PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 223, novembre 2021, pp. 76-81.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Association, Démocratie, Valeur, Laïcité, Liberté, Égalité, Dignité, Engagement
En juillet dernier et le 13 septembre, dans le cadre du plan "Mon association, je l'adore et j'y adhère", les pouvoirs publics ont fêté les 120 ans de la loi de 1901. Dans une forme de "en même temps" auquel le Gouvernement nous a habitués, l'Etat prépare depuis l'automne 2020 une réforme importante, dont les conséquences pour les associations ou les animateurs sont difficiles à anticiper. Faisons le point.
L'alimentation est un besoin fondamental qui tient une place toute particulière dans les accueils collectifs de mineurs. En effet, ce sont des lieux privilégiés pour y développer une éducation au goût et permettre d'apprendre aux jeunes les bienfaits d'une alimentation équilibrée. Mais ce sont avant tout des lieux de collectivité, où l'on cherche à respecter les convictions et les choix individuels sans jugement ni assignation identitaire, avec bienveillance et ouverture d'esprit. Nos habitudes alimentaires, qui disent un peu de ce que nous sommes, peuvent donc s'y révéler une source de questionnements comme un formidable levier pour sensibiliser les jeunes citoyens.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 217, mars 2021, pp. 76-81.
Mots clés : Laïcité, Accueil collectif de mineurs, Valeur, Politique, Philosophie, Religion, Liberté d'expression, Projet éducatif, Projet pédagogique, Pédagogie
Le 9 décembre 2020, le ministère de l'Education nationale a publié un nouveau vade-mecum (téléchargeable sur https://jeunes.gouv.fr/IMG/pdf/vademecum-laicite-acm.pdf). Ce document, rédigé par le Conseil des sages de la laïcité, en lien avec la Direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la jeunesse (DJEPVA), paraît dans le prolongement du vade-mecum "Laïcité à l'école", publié en octobre 2020.
Plus de 20 ans après la fin de conscription, la France va renouer avec une période de service à la Nation. Avec pour objectif de développer l'esprit de défense, le projet n'a pour autant rien de militaire. Confié à l'Education nationale, le Service national universel s'articule en deux parties, dont un mois obligatoire qui permettra à chaque jeune de 16 ans de faire l'expérience de la vie collective et de la mixité sociale. Le dispositif, quoique très flou encore, reçoit majoritairement un accueil enthousiaste. Attrait de la nouveauté ou nostalgie? Il reste que les professionnels de la jeunesse s'inquiètent sur le fond, l'engagement obligatoire, et sur les aspects pratiques de cette aventure. Le SNU paraît encore peu réaliste aujourd'hui, même si les premiers appelés seront sur le départ d'ici cet été 2019.
Confrontés à un retour du fait religieux dans la vie courante des structures, les acteurs de terrain connaissent un certain désarroi. D'autant plus qu'au nom de valeurs laïques, très partagées par les mouvements éducatifs, une règle semble imposer une forme de neutralité de l'animation : une interprétation répandue de la laïcité consiste en effet à l'opposer à toute manifestation de croyances. Pourtant, peut-on revendiquer nos valeurs humanistes sans se réjouir que nombre de nos concitoyens cherchent le dépassement de la personne ?
Depuis quelques mois un plan de formation, à l'initiative du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, est déployé partout pour former les animateurs, et pour rappeler à tous que la laïcité est d'abord sur le principe qui permet de vivre ensemble sans rejet des autres.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 166, février 2016, pp. 22-34.
Mots clés : Laïcité, Animation, Religion, Discrimination, Stigmatisation, Racisme, Intégrisme, Islam, Christianisme, Judaïsme, Voile religieux, Accueil collectif de mineurs
La notion de laïcité est aujourd'hui galvaudée. Elle a été instrumentalisée, très récemment, par l'extrême droite qui en a fait son cheval de bataille dans sa croisade islamophobe. A l'origine, c'est un terme religieux, l'église catholique l'utilisant pour désigner ceux de ses fidèles qui ne sont pas prêtres. Comment s'y retrouver et, surtout, comment rendre opérationnel ce concept afin qu'il devienne un outil du quotidien dans nos centres ? Ce dossier a pour ambition non d'adopter la bonne parole, ni la seule interprétation en rajoutant de la confusion à la confusion, mais de partir de la complexité, pour arriver à une série de propositions simples qui permettent l'ouverture universelle sur la différence et la tolérance, plutôt que l'enfermement dans la stigmatisation et la discrimination.
La situation est-elle si désespérée qu'il faille appeler les traditions spirituelles au chevet de la planète ? Et si les défis écologiques appelaient plutôt à redonner du sens à notre passage sur terre ? À entamer une forme de conversion personnelle et collective ?