PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Anne Catherine Quintin, Claudine Legueil Bourdiol, Catherine Bouchereau, et al.et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 410, mai-juin 2024, pp. 16-51.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Langage, Souffrance, Violence, Expression graphique, Langue des signes, Surdité, Bilinguisme, Migration, Racisme, Épistémologie
Ce dossier reprend quelques-unes de ces « aventures cliniques » où l’on perçoit le pouvoir des mots dans leur faculté de reprise des processus de pensée et d’élaboration, cela dans des contextes variés et parfois même particuliers, comme auprès d’enfants atteints de surdité ou de patients ayant commis un acte criminel.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 404, mai/juin 2023, pp. 75-81.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Autorité, Violence, Éducation, Relation enfant-parents, Conformisme, Milgram (Stanley)
Pourquoi se soumet-on à une autorité qui nous intime l’ordre d’infliger des souffrances à des personnes innocentes ? Si Sigmund Freud a développé l’hypothèse de pulsions agressives innées chez l’être humain, Stanley Milgram a quant à lui développé l’idée, dans les années 1950, qu’un contexte hiérarchique conditionnerait l’homme à passer d’un état autonome à un état « agentique ». L’auteure nous invite ici à envisager une troisième hypothèse… qui tiendrait compte de la réalité statistique des violences familiales.
En ces temps de confinement prolongé, d’anxiété persistante, de sourde morosité, reculent, se rétractent la civilité, l’urbanité, tandis que se manifeste plus intensément, dans plusieurs secteurs de la société, une violence aux facettes multiples attestée par de récents statistiques ou sondages.
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 219, mai 2021, pp. 36-41.
Mots clés : Travail social : Établissements, Animation, Violence, Agressivité, Jeune, Conflit, Communication, Médiation, Équipe, Violence institutionnelle, Empathie
L'animation est par définition un métier du lien, du groupe, des relations. Pratiquer l'animation, c'est donc potentiellement rencontrer toutes les modalités du lien. Parmi celles-ci, la violence. Bien que nos intentions de professionnels soient aux antipodes d'une perpétuation de la violence, nous savons que nous pouvons, de différentes manières, en exercer certaines formes. Exploration...
Article de Dana Castro, Nayla Chidiac, Roula Helou, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 381, octobre 2020, pp. 12-49.
Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Traumatisme, Terrorisme, Prise en charge, Psychothérapie, Thérapie de groupe, Art-thérapie, Pair aidant, Famille
Le XXI e siècle est-il traumatique par le sentiment de menace qu’il laisse planer sur l’existence des hommes et leur environnement ? L’incertitude règne, l’énergie psychique, individuelle et collective s’épuise, les institutions, vulnérables, sont « traumatisées » et, pour certains, la violence devient l’unique réponse à la peur et à la frustration. Le sentiment de menace et le traumatisme ont des effets profonds tant sur les individus que sur les sociétés, en modifiant négativement l’identité individuelle et collective. C’est d’autant plus fort lorsque des actes de violence sont commis contre des personnes innocentes, du fait d’une volonté manifeste de nuire.
Article de Yvan Gastaut, Danièle Lochak, Philippe Hanus, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1330, juillet-septembre 2020, pp. 3-237.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Approche historique, Vie politique, Parti politique, Crise économique, Communisme, Action collective, Travailleur immigré, Ouvrier, Mouvement social, Militantisme, Société, Média, Cinéma, Télévision, Littérature, Musique, Représentation sociale, Perception, Violence, Discrimination, Ethnie, Droit des étrangers, Harki, GISTI (Groupe d'information et de soutien des travailleurs immigrés), France, Italie, Espagne, Portugal, Maghreb, Afrique, 1973
L’année 1973 est certainement une des plus violentes de l’histoire de la Ve République en matière de racisme et violences contre les immigrés tout en étant l’une des plus riches en mobilisations des travailleurs immigrés et de militantisme en leur faveur. Ce numéro interroge l’idée que la crise économique serait la source unique du tournant de la politique d’immigration et expliquerait la décision de fermeture des frontières en 1974. Il permet de nuancer les temporalités et les causalités de ce virage décisif dans la gestion et la perception de l’immigration dans la société française.
Avec l’objectif d’aider les parents, les enseignants, en prise avec des jeunes aux comportements difficiles, à restaurer une autorité n’incitant pas à l’escalade, le fondateur de la résistance non violente en instruit ici les principes. Cette méthode, se fondant sur une présence forte, une maîtrise de soi, une constance et un réseau de soutien, permet de proposer des solutions concrètes, que nous détaille Haim Omer.
Article de Ivy Daure, Souad Yadini, Delphine Berbinau, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 373, décembre 2019-janvier 2020, pp. 16-54.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Justice des mineurs, Soin, Famille, Violence, Placement, Institution, Délinquance juvénile, Maltraitance, Accompagnement
Pour les professionnels qui travaillent avec des enfants et des adolescents, il n’est pas rare d’observer que les frontières entre soin, protection et justice sont ténues.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 372, novembre 2019, pp. 50-55.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Crime, Suicide, Passage à l'acte, Corps, Violence
Partant d’une expérience singulière, sinon dramatique, l’auteur nous livre ses réflexions à propos de la violence contemporaine. Le terrain est celui de l’acte, du passage par l’acte et du passage à l’acte. Des attaques dont le corps, comme les corps, y compris ceux de l’État, sont parfois les victimes et quelquefois les auteurs.