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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Faire la paix avec la laïcité

Article de Marc Guidoni

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 174, décembre 2016, pp. 42-53.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Laïcité, Religion, Animation, Croyance, Valeur, Intégrisme, Égalité, Pratique religieuse, Animateur socioculturel

Confrontés à un retour du fait religieux dans la vie courante des structures, les acteurs de terrain connaissent un certain désarroi. D'autant plus qu'au nom de valeurs laïques, très partagées par les mouvements éducatifs, une règle semble imposer une forme de neutralité de l'animation : une interprétation répandue de la laïcité consiste en effet à l'opposer à toute manifestation de croyances. Pourtant, peut-on revendiquer nos valeurs humanistes sans se réjouir que nombre de nos concitoyens cherchent le dépassement de la personne ?
Depuis quelques mois un plan de formation, à l'initiative du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, est déployé partout pour former les animateurs, et pour rappeler à tous que la laïcité est d'abord sur le principe qui permet de vivre ensemble sans rejet des autres.

Quelle place pour le merveilleux dans l'animation ?

Article de Jacques Trémintin

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 164, décembre 2015, pp. 22-33.

Mots clés : Animation, Imaginaire, Imagination, Conte, Rationalisme, Croyance, Savoir, Psychologie du développement, Morale, Créativité

Jonathan arrive de son stage d'approfondissement Bafa encore passionné par les débats qui l'ont traversé. Un sujet en particulier a fait polémique : la place du merveilleux dans les thèmes d'animation. Alors qu'il lui accordait une grande légitimité, une formatrice l'a contestée, l'accusant de favoriser chez l'enfant l'irrationnel, la superstition et le surnaturel. Ne risque-t-on pas de compromettre l'esprit critique de notre jeune public, quand nous utilisons sa candeur et son imaginaire pour lui transmettre des légendes, pour lui raconter des contes traditionnels et pour inventer des histoires fantasmagoriques ? Inversement, n'y a-t-il pas un risque, en voulant le priver de toute fabulation, de le plonger bien trop vite dans un rationalisme utilitariste ? Regardons tout cela de plus près.