PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Lauriane Blavette, Anne Sophie Rigaud, Sébastien Dacunha, Maribel Pino
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 168, juillet-août 2024, pp. 21-25.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Aide technique, Dépendance, Information, Communication, Besoin, Équipe soignante, Aidant, Qualité de la vie, Accompagnement, Acquisition des connaissances, Savoir, Partage d'informations, Projet, Conditions de travail, Prise en charge, Étude de cas, Recherche, Méthodologie
L’utilisation d’aides techniques a un impact positif sur l’autonomie et la qualité de vie des personnes âgées ou en situation de handicap, bénéfique aussi pour les aidants et les professionnels qui les entourent. Néanmoins, d’importants freins à leur usage demeurent, notamment un manque d’information global sur les aides techniques. Ce constat nous a conduit à réaliser un ensemble de supports d’informations permettant une meilleure compréhension de ces aides et de leurs modalités d’utilisation.
Article de Tristan Cudennec, Véronique Guichardet, Laura Lantermino, Bérengère Maeker Poquetet al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 9-35.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, Médicament, Traitement médical, Lecture, Stimulation, Mémoire, Trouble du comportement, Prise en charge, Approche cognitive, Recherche, Évaluation, Analyse comparative, Art-thérapie, Aidant, Suivi médical
Souvent légitime, le médicament est avant tout une chance, y compris pour la personne âgée. Son premier déterminant dans cette population est la polypathologie. Mais la polymédication va favoriser le risque d’iatrogénie et renforcer la possibilité de survenue d’effets indésirables et de mauvaise observance thérapeutique. En gériatrie, la prescription médicamenteuse doit respecter certaines règles : le médicament utilisé doit avoir démontré son efficacité, et il convient de ne pas utiliser de médicaments dont les risques sont plus importants que les bénéfices attendus. Cependant, il existe de très nombreuses alternatives non médicamenteuses permettant d’optimiser le soin auprès de personnes âgées, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs.
En 2011, la Haute Autorité de santé a proposé un rapport traitant du développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées. Ce dernier abordait plusieurs problématiques limitant le développement de telles pratiques : un mode de financement des soins peu incitatif, des médecins et des patients mal informés sur ces thérapeutiques et sur leurs modalités de recours, ainsi qu’un manque d’adhésion à leurs recommandations ou encore un impact des inégalités socio-économiques sur le suivi de ces thérapeutiques.
Aujourd’hui, les interventions non médicamenteuses, qu’il s’agisse de prévention ou de stratégies non pharmacologiques d’optimisation du soin, sont devenues des modalités reconnues dans la prise en charge des patients, notamment lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs et des troubles du comportement associés. Ils seront adaptés aux capacités de communication de la personne, ainsi qu’à son état émotionnel. Ils font désormais partie intégrante du parcours de soins !
Article de Abrar Ahmad Zulfiqar, Ibrahima Amadou Dembélé, Amadou Nouroudine, Emmanuel Andrès
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 163, septembre-octobre 2023, pp. 43-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Médicament, Traitement médical, Prescription médicale, Santé, Soin, Prise en charge, Pathologie, Gériatrie, Diabète, Vulnérabilité, Recherche, Étude de cas, Évaluation, Épidémie, Statistiques, Analyse multivariée, Méthodologie
Le diabète de type 2 chez le sujet âgé reste une préoccupation majeure pour l’ensemble des professionnels de santé, étant elle-même considérée comme une réelle “pandémie” mondiale. Sa prévalence est élevée et continuera à s’accroître dans les années à venir, devenant prégnante chez le sujet âgé et très âgé. Nous proposons une synthèse générale sur les travaux se focalisant sur les liens entre diabète de type 2 et les critères gériatriques.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 160, mars-avril 2023, pp. 10-16.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Médecine libérale, Profession libérale, Profession médicale, Profession, Rôle, Statistiques, Étude de cas, Recherche, Méthodologie, Prise en charge, Démographie, Conditions de travail, Motivation, Formation
La gériatrie libérale n’est pas développée en France. Or, face au vieillissement de la population et aux avantages d’une prise en charge spécialisée des patients âgés, l’augmentation de cette activité pourrait être bénéfique. Pour que s’installe une activité libérale en gériatrie, il serait nécessaire de mieux définir le rôle du gériatre dans le suivi des patients, d’informer durant les études de cette possibilité d’exercice et qu’une vraie nomenclature adaptée soit mise en place.
Article de Amaury Durand, Lauriane Melet, Nathalie Roy, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 21-25.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Alimentation, Diététique, Trouble du comportement alimentaire, Malnutrition, Audit, Diagnostic, Santé, Recherche, Étude de cas, Outil, Méthode, Prise en charge, Dépistage, Risque, Prévention
La dénutrition des résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes peut être prise en charge par des compléments nutritionnels oraux (CNO). L’objectif de ce travail est d’évaluer leur bon usage. Au total, 41,9 % des résidents sous CNO étaient dénutris le jour de l’audit contre 71,5 % avant l’introduction des CNO. L’administration des CNO est effectuée en fonction de la prescription de la diététicienne qui diverge de celle du médecin dans plus de la moitié des cas. Les CNO sont intégralement consommés par 79,2 % des résidents.
Article de Patrick Manckoundia, Mélanie Dipanda, France Mourey
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 37-40.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Rééducation, Motricité, Sport, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Prévention, Prise en charge, Étude de cas, Recherche, Observation
Durant des décennies, la littérature a été sceptique sur la faisabilité d’une rééducation motrice et sur son impact tout comme sur celui de l’activité physique (AP) chez les sujets atteints de trouble neurocognitif majeur (TNCM), dont la maladie d’Alzheimer. Désormais, des auteurs rapportent plusieurs bénéfices de l’AP, physiques et cognitifs, en ce qu’elle favorise la perfusion cérébrale, la neurogenèse et la plasticité synaptique, et diminue le stress oxydatif et l’inflammation. L’AP devrait être recommandée en cas de TNCM.
Article de Maxime Frelaut, Marion Aupomerol, Lena Degousée, Florian Scotté
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 21-29.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Diagnostic, Soin, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Définition, Sexualité, Couple, Gériatrie, Recherche, Statistiques, Vulnérabilité, Suivi médical, Approche globale, Traitement médical, Qualité de la vie, Dépendance, Isolement, Espérance de vie
Les soins de support, dans un contexte de cancer du sein chez la personne âgée, relèvent de la prise en charge standard en oncogériatrie. Néanmoins, le renforcement multidisciplinaire de différentes équipes transversales peut venir soutenir l’approche globale, indispensable à la qualité des soins et du parcours de vie. L’évaluation se trouve à la base de cette prise en charge. Issue de celle-ci, l’approche de la santé sexuelle est une nouveauté souvent trop peu considérée chez les patients âgés souffrant d’une pathologie maligne mammaire.