PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 2, juillet-décembre 2023, pp. 185-194.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant, Psychothérapie, Mathématiques, Créativité, Développement cognitif, Langage, Pulsion
Cet article propose d’interroger un usage possible des mathématiques en séance de psychothérapie. L’abstraction du langage mathématique le situe au plus loin du corps. Mais, précisément par son abstraction qui semble le rendre moins pulsionnel et peu métaphorique, il peut sous couvert de neutralité, a contrario, devenir le territoire d’un plaisir partagé et d’une érotisation permettant de relancer un processus créatif. Cette proposition est présentée à partir d’un cas clinique d’enfant en psychothérapie.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 371, novembre 2023, pp. 24-29.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeune enfant, Développement sensoriel, Art, Créativité, Culture, Crèche, Esthétique, Éveil, Liberté d'expression, Pédagogie, Épanouissement, Développement cognitif
Introduire une démarche artistique dans les lieux d’accueil représente un point d’ouverture sur la créativité des plus petits. Les installations artistiques et immersives, ou Art Happening, transforment l’espace en support d’exploration, de partage d’expériences, constituées d’émotions et de relations entre les adultes et les enfants. À l’appui de l’article 5 de la Charte nationale de l’accueil du jeune enfant : « Je développe ma créativité et j’éveille mes sens grâce aux expériences artistiques et culturelles. Je m’ouvre au monde par la richesse des échanges interculturels », il est alors possible d’expérimenter cette démarche en structure d’accueil.
Article de Cristina Rivas Smits, Julie Bertels, Francis McGlone, et al.
Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 4, octobre-décembre 2022, pp. 455-478.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Toucher, Développement cognitif, Nourrisson, Interaction, Stimulation
Les touchers « Gentle Touch Stimulation » (GTS) sont des touchers affectifs doux qui fournissent une stimulation optimale des afférents C-tactile (CT). De nombreuses recherches ont montré que cette sous-classe spécifique de nerfs non-myélinisés cutanés mécano-sensoriels joue un rôle dans la régulation physiologique du système nerveux autonome et dans le développement social du nourrisson. L’objectif de cette étude était d’examiner l’effet d’une intervention quotidienne de touchers GTS sur la fréquence et la durée des touchers GTS maternels lors du moment de réunion, après une procédure Still Face (SF). Pour répondre à cette interrogation, un groupe d’intervention (GTS) a été comparé à un groupe témoin (CTRL). Les nourrissons étaient âgés de 6 à 12 semaines. Les mesures ont été prises à deux reprises, espacées d’un mois. Nous avons effectué une micro-analyse seconde par seconde de trois types de touchers pendant le moment de réunion : (i) toucher GTS, (ii) contact physique et (iii) absence de contact physique. Nos résultats montraient qu’avec le temps la durée moyenne des touchers GTS devenait significativement plus courte dans les deux groupes et que cette durée semblait correspondre à la moyenne des moments présents. Les moments sans contact avaient diminué plus dans le groupe GTS que dans le groupe CTRL. De plus, la durée maximale de contacts physiques (non-GTS) devenait plus longue dans les deux groups. Nous émettons l’hypothèse que le toucher GTS devient plus efficace avec le temps et par conséquent plus court en duration pour obtenir son effet régulateur. Nous offrons ainsi une réflexion autour du rôle que les touchers GTS pourraient jouer dans le développement de l’intersubjectivité en utilisant les théories des moments présents d’intersubjectivité de Stern.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 361-362, novembre-décembre 2022, pp. 22-25.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Apprentissage, Nourrisson, Psychologie du développement, Puéricultrice, Cerveau, Geste, Développement cognitif
Il est primordial de sensibiliser les puéricultrices au rôle des réflexes archaïques et de leur intégration chez les jeunes enfants pour un meilleur équilibre émotionnel, cognitif et physique.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 5, septembre 2022, pp. 244-255.
Mots clés : Surdoué, Quotient intellectuel, Développement, Vie quotidienne, Scolarité, Intelligence, Développement cognitif, Jeu
Il s’agit d’une étude transversale et rétrospective. L’échelle d’intelligence de Wechsler (WISC-V), le carnet de santé de chaque enfant, et un questionnaire d'anamnèse rétrospectif rempli par les parents, ont été administrés et analysés chez 76 enfants en bonne santé (58 enfants à haut potentiel (HP)/18 neurotypiques), âgés de 6 à 13 ans (M. 10 ans ; E.T. 2,2). Cinquante-huit enfants HP ont été impliqués dans l’analyse intragroupe (36 hétérogènes vs 22 homogènes). Deux groupes ont été appariés pour les analyses intergroupes : 18 enfants neurotypiques (90 ≤ QI ≤ 110) et 18 enfants HP (QI ≥ 130).
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 358, juin-juillet 2022, pp. 27-33.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Relation enfant-parents, Psychologie du développement, Développement cognitif, Professionnel de l'enfance, Bien-être, Attachement, Massage, Toucher, Affectivité, Nourrisson
La qualité de la relation que les parents établissent avec leur enfant, dès les premiers mois de sa vie, exerce une influence déterminante sur son développement global, sa capacité d’adaptation psychologique et son développement cognitif, affectif, physique et moteur. En tant que professionnels de la petite enfance, nous nous devons de veiller au bien-être des enfants, ce qui va bien au-delà de répondre aux simples besoins fondamentaux. Le toucher est un moyen de communication qui permet de prévenir, renforcer ou guérir le lien unissant les parents à leur enfant et de favoriser indéniablement le bien-être de chacun.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIV, n° 2, juillet-décembre 2021, pp. 37-57.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Nourrisson, Développement cognitif, Statistiques, Phénoménologie, Subjectivité, Perception, Émotion, Psychologie du développement, Autisme, Bayes (Thomas), Stern (Daniel)
L’article voudrait montrer qu’il n’est pas possible de s’interroger sur le vécu du bébé pendant les premières semaines de vie en observant seulement son comportement. Les données des sciences cognitives bayésiennes et la phénoménologie nous offre une perspective bien plus pertinente sur le vécu du nourrisson pendant cette période. Cette double approche permet de se représenter le vécu perceptif du nouveau-né comme probablement foisonnant et risquant d’être magmatique. Il est alors possible de s’interroger sur ce qui permet la sortie progressive de ce magma perceptif. L’autre apparaît de ce fait organisateur-de-soi-et-du-monde avant d’être régulateur de soi (pour reprendre une expression de Stern, 1989). Nous montrerons enfin que si l’autre est organisateur-de-soi-et-du-monde, cela a des conséquences sur la façon dont on peut considérer le chemin de l’enfant pour distinguer les émotions les unes des autres et pour différencier ses émotions par rapport à celles d’autrui. La perception du bébé n’est peut-être pas sans rappeler certaines caractéristiques de la perception des sujets avec autisme – ce que Pellicano et Burr (2012) ont appelé des hypo-priors. Même si bien sûr, du fait du holding, quand les parents et les enfants vont suffisamment bien, il ne saurait être question d’une phase autistique normale (Mahler, 1967).
Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 4, octobre-décembre 2021, pp. 391-411.
Mots clés : Enfance-Famille, Bilinguisme, Réussite scolaire, École primaire, Enfant, Lecture, Mathématiques, Développement cognitif, Acquisition des connaissances, Liban
De nombreux travaux mettent en avant les effets positifs du bilinguisme dans les domaines langagier, culturel, identitaire, psychologique, ainsi qu’au niveau des FE (Bijeljac-Babic, 2017). Toutefois, certains auteurs remettent en cause l’existence de ces effets (Paap et al., 2015). Cet article vise à clarifier les effets de l’apprentissage d’une langue seconde sur les fonctions exécutives et les performances académiques auprès d’enfants libanais. Une batterie d’épreuves évaluant le fonctionnement exécutif et les habiletés mathématiques et de lecture a été administrée à des élèves monolingues et bilingues âgés entre 8 et 10 ans et scolarisés au Liban. Les résultats confirment les relations positives attendues entre le bilinguisme, la flexibilité et l’inhibition, ainsi qu’avec les performances en lecture et en mathématique. Par contre, aucune relation n’est retrouvée entre le bilinguisme et l’impulsivité cognitive. Enfin, l’accès lexical chez les bilingues s’avère moins rapide et moins précis que chez les monolingues. En regard des résultats observés, deux nouvelles pistes de recherche sont proposées en lien avec les compétences académiques et les interventions.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 20-24.
Mots clés : Santé-Santé publique, Sport, Activité physique, Suivi médical, Développement cognitif, Puberté, Santé, Épanouissement, Santé mentale, Bien-être, Médecin
Un sport pratiqué de façon intensive, que ce soit en loisir ou en compétition, nécessite un suivi médical chez les 8-18 ans. Outre la prise en charge des pathologies de l’appareil locomoteur et la recherche de contre-indications à la pratique sportive, le médecin doit évaluer la maturation physique et psychique de ces jeunes sportifs. Construire autour d’eux un environnement d’entraînement, familial, scolaire, médical et paramédical bienveillant leur permettra de s’épanouir dans leur projet sportif et sur le plan personnel.
Article de Muriel Guignard, Kristina Lazic, Melody Monod, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 348, juin-juillet 2021, pp. 31-36.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé-Santé publique, Enfant de migrant, Migration, Soin, Droit d'asile, Accès aux soins, Prise en charge, Réfugié, Développement cognitif, Hygiène, Acculturation, Identité culturelle, Bilinguisme, Alimentation, Santé mentale, Culture, Religion, Infirmier, Équipe pluridisciplinaire
Les impacts d’une migration forcée sur un enfant sont loin d’être anodins et nécessitent une prise en soins adaptée, systémique et collaborative, prenant en compte les obstacles pouvant entraver l’accès aux soins de ces jeunes migrants. Différentes pistes sont proposées à la pratique infirmière, afin d’optimiser la prise en charge de cette population spécifique.