PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de JL. GASPARD, N. LIENGME, Raphaël MINJARD
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 2, mars 2015, pp. 67-75.
Mots clés : Phobie, École, Scolarité, Difficulté scolaire, Adolescent, Psychopathologie
L'article montre l'intérêt de la notion de phobie scolaire au carrefour de la pathologie mentale. Là où le refus de l'école - en regroupant les plus divers accidents du lien scolaire (défection, addiction, évitement, auto-sabotage) - vient lisser toutes les particularités cliniques de ces comportements, la phobie scolaire a historiquement permis des débats essentiels sur l'angoisse, la dépression et d'autre part, la distinction entre les symptômes phobiques de facture classique et ceux qui relèvent de formules défensives très diverses (états-limites, psychose).
Article de E. CHEVALLIER, Amélie COURTINAT CAMPS, Myriam De LEONARDIS
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 2, mars 2015, pp. 76-83.
Mots clés : CLIS, Estime de soi, Handicap, Scolarité
Les élèves bénéficiant d'inclusion individuelle mais aussi d'inclusions individuelle et collective ont un niveau d'estime de soi « Sociale » plus élevé que les élèves bénéficiant uniquement d'inclusion collective. Le niveau d'estime de soi « Sociale » est modulé par un effet d'interaction entre le genre et l'âge des élèves. Ce dernier influence également le niveau d'estime de soi « Valeur propre ».
En situation de migration, la réussite scolaire peut être une forme d'intégration dans le pays d'accueil. L'adolescent, en quête de son identité, peut être pris entre un désir d'intégration porté par ses parents, son propre désir et le risque de rupture avec son identité familiale.
Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 54, other janvier-mars 2013, pp. 5-52.
Mots clés : Enfant de migrant, Scolarité, Réussite scolaire, Sociologie
Cet article a pour objectif de décrire et d'interpréter empiriquement les différences de résultats scolaires qui se constituent tout au long de la scolarité obligatoire entre enfants de natifs et enfants d'immigrés, et au sein des enfants d'immigrés en France. L'étude se fonde sur l'exploitation de deux enquêtes quantitatives : le « Panel 1997 » du ministère de l'Éducation nationale (N= 9 641) et l'enquête « Trajectoires et origines » de l'Ined (N= 21 761). La contribution de cet article à la sociologie des inégalités scolaires tient à quatre éléments : l'usage de catégories d'origines précises, qui montre l'importance de l'hétérogénéité scolaire au sein de l'ensemble « enfants d'immigrés » ; l'usage de la méthode d'appariement exact, qui permet de ne pas supposer un effet uniforme des propriétés sociales sur les résultats scolaires dans tous les groupes ; l'étude de la formation précoce des inégalités scolaires dès la première année de l'école primaire ; l'interprétation des différences de résultats scolaires par la prise en compte de caractéristiques sociales prémigratoires des immigrés.
Paru dans la revue Déviance et société, vol. 36, n° 2, pp. 171-199.
Mots clés : Délinquance juvénile, Différenciation sexuelle, Statistiques, Victime, Causalité, Risque, Environnement, Quartier, Relation familiale, Scolarité, Violence, DSM, DSM-IV, APA (ASSOCIATION AMERICAINE DE PSYCHIATRIE)
La délinquance et la victimation des filles et des garçons sont comparées à l'aide des données du sondage national suisse de délinquance autoreportée. Si les garçons sont plus nombreux à indiquer un acte délinquant commis au cours des 12 derniers mois, cette différence est attribuable aux délits violents, la prévalence des vols ne différant pas selon le sexe. De même, les garçons signalent davantage de victimations violentes. La délinquance et la victimation se révèlent des expériences statistiquement corrélées chez les filles comme chez les garçons. Une analyse des facteurs associés met en évidence des divergences selon le sexe, mais également des divergences selon la nature des actes de délinquance et de victimation.