Article de Myriam Chastaing, Laurent Misery, Sylvie Consoli, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 242, novembre 2019, pp. 19-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Peau, Psychisme, État dépressif, Image de soi, Psychiatrie, Massage, Corps, Délire, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Psychothérapie, Scarification, Adolescent, Inceste, Psychomotricité, Encoprésie, Hygiène, Thérapie corporelle, Anxiété
Depuis la naissance, la peau et le psychisme entretiennent des liens privilégiés, grâce en particulier aux échanges tactiles précoces avec la mère. Certains troubles psychiatriques sont à l'origine de perceptions anormales de l'état cutané (dysmorphophobie, délire d'infestation cutané...) ou de lésions cutanées (trichotillomanie, excoriations...). Dermatologie et psychiatrie sont donc faites pour s'entendre et dialoguer. De la toilette au massage, les soins qui associent corps et écoute occupent une place de choix dans l'arsenal thérapeutique.
Article de Philippe Aïm, Caroline Pham Dinh, Charles Jousselin, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 239, juin 2019, pp. 29-85.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hypnose, Communication, Psychothérapie, Psychiatrie, Souffrance, Attention, Éthique, Posture professionnelle, Relation soignant-soigné, Communication non-verbale, Formation, Détenu, Inceste
La communication hypnotique peut être définie comme l'art d'utiliser différents procédés de langage issus de l'hypnose formelle (hors transe), au cours d'un dialogue soignant-soigné, pour atteindre un objectif. Au-delà de ses aspects techniques, cette communication produit un contexte et une présence thérapeutique particulière, centrée sur les ressources du patient. En psychiatrie, cette approche est souvent adaptée par sa flexibilité et son caractère pragmatique à la diversité des situations. Éclairage théorique et expériences cliniques.