PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Sarah Andrieu, Christian Rinaudo, Soline Laplanche Servigne, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1342, juillet-septembre 2023, pp. 3-145.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Culture-Loisirs, Immigration, Art, Implication personnelle, Militantisme, Exil, Réfugié, Identité culturelle, Culture, Europe
Les artistes veulent sortir de leur tour d’ivoire. Par solidarité de destin, par militantisme ici ou au pays natal, ils investissent l’espace public en s’engageant dans les luttes en faveur des migrations dont ils partagent les expériences à travers leur création. Ce numéro interroge les relations entre migrations artistiques et mouvements sociaux compris dans une acception très large, de l’accueil des migrants jusqu’aux luttes pour les droits et la reconnaissance.
Article de Laurence Serfaty, Emmanuelle Picaud, Romain Pigeaud, Michel Habibet al.
Paru dans la revue Sciences humaines, n° 360, juillet 2023, pp. 29-48.
Mots clés : Culture-Loisirs, Musique, Rôle, Valeur, Animal, Psychisme, Évolution, Musicothérapie, Culture, Guerre
Depuis la nuit des temps, l’être humain a trouvé dans l’harmonie des sons une distraction, un refuge, une thérapie parfois. Toutes les civilisations sans exception savent d’instinct trouver dans l’écoute et la production de musique une source de plaisir.
Au-delà de l’agrément, la musique aurait aussi pu jouer un rôle décisif pour la survie de l’espèce humaine. C’est ce que montrent de plus en plus de chercheurs – philosophes, ethnologues, historiens, neuroscientifiques –, qui se refusent à la décrire comme un simple supplément d’âme. Elle contribuerait même à améliorer notre cerveau, en reliant notre intelligence cognitive à notre intelligence affective. Une « symphonie neuronale » aux multiples bienfaits pour l’éducation et la santé tout au long de l’existence.
D’où vient la musique ? Quels sont ses pouvoirs sur nous ? Comment agit-elle sur notre cerveau ? Dans quelle mesure contribue-t-elle à le soigner ? Et plus largement quels sont ses effets sur la société ?
Les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir migrer à l’étranger. La revue confronte leur projet migratoire et parcours de vie selon leur pays de départ avec les politiques des pays où ils souhaitent s’installer. Le Canada, et la province du Québec plus particulièrement, s’avèrent emblématiques comme destinations ciblées par ces nouvelles trajectoires de formation mais aussi d'avenir professionnel, même si les situations de discrimination perdurent à l’égard de ces jeunes venus d’ailleurs.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1332, janvier-mars 2021, pp. 230-238.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Culture, Transmission, Intégration, Musique, Langue maternelle, Tradition, Engagement, Afrique
Dans cette publication, les diasporas africaines sont abordées sous l’angle de leur créativité. Les diasporas africaines ont construit des passerelles culturelles entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques malgré les violences destructrices de la traite esclavagiste et de la colonisation, qui sont réactivées par les circulations migratoires dans le sillage de la décolonisation. Jacques Barou et Jean-Baptiste Meyer, en guise d’introduction du dossier scientifique, démontrent comment le transnationalisme des diasporas est un facteur déterminant de création culturelle, d’engagement politique et d’innovation. La créativité résulte des efforts de décentrement et d’adaptation aux nouveaux contextes de vie. Les carrières des intellectuels et des artistes, plus visibles que celles des travailleurs immigrés, s’enrichissent de leurs déplacements, souvent à la marge des institutions, et de la confrontation avec l’altérité. Les talents se bonifient à l’extérieur du continent en inventant les contours d’une africanité, faite d’hybridation et de syncrétisme, qui s’inscrit en terre étrangère dans la modernité culturelle. Les liens diasporiques tissés avec le continent africain – symbole du foyer original des diasporas et espaces de ressources plurielles – favorisent aussi les volontés d’y entreprendre à rebours des projets économiques ou culturels.
Dans cette publication, les diasporas africaines sont abordées sous l’angle de leur créativité. Les diasporas africaines ont construit des passerelles culturelles entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques malgré les violences destructrices de la traite esclavagiste et de la colonisation, qui sont réactivées par les circulations migratoires dans le sillage de la décolonisation. Jacques Barou et Jean-Baptiste Meyer, en guise d’introduction du dossier scientifique, démontrent comment le transnationalisme des diasporas est un facteur déterminant de création culturelle, d’engagement politique et d’innovation. La créativité résulte des efforts de décentrement et d’adaptation aux nouveaux contextes de vie. Les carrières des intellectuels et des artistes, plus visibles que celles des travailleurs immigrés, s’enrichissent de leurs déplacements, souvent à la marge des institutions, et de la confrontation avec l’altérité. Les talents se bonifient à l’extérieur du continent en inventant les contours d’une africanité, faite d’hybridation et de syncrétisme, qui s’inscrit en terre étrangère dans la modernité culturelle. Les liens diasporiques tissés avec le continent africain – symbole du foyer original des diasporas et espaces de ressources plurielles – favorisent aussi les volontés d’y entreprendre à rebours des projets économiques ou culturels.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 374, février 2020, pp. 68-73.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Couple mixte, Interculturel, Culture
Dans cet article, les auteures s’intéressent aux couples mixtes, et à leur suivi thérapeutique. À travers deux cas cliniques, elles analysent la construction de ces couples en trois étapes : la rencontre, le choix du pays de vie commune et l’évolution de la relation, comme une construction entre les deux cultures. Si l’objectif de l’article est de donner des clés de compréhension, il permet surtout d’entrevoir comment la culture peut tenir une « fonction écran » dans l’élaboration d’autres difficultés, parfois sans rapport avec ces différences culturelles.
A l'occasion de l'exposition Paris-Londres, Music Migrations, 1962-1989, la revue publie certaines contributions d'un séminaire de recherche sur la place et le rôle de la diversité culturelle dans quatre capitales européennes (Berlin, Londres, Madrid et Paris). Les articles analysent la manière dont la présence des populations immigrées a pu susciter des transferts et une reconnaissance de leurs ressources culturelles vers les scènes artistiques, culturelles et patrimoniales. L'histoire de ces métropoles montre que l'accueil des artistes étrangers est aussi un vecteur d'hybridation culturelle et de modernité.
Cet article vise à partager les réflexions d’une psychologue du travail issue de son expérience au sein d’une collectivité territoriale, et plus particulièrement les situations où des aspects culturels s’invitent dans la rencontre avec les patients et les équipes de travail. Un vécu qui tend à démontrer combien l’approche de la clinique transculturelle permet d’offrir un étayage complémentaire pour ajuster le positionnement professionnel du psychologue, et favoriser l’adaptation des dispositifs de prise en charge.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 371, octobre 2019, pp. 64-68.
Mots clés : Enfance-Famille, Dessin, Enfant, Culture, Origine, Famille
Comment un enfant se représente-t-il sa famille ? Et peut-on observer des différences notoires dans le dessin de l’enfant, en fonction de son origine ethnique, culturelle ? Dans le cadre d’un mémoire de fin d’études, l’auteure s’est intéressée à l’empreinte laissée par l’appartenance culturelle sur les représentations graphiques de l’enfant. En comparant les dessins de famille réalisés par des enfants d’ethnie soninkés, âgés de 6 à 12 ans, vivant en France et en Mauritanie, elle dresse une comparaison afin de voir comment la culture laisse sa trace, en contexte traditionnel ou migratoire.
A travers un panel d'expositions réalisées depuis 1980 sur les migrations, leurs histoires, leurs mémoires et les regards artistiques contemporains, ce dossier analyse les modalités de mise en oeuvre de l'exposition des migrations, les collaborations engagées avec les populations concernées, des acteurs (partrimoniaux, scientifiques, culturels, mais aussi associatifs) et des artistes. Les articles questionnent ainsi le processus de patrimonialisation de l'immigration et l'inscription des migrations dans le développement des territoires.