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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Différencier conjugopathie et dysparentalité : l’exemple des consultations familiales sous main de justice

Article de Astrid Hirschelmann, Alexandre Ledrait

Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 65-78.

Mots clés : Enfance-Famille, Protection de l'enfance, Médiation, Évaluation, Expertise, Soin, Couple, Trouble du comportement, Relation enfant-parents, Assistance éducative, Parentalité, Violence, Juge des enfants

Bien que les violences conjugales soient un véritable problème de santé publique, force est de constater qu’elles restent souvent indifférenciées. Les auteurs discutent dans cette contribution des enjeux de la violence causée par des vulnérabilités spécifiques, inhérentes souvent à la conjugalité mais se répercutant sur la parentalité et l’enfant, et qui nécessitent l’intervention de la justice. Ils se basent sur le dispositif « Protection médiation prévention » (PMP) pour illustrer que la justice peut présenter un vecteur thérapeutique utile à appeler à la (juste) place de chaque membre de la famille dès l’annonce d’un conflit en amont de la violence et l’installation de troubles psychologiques pérennes, notamment pour l’enfant. La confrontation avec la justice peut être l’occasion de sensibiliser aux souffrances engendrées par les violences et créer une amorce thérapeutique. Pour cela, les professionnels doivent pouvoir discriminer ce qui relève du registre du conflit et de la violence tout comme de la dysparentalité et de la conjugopathie. Ces réflexions et expériences de terrain ont débouché sur une recherche-action à l’université de Caen qui vise à proposer des interventions spécifiques et différenciées dans des situations de conflits et/ou de violence dans le cadre de l’assistance éducative.

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Plaidoyer pour une fonction pare-excitante dans les soins aux bébés et aux jeunes enfants

Article de Isabelle Abadie

Paru dans la revue Empan, n° 111, septembre 2018, pp. 94-99.

Mots clés : Enfance-Famille, Vulnérabilité, Maternage, Trouble du comportement, Professionnel de l'enfance, Éducation, Stimulation, Nourrisson, Jeune enfant, Précocité, Émotion, Psychologie du développement, Parentalité

D'une façon générale, les professionnel(le)s de la petite enfance constatent une augmentation des manifestations (voire difficultés) comportementales chez de jeunes enfants agités, énervés, au sommeil fragile, difficiles à canaliser du point de vue éducatif. Dans le même temps, nous observons, au sein de familles dites "ordinaires", c'est-à-dire sans psychopathologie parentale, des modifications dans les pratiques de maternage et d'éducation. La tendance est celle d'une grande stimulation des bébés de la part de parents, peut-être soucieux du bon développement et de la précocité des nourrissons, et sûrement très désireux de faire au mieux dans une relation source d'un grand plaisir auprès d'enfants fortement investis. Notre propos est de souligner que si l'excitation psychique est consubstantielle de la rencontre avec la vie, elle peut être source de vulnérabilités en lien avec des défauts de mise en place d'une fonction pare-excitante. Il semble que les parents soient soumis à des messages paradoxaux qui influent sur les modes de maternage.

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