PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Régis Guyon, Olivier Maulini, Michael Young, Anne Marie Chartieret al.
Paru dans la revue Diversité, n° 204, janvier-juin 2024, 427 p..
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Université, Politique de formation, Programme d'enseignement, Savoir, Compétence, Élève, Inégalité
Éditorial
Régis Guyon : Penser les savoirs pour panser l’école ?
Entretien avec Olivier Maulini : La formation des enseignants : en tension entre PISA et Shanghai
Entretien avec Michael Young : « Ma définition du curriculum a toujours été de commencer par poser la question suivante : qu’est-ce qui compte en tant que connaissance ? »
1. Le choix et la justification des savoirs
2. Les curricula en acte
3. Des savoirs et des éducations
Bien qu’il existe différents types de modèles d’évaluation du fonctionnement familial (Pauzé et Petitpas, 2013 ; Pauzé et al., 2017), cet article vise à présenter le modèle d’évaluation du Dr Guy Ausloos comme une pratique clinique (Practice-Based-Evidence) efficace. Il appert que la théorie des fonctions du Dr Ausloos est un outil clinique qui a le mérite d’être facilement utilisé par une panoplie de thérapeutes, allant des débutants aux plus expérimentés. Cette théorie comprend six fonctions selon deux catégories : les fonctions logistiques (programmation, pilotage et contrôle) et les fonctions relationnelles (communication, distance et mémoires). Cette évaluation a l’avantage de mener directement à des hypothèses permettant l’établissement du plan d’intervention. Finalement, ce modèle s’inscrit dans la logique de la compétence des familles (Ausloos, 1995).
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 44, n° 3, septembre 2023, pp. 197-209.
Mots clés : Enfance-Famille, Traumatisme, Enfant, Adolescent, Outil, Approche clinique, Compétence, Métaphore, Jeu de société, Image mentale
En clinique infantojuvénile, il n’est pas rare de constater les difficultés manifestes des enfants et des adolescents à nommer, décrire et communiquer leur vécu interne. Ces obstacles sont bien entendu d’origine et d’étiologie diverses, allant du retard cognitif au processus dissociatif engendré par les psychotraumatismes, en passant par les loyautés et les non-dits. Dès lors, l’intérêt et le défi résident dans la possibilité de trouver une représentation que l’enfant osera partager sans se soucier de la véracité et de la loyauté. Les représentations métaphoriques ouvrent une voie vers l’imaginaire, ce qui permet une externalisation protectrice et non confrontante. Les cartes Dixit, du jeu de société éponyme, offrent un support précieux à ces représentations métaphoriques (Mousnier et al., 2016). Nous avons alors établi une méthodologie, le protocole 3 × 3, qui permet d’intervenir en focalisant la métaphore sur les forces de changement et les stratégies associées. De manière flottante, le processus, ainsi induit sur le plan métaphorique, active les ressources de l’enfant dans la réalisation de son objectif de changement.
Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 122-129.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Cybernétique, Compétence, Protection de l'enfance, Approche systémique, Croyance, Famille en difficulté, Travail social
Les familles rencontrées dans le champ de la protection seraient douées de compétence, malgré le paradoxe qui les ferait rencontrer des professionnels. Cet axiome est une des pierres angulaires nécessaires à l’approche systémique. Nous expliquerons en quoi cette idée est indispensable pour ne pas mimer une approche familiale qui serait en fait anti-systémique. C’est un levier fondamental sur le plan théorique qui doit gagner le professionnel dans sa démarche d’accompagnement.
Dans le contexte du rétablissement, l'évaluation clinique doit, en parallèle du diagnostic et du repérage des troubles, rechercher les ressources et les forces du patient. L'outil AERES (Auto-évaluation des ressources) a été conçu pour les mettre en évidence via un jeu de cartes. Cette intervention s'inscrit dans un changement de perspective, qui considère le patient comme un partenaire libre et responsable.
Cette publication aborde un questionnement essentiel, relatif aux parcours professionnels. Il s'agit des notions de transversalité et de transférabilité des compétences, qui permettent d'aider les personnes à se donner des perspectives d'évolution, de reconversion ou de développement de nouveaux savoirs.
Article de Walter Hesbeen, Jacky Merkling, Rocco di Vincent, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 230, septembre 2018, pp. 23-81.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Altérité, Soin, Approche clinique, Relation interpersonnelle, Psychiatrie, Analyse de la pratique, Transfert, Violence, Prévention, Temps intermédiaire, Vie quotidienne, Psychiatrie infantile, Savoir, Compétence
La relation de soins se présente comme une attention particulière à autrui, par laquelle s'expriment l'intérêt que l'on porte à une personne et la reconnaissance de sa singularité. Cette relation soignante ne repose pas sur une technique de communication particulière. Il s'agit plutôt d'une disposition d'esprit spécifique qui s'ajuste à la réalité psychique du sujet. Le soignant s'appuie sur des savoirs expérientiels, mais aussi sur sa propre créativité. Dans un contexte où les professionnels dénoncent une perte de sens de leur pratique, comment réinvestir l'aspect relationnel des soins ?
Les sensations corporelles et les émotions liées aux situations et aux relations sociales vécues par les personnes souffrant de troubles psychiques ne sont pas directement convertibles en savoir expérientiel. Pour qu'elles le soient, il faut que les cliniciens et les chercheurs, porteurs d'un savoir institué et légitime, les reconnaissent et les valorisent. Une mise en œuvre concrète de ces savoirs permet alors d'initier des pratiques de soins orientées en rétablissement.
Paru dans la revue Empan, n° 107, septembre 2017, pp. 32-37.
Mots clés : Expérience, Bénévolat, Compétence, Association, Reconnaissance, VAE
Les changements socio-économiques des quarante dernières années ont entraîné une attention particulière vers le monde associatif et son importance croissante dans la société. Une vague d’intérêt scientifique s’est portée sur l’engagement dans le monde associatif et sur la recomposition de cet espace social. Cet article se donne pour objectif d’explorer l’un des usages issus des nouvelles pratiques associatives : la valorisation des acquis de l’expérience bénévole dans un parcours de vie.
Article de Charles Bonsack, Philippe Conus, Marie Aline Bloch, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 216, mars 2017, pp. 23-76.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Méthode, Psychopathologie, Communauté, Compétence, Intervention à domicile, Désinstitutionnalisation, Coordination, Handicap psychique, Soins à domicile, Infirmier psychiatrique, Guérison, Projet thérapeutique, Partenariat, Accompagnement, Traitement ambulatoire, Psychose, Suivi médical, Équipe pluridisciplinaire, Thérapie, Cognition
Axé sur le rétablissement, le case management est un modèle d'intervention basé dans la communauté, qui vise à offrir, dans un environnement devenu complexe, des soins accessibles, coordonnés et efficients à des personnes souffrant de troubles mentaux sévères. Il nécessite donc de sortir d'un modèle médico-centré, ce qui donne l'opportunité aux soignants d'élargir leur rôle, à condition que leurs compétences soient reconnues.