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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Violence(s) : le printemps chilien ou cette chair coût de l’espérance

Article de Raul Morales La Mura, Piero D. Galloro

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 139-151.

Mots clés : Lien social-Précarité, Vie politique, Contestation, Violence, Symbolique, Société, État, Économie, Répression, Police, Chili

Les derniers mois de 2019 ont vu l’émergence d’une forte mobilisation sociale au Chili, celle-ci ayant pour particularité la volonté explicite de participer à l’écriture d’une nouvelle société. Cette contestation, menée essentiellement par la société civile, est la cristallisation de 30 ans de combats contre le modèle économique, social et institutionnel légué par la dictature militaire et seulement amendé par la société politique. Aussi, lors des manifestations, la violence physique mettra en évidence la violence symbolique du système dominant, soit par ceux des manifestants qui désormais la refusent, soit par ceux dont le ministère est de la préserver.

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Santé et équité : vers une économie politique de la santé

Article de Abdel Madjid Djenane

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 39, 2015, pp. 109-120.

Mots clés : Santé-Santé publique, Économie, Économie politique, Santé, Définition, Évaluation, Pluridisciplinarité, Algérie

L’économie de la santé est une discipline relativement jeune et en transformation. Au départ, elle analysait les comportements et les stratégies, aux niveaux individuels et collectifs, des opérateurs et des usagers du secteur de la santé, notamment lorsqu’on s’intéresse à la question de l’équité. Elle s’enrichit aujourd’hui d’analyses sur l’évolution des dépenses de santé, soulevant des questions liées à l’efficience des dépenses et à leur équité. Ces aspects ne sont pas purement économiques ; ils revêtent un caractère médical, politique, sociologique et juridique. Seule une approche interdisciplinaire est à même de les appréhender en les inscrivant dans une économie politique de la santé. Cette dernière s’appuie sur l’analyse micro- et macroéconomique, pour évaluer les besoins de santé et la façon dont ils sont pris en charge par les différentes parties. Elle s’intéresse surtout à leur évaluation du point de vue de l’efficacité et de l’équité des dépenses publiques susceptibles d’assurer un développement durable du système de santé.

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Productivisme et souffrance chez les enseignants-chercheurs au Brésil

Article de Antonio Paulino de Sousa

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 38, 2015, pp. 45-66.

Mots clés : Université, Souffrance, Recherche universitaire, Économie, Savoir, Politique, Productivité, Évaluation, Enseignant, Chercheur, BRESIL

Dans le contexte de la crise économique, les effets des politiques d’austérité se font sentir dans l’enseignement supérieur et la recherche en divers pays. La réforme de l’enseignement supérieur est en cours dans tous les pays de l’Amérique latine. Le Brésil a mis en place des nouvelles formes de régulation du marché de l’Éducation supérieure où le concept d’évaluation devient central. Cet article analyse la souffrance sociale des enseignants-chercheurs comme un des effets des nouvelles pratiques d’évaluation de la productivité. Les experts sous-estiment le rôle du contexte social et des conditions de travail ainsi que les difficultés pour publier. Enfin, la course à la productivité a fait apparaître l’angoisse, le stress, l’incertitude et donc la souffrance sociale. Pour éviter la souffrance, chaque chercheur produit ses stratégies, ce qui n’est pas évident comme on a pu le constater par le travail de terrain.

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Transactions sociales et sciences de l'homme et de la société

Article de Christophe GIBOUT, Maurice BLANC, Jean FOUCART, et al.

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 20, 165 p..

Mots clés : Échange, Concept, Sociologie, Société, Individu, Négociation, Économie, Commerce, Règle, Comportement social, Territoire, Espace, Milieu urbain, Loisir

Le concept de transaction sociale a été inventé par Jean Remy, Liliane Voyé et Emile Servais (Université de Louvain) à la fin des années 1970 dans un ouvrage intitulé Produire ou reproduire ? (1978). Il a, depuis, fait l'objet de plusieurs travaux, en particulier ceux recensés dans les trois ouvrages collectifs parus au cours des années 1990 sous la direction de Maurice Blanc (1992, 1994, 1998). (...) Ce numéro de Pensée plurielle esquisse assez bien le panorama de la production francophone actuelle qui réfléchit à partir ou autour de la transaction sociale. Il souligne que les écrits de Jean Remy et Liliane Voyé restent, quarante ans après la parution de Produire ou reproduire ? (1978), source d'inspiration et d'effervescence. Ceci confirme, si besoin était, leur fécondité intellectuelle et leur actualité pour une sociologie de la vie quotidienne (sous-titre de l'ouvrage). De ce point de vue, les articles ici présentés souscrivent bien à la logique des innovations de croissance (par opposition aux innovations de rupture) telles qu'explicitées par Jean Remy et al. (1989, p. 140-144 et 1996). Ces articles montrent aussi toute l'importance des arrangements informels et quelquefois tacites, que le postulat de la rationalité amène trop souvent à sous-estimer en sociologie. Ces travaux ne veulent surtout pas clore la transaction sociale mais, au contraire, ils entendent résonner comme des innovations qui permettent à un paradigme déjà bien établi - celui de la transaction sociale de se reproduire et de produire de l'hybridation et du métissage, de s'expliciter, de se bricoler scientifiquement et de se développer sans s'épuiser. Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Economie politique des pratiques et transaction sociale pour le bien commun

Article de Josiane STOESSEL RITZ

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 20, pp. 121-133.

Mots clés : Échange, Vie quotidienne, Société, Évolution, Économie, Responsabilité, Individu, Communauté, Régulation sociale, Compétence sociale, Temps, Contrat d'insertion par l'emploi, Agriculture

Dans nos sociétés post-modernes, la compréhension de ce qui fait société passe par l'interrogation des pratiques de la vie quotidienne. Plus autonomes et responsables, les individus sont engagés dans des pratiques d'échanges et de renouvellement d'accords tacites qui les relient dans l'action. Le production du bien commun se dégage des processus transactionnels qui régulent la vie quotidienne dans une économie de pratiques. La transaction sociale comme paradigme s'enracine dans une théorie de l'action par l'engagement réciproque des acteurs pour le vivre ensemble.