PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 373, janvier 2024, pp. 17-20.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Environnement, Prématurité, Nourrisson, Accompagnement, Famille, Soutien à la parentalité, Pollution
Nous savons aujourd’hui qu’il existe de nombreux perturbateurs endocriniens dans notre environnement quotidien. Leur impact sur la santé concerne tous les individus, dès la conception. Les nouveau-nés prématurés constituent une population fragile exposée à des risques spécifiques. L’infirmière puéricultrice exerçant en service de néonatologie veille à ajuster sa pratique pour accompagner les parents et déterminer le meilleur rapport bénéfice-risque dans ce domaine.
La diversification alimentaire est un temps d’apprentissage et de socialisation autant que d’éveil au goût. L’essentiel est d’offrir au nourrisson des expériences alimentaires positives, dans un environnement serein et adapté. La diversification peut être réalisée à la cuillère ou menée par l’enfant, en lui proposant de gros morceaux à manger seul. Une fois intégrées quelques règles de base, les parents laisseront libre cours à leurs envies, selon leur situation et leurs habitudes.
L’hospitalisation dès la naissance est une période difficile au cours de laquelle la parentalité se trouve perturbée. Lors d’une gémellité, les parents subissent doublement les conséquences du séjour en néonatalogie, telles que la séparation et les doutes. Par ailleurs, les jumeaux n’ont pas toujours le même parcours, et il arrive parfois qu’il faille envisager le décès de l’un d’eux. Face à cette asymétrie vécue par les parents, l’accompagnement des soignants reste essentiel.
Article de Céline Chamaillard, Sarah Coquery, Sandrine Jaffres, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 350, octobre 2021, pp. 35-39.
Mots clés : Santé-Santé publique, Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Allaitement, Relation enfant-parents, Hospitalisation à domicile, Thérapie, Neurologie, Maladie infantile, Puéricultrice, Suivi médical
L’ictère est le symptôme le plus fréquemment observé durant la période néonatale. Sa surveillance standardisée et son traitement, par photothérapie si besoin, permettent d’éviter les séquelles neurologiques irréversibles. Un programme d’hospitalisation à domicile (HAD) spécifique, pour les nouveau-nés de trois jours et plus à risque d’ictère sévère, a été mis en place par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris grâce à l’expertise du Centre national de référence en hémobiologie périnatale (CNRHP). La puéricultrice facilite la collaboration avec le service hospitalier, le CNRHP et l’équipe pluridisciplinaire de l’HAD dans ce projet innovant. Le lien parents-enfant est favorisé, le retour à domicile est plus rapide, tout en garantissant la sécurité de ce suivi médical spécialisé.
Article de Madeleine Collombier, Catherine Poissonnier
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 349, août-septembre 2021, pp. 28-37.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Puéricultrice, Maternité, Nourrisson, Consultation médicale, Autonomie, Auxiliaire de puériculture, Éducation à la santé, Bébé secoué, Soutien à la parentalité, Allaitement, Pédiatrie, Sage-femme
Le passage de la situation d’attente et de projections théoriques au face-à-face avec l’enfant au moment de la naissance, nécessite un accompagnement pour réussir, en peu de temps, la transmission d’informations et de savoir-faire aux parents. Un échange avec une infirmière puéricultrice, exerçant depuis plusieurs années dans un service de maternité en région parisienne, apporte un éclairage sur la spécificité de son rôle pour une prise en soins de qualité du nouveau-né.
Le passage de prises en charge techniques et scientifiques de l’allaitement à une technicité humanisée est analysé à travers l’histoire de nos services de néonatologie et des différents courants qui les ont traversés depuis plus de soixante-dix ans. Cet éclairage s’appuie sur un regard anthropologique qui montre en quoi les soins de développement sont un prérequis indispensable au déploiement de la culture d’allaitement. Plusieurs outils sont proposés pour soutenir les changements et se diriger vers une véritable culture de promotion, de soutien et d’accompagnement de l’allaitement maternel.
Article de Emilie Courtois, Marilyn Aita, Gwenaëlle de Clifford Faugère, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 316, avril 2018, pp. 11-29.
Mots clés : Santé-Santé publique, Petite enfance-Périnatalité, Prématurité, Nourrisson, Soin, Bruit, Développement, Neurologie, Environnement, Sommeil, Développement sensoriel, Stress, Hospitalisation, Gémellité, Recherche médicale, Soins palliatifs, Soutien psychologique, Parents, Accompagnement
De par son immaturité physiologique, le nouveau-né prématuré est un être vulnérable. Les soins, mais également l'environnement, peuvent influencer ses paramètres physiologiques et donc sa santé. Les soignants en service de réanimation ou de soins intensifs néonatals veillent à contrôler ce qui environne ces nouveau-nés, leur positionnement, leur sommeil, leur stress ou bien encore testent pour les jumeaux le cobedding. La mise en place du label Initiative Hôpital Ami des bébés (IHAB) associé au programme Nidcap (Neonatal Individualized Developmental Care Assessment) contribue également à ce niveau de qualité des soins. Lorsque, malgré ces actions, des nouveau-nés prématurés décèdent, les soignants veillent à intégrer la démarche palliative en réanimation néonatale.