunesse, du handicap et des maisons d’accueil. Nous avons questionné notre terrain de recherche en prenant ce concept comme un analyseur de la réalité sociale qui permet de mettre en avant des noeuds de tension relatifs à la transmission des savoirs dans des contextes professionnels en mutation.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 85-97.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail-Emploi, Travail, Formation, Adulte, Expérience, Analyse critique
Quelle place occupe la notion d’épreuve dans le processus de formation expérientielle des adultes ? C’est ce à quoi répond cette contribution, en mobilisant le champ de la sociologie critique française, le courant nord-américain du transformative learning et ce qu’il est convenu d’appeler l’École vincennoise (Lourau, Ardoino). L’article montre notamment les enjeux épistémologique, méthodologique et pédagogique d’un modèle d’analyse et de pratiques d’accompagnement qui consacre le concept de réflexivité dans une acception multiréférentielle.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 39, 2015, pp. 17-26.
Mots clés : Santé-Santé publique, Logement, Logement insalubre, Santé, HISTOIRE, Maladie, Épidémiologie, Travail, Conditions de travail, Maladie professionnelle, Risque professionnel
En France, au XIXe siècle, la naissance de la statistique a mis en évidence la mauvaise santé de la population parisienne. Les cartes de morbidité et de mortalité montrent un lien entre les mauvaises conditions de logement et les épidémies. Les pouvoirs publics détruisent l’habitat insalubre, mais les logements de remplacement sont inaccessibles aux habitants des logements détruits ; les conditions de travail sont responsables de nombreuses maladies, mais elles sont ignorées. Rendre l’habitat responsable de la maladie n’est pas faux, mais incomplet.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 39, 2015, pp. 39-50.
Mots clés : Travail-Emploi, Sécurité, Santé, Travail, Prévention, Communication, Législation, Banque de données, Information, Italie
Cet article présente les premiers résultats d’une recherche sur la sécurité et la santé sur les lieux de travail. Dans une perspective socio-culturelle, cette recherche analyse les processus de communication mis en œuvre dans les actions de prévention, au sein du contexte spécifique de la santé publique. L’analyse se centre sur un cas d’étude : le projet Inform@zione, initiative nationale réalisée par trois organismes publics italiens, pour constituer des archives numériques utilisables dans la formation et la promotion de la sécurité au travail.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 39, 2015, pp. 27-37.
Mots clés : Santé-Santé publique, Travail-Emploi, Agriculture, Agriculteur, Travail, Santé, Maladie professionnelle, Accident du travail, France, Algérie
La question de la santé au travail des agriculteurs demeure occultée. Spontanément associé à l’air pur et à la nature, le travail agricole est tout aussi dangereux pour la santé que le travail industriel. Subordonnée au travail et à ses conditions sociotechniques, la question de la santé au travail se construit socialement dans un rapport aux institutions (prévention, assurance). Elle révèle combien le travail est conçu comme une activité sociale, d’échange et de production symbolique. Ainsi, dans l’agriculture familiale artisanale comme dans l’agriculture intensive industrielle, le rapport social des travailleurs agricoles à la santé s’exprime d’abord paradoxalement par des résistances à la reconnaissance des risques professionnels. En référence à des travaux réalisés en France et en Algérie, cet article montre combien la question de la santé, encastrée dans le travail, resurgit avec la mise à l’épreuve des solidarités, familiales et professionnelles, révélant la présence d’un bien commun sous-jacent.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 38, 2015, pp. 35-44.
Mots clés : Souffrance, Travail, Jeu, Espace transitionnel
La souffrance relève de l’insupportable. Les analyses en sociologie et en psychodynamique du travail opposent, dans une tentative d’explication, les facteurs macrosociaux à la dimension microsociale. Si souffrance au travail il y a, la question qui se pose est « pourquoi et comment ça tient ? ». Ne faut-il pas faire intervenir un troisième terme au niveau de l’explication ? Des concepts tels ceux d’espace intermédiaire ou de jeu prendront toute leur importance.
La souffrance au travail est devenue un sujet de préoccupation et d’étude dès les années 1980, avant même que le stress et les risques psychosociaux (RPS) ne propulsent sur l’agenda médiatique et politique les questions de santé mentale au travail. Le thème de la souffrance, par rapport à ces nouvelles mises en forme du malaise au travail, possède à la fois une dimension psychologique très personnelle et une dimension sociale critique. Comment s’articulent ces deux dimensions ? Après avoir rappelé les débats et les enjeux liés à la signification et aux usages (politiques, sociaux, syndicaux, etc.) du mot « souffrance » dans l’univers professionnel, cet article s’intéressera aux discours et à l’expérience de la souffrance de soignantes hospitalières.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 18, pp. 9-19.
Mots clés : Profession, Concept, Flexibilité de l'emploi, Travail, Intimité, Famille, Identité, Interaction
Cet article se propose d'analyser les conséquences conceptuelles et existentielles qu'un contexte défini en termes de flexibilité accrue produit sur la notion de profession. Alors que les conséquences existentielles s'envisagent à partir des modifications dans le processus identificatoire que l'individu entretient avec sa tâche, les conséquences conceptuelles posent à l'analyste du monde social la question de la pertinence des catégories dont la traduction réelle peut se trouver amoindrie par l'instabilité et l'hétérogénéité des situations. Nous serons ainsi amenés à discuter des apories de l'approche classique des « professions » pour poser ensuite quelques jalons pour une nouvelle appréhension de la notion de profession, utilisables dans une recherche qui veut faire de cette dernière un élément médiateur de l'articulation entre travail et famille.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 18, pp. 21-30.
Mots clés : Travailleur social, Flexibilité de l'emploi, Travail, Intimité, Famille, Autonomie, Aménagement du temps, Bureaucratie, Stress, Organisation, Modèle, BELGIQUE
L'article propose quelques balises pour appréhender l'articulation entre la vie professionnelle et la vie familiale des travailleurs sociaux qui exercent leur profession dans un cadre organisationnel souple et flexible, qualifié par les auteurs de « modulaire ». Ceux-ci développent l'hypothèse selon laquelle les possibilités de modulation de l'engagement professionnel sont à l'origine de tensions existentielles fortes, encore à caractériser, dans la gestion de la totalité existentielle de ces travailleurs. Ils présentent les résultats provenant d'une première analyse du vécu de travailleurs sociaux engagés dans un Service d'actions communautaires d'un grand CPAS wallon, segment organisationnel qui partage de nombreuses caractéristiques avec le modèle organisationnel « modulaire ».