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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Aimer son travail : 13 novembre 2015 dans un hôpital parisien

Article de Jean François Gomez

Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 88-95.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Hôpital, Urgence, Gestion, Motivation, Management, Organisation du travail, Travail social, Implication personnelle, Paris

À partir du récit de la nuit du 13 novembre 2015 à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, proche du Bataclan, l’auteur étudie le comportement du personnel hospitalier, pris dans la tourmente d’événements exceptionnels. La gravité de la situation va les obliger à s’adapter très rapidement ; les principes de hiérarchie et d’organisation se verront radicalement modifiés. L’auteur en tire des réflexions actuelles sur les orientations managériales à l’hôpital, puis par extension sur les évolutions du travail social, alimentées par les travaux récents de deux sociologues. Pour l’idéologie managériale, la grande inconnue est précisément la « merveille » qui s’est produite à Saint-Antoine et qui a pu enfin se libérer : la capacité des professionnels d’aimer leur travail et de s’y investir en pleine capacité.

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G.R.H., santé et performance durable : le travail au coeur des P.M.I.

Article de olivier Bachelard

Paru dans la revue Forum, n° 149, septembre 2016, pp. 13-22.

Mots clés : Santé-Santé publique, Travail-Emploi, Santé, Travail, Entreprise, PMI, Gestion, Ressources humaines, Prévention

Dans les PME étudiées, le cadre de référence communautaire, caractérisé par un emploi durable des salariés, place le travail, les échanges et le collectif au centre de l'organisation. La santé au travail et la performance résultent d'une GRH pragmatique focalisée sur la reconnaissance et l'accompagnement des compétences enracinées sur le réel. Nous retrouvons là, ce que décrit Clot (2010), "le plaisir du travail bien fait est la meilleure prévention contre le stress : il n'y a pas de bien-être sans bien faire".

La prévention entre débat social et souffrance individuelle

Article de Philippe Davezies

Paru dans la revue Forum, n° 149, septembre 2016, pp. 6-12.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Prévention, Santé, Médecine du travail, Souffrance psychique, Risque professionnel, Stress, Réforme

Les principes sensés orienter la réforme du système de santé au travail sont répétés depuis des années bien au-delà des pouvoirs publics. Il s'agirait de passer de l'approche individuelle centrée sur le cabinet médical à l'approche collective de terrain. Certes, il n'est pas possible d'abandonner purement et simplement le suivi individuel, mais une grande partie des acteurs engagés dans les négociations sur la santé au travail semblent convaincus de son inutilité. Ce point de vue était à nouveau exprimé dernièrement par le Ministre du travail, "les enjeux en termes de santé au travail, à savoir les risques émergents (notamment le stress au travail) et le vieillissement de la population, nécessitent aujourd'hui de poursuivre le rééquilibrage de l'action du médecin du travail vers le milieu de travail". Les pouvoirs publics entendent "redéployer l'activité du médecin du travail vers le milieu de travail, ce qui lui permet de contribuer plus efficacement à l'évaluation des risques professionnels et de proposer davantage d'actions de prévention, de correction ou d'amélioration des conditions de travail." Ces déclarations montrent que les personnes en charge de l'évolution de service de santé au travail ont une conception très naïve de la prévention. Il est donc nécessaire de revenir sur ses ressorts et ses modalités. Cela devrait permettre de montrer en quoi le système est menacé par l'orientation actuelle et pourquoi il importerait, non pas de réduire, mais de développer l'activité clinique, non seulement vis-à-vis de la souffrance au travail, mais généralement sur l'ensemble des problèmes de santé.

Exigences émotionnelles comme facteurs de risques psychosociaux dans une entreprise de transport

Article de Marina Beaufort, Lucille Gouel, Adelyne Mousty

Paru dans la revue Forum, n° 149, septembre 2016, pp. 23-34.

Mots clés : Travail-Emploi, Santé-Santé publique, Risque professionnel, Handicap, Transport, Usure professionnelle, Émotion, Démission professionnelle, Relation adulte-enfant

L'étude de cas proposée ici concerne les conducteurs de l'entreprise TRANSPE qui transportent des enfants handicapés. TRANSPE a un turn over des conducteurs malgré l'attention portée par le service de recrutement. Nous faisons l'hypothèse que les exigences émotionnelles provoquées par la relation à un public singulier sont certainement en partie responsable de ce turn over.