"Fainéante, "gâtée", "égoïste", "irresponsable", "ignare", "déshumanisée"... Les défauts de la jeunesse d'aujourd'hui, souvent pointée du doigt, seraient multiples. On pourrait même croire, selon certains, qu'être jeune est un problème en soi, une imperfection qui se corrigerait heureusement en grandissant ! Ces jugements catégoriques ont de quoi interpeller : ils ne reflètent pas ce que je vois, ce que j'entends... et mes questionnements. Déjà, qu'est-ce que la jeunesse ? Et ensuite que nous enseignent les enquêtes et les études récentes qui lui sont consacrées ? Essayons en quelques pages d'esquisser un portrait objectif des jeunes de la France d'aujourd'hui.

Le jeu est l'une des principales activités proposées par des animateurs en accueils collectifs de mineurs (ACM). Cependant, il n'est pas toujours simple de choisir un jeu qui convienne aux besoins spécifiques d'un enfant en situation de handicap. Le fonds de jeu n'est pas toujours adapté et l'animateur pas forcément formé aux spécificités des différents handicaps. Une proposition inadaptée peut mettre l'enfant en difficulté et conduire l'animateur à apporter son aide régulièrement, ce qui réduit l'autonomie du joueur. En revanche, en prenant en compte quelques critères de sélection de jeux spécifiques à chaque handicap et en laissant l'enfant jouer librement avec le support, l'animateur peut offrir aux enfants concernés une expérience de jeu de qualité.

C'est par un arrêté daté du 30 novembre 2023 (mais publié seulement le 28 février 2024 au Journal officiel) que plusieurs dispositions de l'arrêté du 15 juillet 2015 relatif au Bafa ont été amendées. L'essentiel des modifications concerne les objectifs de la formation Bafa (fonctions et aptitudes) qui ont été complétés.

Pour une fois, nous quittons la France et vous proposons de découvrir l'animation dans un autre pays du monde. Direction la cellule des Ceméa qui agit auprès des jeunes de la ville de Thiaroye, située dans la banlieue de Dakar au Sénégal.

Centre de ressources, accompagnement de projet, mutualisation de locaux et de moyens... A Mont-de-Marsan, si le Comptoir d'éducation populaire cherche encore sa voie après avoir dû à survivre à la crise sanitaire, il n'a pas à rougir de sa programmation.

A l'approche de l'été, il nous a semblé utile de rappeler les particularités réglementaires de l'organisation d'un mini-camp, ou, selon la terminologie officielle, guère compréhensible par les non-initiés, de "l'activité accessoire à un accueil sans hébergement".

Des dispositifs saturés, des professionnels épuisés, des financements insuffisants… Le système de la protection de l'enfance semble prêt à craquer. L'urgence pour mettre fin à cette crise d'une ampleur inédite, réclament les professionnels des établissements et services mobilisés ? Revoir le pilotage de cette politique publique et lui accorder enfin des moyens à la hauteur des besoins.

Pour améliorer l'accès aux soins des jeunes enfants protégés, treize pouponnières adhérentes au groupe national des établissements publics Gepso ont participé à l'expérimentation Pégase, lancée en 2019. Les explications du pédopsychiatre Daniel Rousseau à l'origine du programme, qui sera généralisé à l'horizon 2025.

À Lille, la Sauvegarde du Nord s'est alliée à un groupe privé de crèches pour proposer un dispositif de prévention innovant à des familles identifiées comme à risque de négligences. Le principe de cette expérimentation : un accueil classique couplé à un accompagnement thérapeutique intensif des bébés et comme leurs parents.

À Paris, l'association Chapitre 2 gère, depuis fin 2022, un service de suite pour les jeunes sortants de l'aide sociale à l'enfance les plus en difficulté. Un accompagnement global et individualisé qui vise à assurer le lien avec le droit commun, en misant sur l'autonomie.

L'équipe mobile Neuro'dom, spécialisée dans les maladies neuro-dégénératives, se déplace chez des patients pour intervenir dans leur cadre de vie. Ergothérapeutes, enseignante en activité physique adaptée, psychologue… répondent aux divers besoins des personnes.

Avec l'association gestionnaire Asei, l'Oncopôle a lancé un dispositif pour améliorer la prise en charge des personnes déficientes intellectuelles atteintes d'un cancer. Le projet, qui bénéficie aux publics accompagnés par les structures médico-sociales du territoire, repose sur la coopération, des formations croisées et des outils de communication adaptés.

Dix ans après la loi qui porte son nom, Benoît Hamon prend la présidence d'ESS France, la Chambre française de l'économie sociale et solidaire. L'occasion de faire son bilan et de détailler ses priorités pour des acteurs qui doivent s'affirmer comme références en matière d'inclusion, de diversité et d'impact écologique et social. Et alors qu'en Europe, l'ESS est en train de se faire une place.