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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Aaron Cicourel et la sociologie de la déviance

Article de Pedro José Garcia Sánchez, Samuel Bordreuil, Arnaud Frauenfelder, et al.

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 44, n° 2, juin 2020, pp. 155-338.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Délinquance juvénile, Déviance, Recherche en sciences sociales, Théorie, Méthode, Sociologue, Biographie, Parcours professionnel, Justice des mineurs, Transgression, Violence, Insécurité, Ethnographie, Cicourel (Aaron)

Ce numéro rassemble des contributions de chercheurs francophones stimulés par la sociologie d’Aaron Cicourel, par ses interrogations méthodologiques et ses intuitions heuristiques. La sélection des articles a essayé de garder un certain équilibre générationnel entre les auteurs : jeunes docteurs, chercheurs confirmés et professeurs émérites. Il en va de même avec les traditions intellectuelles dans lesquelles ces auteurs inscrivent leurs travaux pour resituer les innovations théoriques, restituer les défis méthodologiques et mieux identifier l’empreinte des travaux d’Aaron Cicourel dans l’histoire des sciences, à commencer par la porosité interactive entre sciences sociales et sciences cognitives qui la caractérise.

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Faire du terrain en féministe

Article de Isabelle Clair

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 213, juin 2016, pp. 66-83.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche en sciences sociales, Féminisme, Terrain, Enquête, Subjectivité, Sociologue

Il existe en France peu de textes consacrés à l’enquête de terrain qui mobilisent la théorie féministe, et notamment l’épistémologie du positionnement (standpoint). Promouvant une science engagée contre l’invisibilisation de pans entiers du monde social, elle interroge les effets de l’autorité du savant sur la définition de l’objectivité scientifique. Fondée sur une pratique, la théorie féministe fournit aussi des outils pour appréhender concrètement la pluralité des rapports de domination qui structurent la relation d’enquête et sont inscrits dans le dispositif de terrain. Participant à traduire sur un plan méthodologique cette tradition théorique mal connue, l’article propose d’envisager le terrain comme procédant d’un regard socialement situé et inscrit dans des solidarités politiques, mettant ces solidarités à l’épreuve et visant à les nourrir par ses résultats.

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