Article de Stéphane Amato
Paru dans la revue Empan, n° 112, décembre 2018, pp. 18-24.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Média, Représentation sociale, Discrimination, Communication, Marketing, Compétence professionnelle, Chômage
Cet article étudie la représentativité des personnes en situation de handicap dans les médias. Différents aspects, notamment liés à des interactions institutions-individus-médias, semblent induire des formes de réduction des personnes en situation de handicap à une seule catégorie : « personnes à mobilité réduite », expression qui contribuerait à l’essentialisation. La médiatisation de figures stéréotypées pourrait, de façon contre-intuitive, alimenter des formes de préjugés et de discriminations. D’où la nécessité de recherches relatives à la médiatisation des personnes en situation de handicap.
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Article de Delphine Gardes
Paru dans la revue Empan, n° 108, décembre 2017, pp. 98-105.
Mots clés : Travail-Emploi, Religion, Liberté d'expression, Discrimination, Législation, Droit du travail
La liberté religieuse du salarié bénéficie d’une protection juridique solide, principalement ancrée sur le principe de non-discrimination. Pour autant, cette liberté, aussi importante soit-elle, peut faire l’objet de restrictions de la part de l’employeur. Le droit du travail tente ainsi de trouver un équilibre entre deux intérêts qui peuvent parfois se heurter : le respect des convictions/manifestations religieuses des individus au travail et l’exercice par l’employeur de son pouvoir de direction s’il estime que l’intérêt de l’entreprise est menacé.
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Article de Isabelle Furno
Paru dans la revue Empan, n° 99, septembre 2015, pp. 56-60.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, LEP, Fille, Harcèlement sexuel, Harcèlement moral, Groupe d'appartenance, Action éducative, Discrimination, Relation femme-homme
La création du groupe identitaire a permis une incidence positive sur un contexte dans lequel les pratiques de la relation filles-garçons pouvaient être innommables dans un lycée qui ne comptait alors que 6 % de filles, du fait de filières de formation « typées masculines ». Un grand nombre d’entre elles faisaient l’objet de remarques sexistes ou déplacées. L’équipe éducative remarque l’existence de brimades de genre à leur égard, pouvant aller jusqu’à un certain harcèlement physique ou moral. Les discriminations de la part des élèves et de certains adultes de l’établissement envers les jeunes filles sont révélées. Cinq ans plus tard, le lycée compte 11 % de filles, la situation est apaisée et la vigilance est l’affaire de tous.
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