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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Evaluation de l’exposition aux écrans des parents d’enfants de moins de six mois évaluée en consultation de médecine générale. L’accès à la parentalité, une fenêtre de modification du comportement parental de leur exposition aux écrans

Article de Quentin Gautier, Délia Cozzolino

Paru dans la revue Devenir, vol. 35, n° 1, 2023, pp. 5-30.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Parents, Parentalité, Addiction, Nourrisson

Bien conscient que nous observons les dernières générations de parents nés sans portables ou tablettes, nous avons souhaité évaluer le comportement de parents dont l’enfant a entre 0 et 6 mois dans leur quotidien par rapport à leur usage des écrans personnels et familiaux. Il s’agit d’une étude descriptive menée entre juin 2020 et janvier 2022 aux centres de santé des villes d’Achères (Yvelines) et Vauréal (Vald’Oise). Parallèlement dans ce questionnaire, étaient recherchés les comportements addictifs autres comme l’usage du tabac, de l’alcool, du cannabis et des jeux d’argent.

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L'exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) : un nouveau syndrome

Article de Daniel Marcelli, Marie Claude Bossière, Anne Lise Ducanda

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 2, 2020, pp. 119-137.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Jeune enfant, Symptôme, Danger, Développement

Les auteurs décrivent un ensemble de signes cliniques apparaissant chez les jeunes enfants qui présentent une exposition précoce et excessive aux écrans de toute nature. Ils proposent de les regrouper en un syndrome nommé « exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) ». Ce syndrome associe des troubles de l’attention, un retard de langage, des troubles de la motricité fine, un intérêt de plus en plus exclusif pour l’écran, des troubles relationnels sous forme d’agressivité, instabilité.
Apparaissant dès 8-10 mois chez les enfants les plus exposés, ce trouble se constitue progressivement dans le cours de la deuxième année. Une des caractéristiques essentielles de ce syndrome est sa régression voire disparition s’il est mis fin rapidement à cette surexposition. En revanche quand celle-ci persiste au-delà de 3-4 ans, la régression symptomatique risque de n’être que partielle. Les auteurs proposent des éléments de réflexion et de compréhension psychopathologique et psychodéveloppementale concernant ce syndrome dû à ce qu’ils considèrent comme un véritable perturbateur neurodéveloppemental, à savoir l’écran, en particulier les petits écrans nomades lorsqu’ils sont laissés durablement entre les mains des tout-petits.

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