Article de Patrick Lechaux
Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 36-42.
Mots clés : Travail social : Métiers, Professionnalisation, Coopération, Formation professionnelle, Norme, Apprentissage, Travail social, Interaction
L’article vise à montrer que derrière la rhétorique de l’unité du métier se cache un travail invisible et silencieux des frontières entre les territoires professionnels et des normes de l’activité qui rend problématique la professionnalisation-formation dans le sens où elle doit relever le défi de transformer les tensions et les épreuves du quotidien en apprentissages.
Accès à la version en ligne
Article de Marie Laure Derrien
Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 61-67.
Mots clés : Travail social : Métiers, Professionnalisation, CAFERUIS, Management, Cadre, Institution, Compétence professionnelle, Parcours professionnel, Formation professionnelle, Qualification professionnelle
Cet article analyse le désir d’évoluer et de se professionnaliser vers un CAFERUIS autour d’une question fondamentale : pourquoi et jusqu’où suis-je prêt à aller pour exercer mon métier de cadre intermédiaire ? C’est dans le cadre de la formation que le futur cadre va pouvoir s’affirmer, se positionner, muer pour changer de posture, et trouver sa propre trajectoire. Contribuer à la fabrique de cadres, c’est être en phase avec trois logiques : le cadre formatif lié au référentiel professionnel, l’organisation qualifiante comme organisation apprenante lors du stage, le soutien du futur cadre dans son insertion professionnelle.
Accès à la version en ligne
Article de Serge Garcia
Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 68-73.
Mots clés : Travail social : Métiers, Formation professionnelle, Éducateur de jeunes enfants, Niveau de qualification, Qualification professionnelle, Identité professionnelle, Travail social, Jeune enfant, Professionnalisation
Dans le contexte d’une évolution de l’architecture des formations en travail social, le métier d’éducateur de jeunes enfants va connaître des transformations liées à sa reconnaissance de niveau II. Il existe un véritable danger d’édulcoration et de perte des identités professionnelles pour tous les métiers éducatifs et sociaux (EJE, ES, ETS, ASS, CESF). Une question se pose pour la petite enfance : sera-t-elle soluble dans un travail social généraliste, rationnel, techniciste, déniant la dimension clinique et la place centrale de la relation au quotidien avec l’enfant et sa famille ?
Accès à la version en ligne